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Surclassé dans le duel télévisé qui l'opposait à Prodi, le Cavaliere alias Silvio Berlusconi, n'en finit pas de délirer à coup de promesses démagogiques (il avait promis d'abroger la taxe sur l'habitation si les italiens évitaient de le virer de son poste...) et d'insultes visant l'opposition de gauche!
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Berlusconi traite les électeurs de gauche de "couillons"
A quelques jours des élections législatives italiennes des 9-10 avril, Silvio Berlusconi a franchi mardi une nouvelle étape dans l'outrance, en traitant les électeurs de gauche de "couillons", provoquant l'indignation de l'opposition.
Le président sortant du Conseil s'exprimait devant une association de commerçants. Voulant se montrer sûr de sa victoire alors que les derniers sondages le placent dans une situation délicate face à son adversaire de gauche Romano Prodi, Silvio Berlusconi a lancé à son auditoire: "Vous savez pourquoi j'en suis sûr? Parce que j'ai trop de respect pour l'intelligence des Italiens pour croire qu'il y ait tant de couillons ('coglioni') pour voter contre leurs propres intérêts".
"Pardon pour ce langage rude, mais parlant", a ajouté le chef du gouvernement sortant.
Cette remarque injurieuse est venue ajouter un peu plus de tension dans une campagne électorale déjà âpre, au lendemain d'un débat télévisé animé et parfois houleux entre les deux principaux candidats.
"Je sais que les déclarations du président du Conseil ont déclenché une indignation justifiée parmi nos électeurs et nos sympathisants", a réagi Romano Prodi dans un communiqué, tout en appelant ses partisans à rester "calmes, corrects et pacifiques".
Lors d'un meeting à Rome, M. Prodi a ajouté que, pour sa part, il n'aurait jamais "osé utiliser des épithètes anatomiques" contre les électeurs de Forza Italia, le parti conservateur de M. Berlusconi.
Dans un autre communiqué, l'opposition de centre-gauche a estimé que "Berlusconi confirme ainsi qu'il est un homme vulgaire et grossier".
Quant à Antonio Di Pietro, un ancien procureur anti-corruption devenu député d'opposition, il a lancé: "Plutôt 'couillons' que Berlusconi!"
(c) AP
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Berlusconi traite les électeurs de gauche de "couillons"
A quelques jours des élections législatives italiennes des 9-10 avril, Silvio Berlusconi a franchi mardi une nouvelle étape dans l'outrance, en traitant les électeurs de gauche de "couillons", provoquant l'indignation de l'opposition.
Le président sortant du Conseil s'exprimait devant une association de commerçants. Voulant se montrer sûr de sa victoire alors que les derniers sondages le placent dans une situation délicate face à son adversaire de gauche Romano Prodi, Silvio Berlusconi a lancé à son auditoire: "Vous savez pourquoi j'en suis sûr? Parce que j'ai trop de respect pour l'intelligence des Italiens pour croire qu'il y ait tant de couillons ('coglioni') pour voter contre leurs propres intérêts".
"Pardon pour ce langage rude, mais parlant", a ajouté le chef du gouvernement sortant.
Cette remarque injurieuse est venue ajouter un peu plus de tension dans une campagne électorale déjà âpre, au lendemain d'un débat télévisé animé et parfois houleux entre les deux principaux candidats.
"Je sais que les déclarations du président du Conseil ont déclenché une indignation justifiée parmi nos électeurs et nos sympathisants", a réagi Romano Prodi dans un communiqué, tout en appelant ses partisans à rester "calmes, corrects et pacifiques".
Lors d'un meeting à Rome, M. Prodi a ajouté que, pour sa part, il n'aurait jamais "osé utiliser des épithètes anatomiques" contre les électeurs de Forza Italia, le parti conservateur de M. Berlusconi.
Dans un autre communiqué, l'opposition de centre-gauche a estimé que "Berlusconi confirme ainsi qu'il est un homme vulgaire et grossier".
Quant à Antonio Di Pietro, un ancien procureur anti-corruption devenu député d'opposition, il a lancé: "Plutôt 'couillons' que Berlusconi!"
(c) AP