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Ghalemi Abdelkader tombé au champ d'honneur le 29 Décembre 1956

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  • Ghalemi Abdelkader tombé au champ d'honneur le 29 Décembre 1956

    Ghalemi Abdelkader, dit «Si Menaâche», est né un 13 juillet 1928 au douar Bourached à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Aïn-Defla, dans une famille paysanne des plus modestes. Bien avant l’âge de 6 ans, il est élève dans une école coranique où il apprend le Coran.

    A l’âge scolaire prescrit, sont père l’inscrit à l’école «indigène » mais il n’eut pas la chance de poursuivre sa scolarité longtemps. Très tôt, il devient ouvrier agricole, et ce, jusqu'à ce qu’il adhère à la cellule locale du Parti communiste algérien (PCA) «non pas parce qu’il a été séduit par l’aspect idéologique mais parce que cela lui a permis de militer aux côtés d’autres compagnons tels que Bouharaoua Abdelkader, Keddar Ahmed, Embarek Ahmed dit Zendari, pour la défense des droits des Algériens, et Bouabbi Mohammed entre autres». Ce groupe était en liaison étroite avec d’autres militants qui luttaient pour les «libertés démocratiques».

    Ses activités militantes lui valurent, lors d’une prise de parole au marché hebdomadaire de Bourached (sud-ouest de Aïn- Defla), pour sensibiliser les populations sur la nécessité impérative de prendre les armes contre l’occupant, d’être pris à partie par les éléments inféodés au caïd local qui représentait l’administration française, d’être agressé physiquement, roué de coups de bâton et blessé à la tête par des jets de pierres, ne devant son salut qu’à l’intervention des citoyens partisans de la Révolution et des sages de la localité.

    A la veille du déclenchement de la lutte armée contre la puissance coloniale, après l’unification des différents courants d’idées, qui prévalaient, Ghalemi Abdelkader et ses compagnons de lutte ont vite fait de s’intégrer au front qui allait sonner le glas de la puissance coloniale à partir du 1er Novembre 1954. Si Menaâche, militant de la première heure, a été parmi les premiers à créer les cellules de combat dans les différentes localités et le ramassage des armes que cachaient des citoyens avant que les autorités françaises ne s’en emparent, la formation militaire des volontaires, et leur formation idéologiques furent parmi les grandes priorités du croupe de Ghalemi Abdelkader.

    Le 29 décembre 1956 alors que la révolution armée était en marche, Si Menaâche, avec quelques-uns de ses compagnons d’armes, se trouvaient au lieu-dit El-Ghaba El-Kahla (la forêt noire) non loin de la route nationale qui mène vers El-Amra (ouest de Aïn-Defla), à 3 km avant d’arriver à la gare ferroviaire de Sidi Hamou. A l’aube, il se trouvèrent encerclés par plusieurs unités de la soldatesque coloniale, s’ensuivit alors un accrochage qui dura des heures, mais devant la supériorité numérique et matérielle de l’armée française, luttant jusqu'à la dernière cartouche, Ghalemi Abdelkader, Bouzekkar Boualem et les deux frères M’khaneg tombèrent au champ d’honneur.

    C’est le responsable de la Fondation de la Wilaya IV au niveau de Aïn- Defla, Bougadoum Benghalem, qui a retracé d’une voix chevrotante due à l’émotion les grandes lignes de la vie de ce héros et de ses compagnons.

    C’est à cet endroit précis qu’une stèle commémorative a été érigée, ce mercredi 29 décembre 2010, qu’anciens moudjahidine, directeur de l’exécutif et ses adjoints, autorités civiles et militaires, en présence de la veuve du Chahid, sont venus se recueillir, avec une présentation d’armes de la part d’éléments de la Gendarmerie nationale et déposer une gerbe de fleurs avant que ne soit lu la Fatiha.

    Ce n’est là qu’une histoire d’un chahid parmi des millions d’autres que l’histoire n’oubliera pas.

    Par le Soir
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