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Les cas de transmission interhumaine du virus H5N1 sont rares bien que le virus aviaire soit capable de se multiplier de façon "efficace" dans les poumons humains. Des chercheurs apportent aujourd’hui une explication, publiée dans la prestigieuse revue Nature (2006 ; 440 :435-36) : les virus humain et aviaire de la grippe se fixent préférentiellement sur des cibles cellulaires diférentes au sein de l'arbre respiratoire, ce qui peut expliquer une dissémination moins efficace du virus H5N1.
En effet, il apparaît que les récepteurs du virus de la grippe aviaire sont préférentiellement distribués dans les alvéoles pulmonaires tandis que les récepteurs des virus de grippe humaine sont plutôt retrouvés dans les bronches, le pharynx, la trachée et la muqueuse nasale. (voir schéma)
Ainsi, la dissémination du virus de la grippe par la toux ou le mouchage serait plus aisée dans le cas du virus de la grippe humaine, qui aura comme point de départ des localisation proximales (pharynx, bronches) que dans le cas du virus de la grippe aviaire, situation où le virus se trouve dans une localisation plus distale, et est plus "enfoui" dans les alvéoles pulmonaires.
P.S: Si une partie quelconque de ce resumé n'est pas claire, n'hésitez pas à poser des questions.