Les dirigeants du Polisario n'arrivent pas à se départir de l'idéologie des années 70
Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a affirmé lundi avoir décliné l'offre de ses ravisseurs qui lui ont proposé de se rétracter de ses déclarations en échange de sa libération.
"J'ai refusé de revenir sur mes opinions et mes déclarations et de collaborer avec les services sécuritaires pour obtenir ma libération", a indiqué Ould Sidi Mouloud lors d'un entretien téléphonique à "Med Radio" depuis Nouakchott.
Il a expliqué avoir été maltraité durant la période de sa détention "d'autant plus qu'j'étais incarcéré en plein désert et que le polisario s'opposait catégoriquement à ce que je retourne aux camps de Tindouf".
Ould Sidi Mouloud a ajouté avoir signifié à ses ravisseurs que ce sont eux qui se trouvent dans l'embarras et non pas lui car ils sont hantés par la peur de se voir démasqués devant le monde entier et c'est pour cette raison qu'ils lui ont refusé tout contact avec le monde extérieur.
Il a indiqué d'autre part avoir fait part au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) de sa volonté de retrouver les siens à n'importe quel endroit dans le monde, appelant à ce propos à faire jouir sa famille de la possibilité de mouvement.
Et d'ajouter "je veux vivre naturellement avec ma famille et je me retrouve là aujourd'hui dans une situation inhumaine que je n'ai pas choisie".
Revenant sur les circonstances de son enlèvement, Ould Sidi Mouloud a fait savoir qu'il a été enlevé dans le désert par des milices du polisario qui étaient à bord de quatre véhicules militaires, notant que ce rapt n'avait rien d'une coïncidence.
"J'étais gardé par un groupe de vigiles en tenue militaire et j'étais déplacé chaque nuit pour éviter la localisation de mon lieu de détention", a-t-il soutenu.
Il a aussi fait observer qu'il a été auditionné non pas par un membre du polisario, mais par un directeur des services de renseignement algériens, précisant que l'interrogatoire a été centré sur les moyens de "m'inculper pour trahison, une accusation vague et difficile à prouver".
Ould Sidi Mouloud a en outre appelé qu'il a été coupé du monde durant toute la période de sa détention.
Il a souligné d'autre part que les Sahraouis doivent reconsidérer la voie dans laquelle ils se sont engagés et chercher une solution raisonnable et rationnelle à la question du Sahara, déplorant le fait que les dirigeants du Polisario n'arrivent pas à se départir de l'idéologie des années 70 et que ce sont eux les responsables du statu quo que connaît la question du Sahara.
Après avoir noté que la question du Sahara se trouve actuellement à la croisée des chemins, Ould Sidi Mouloud a appelé à la cohabitation et au rejet de l'extrémisme, des rancunes et des conflits, faisant observer que certaines parties ont intérêt à ce que les conflits s'enlisent pour qu'ils puissent en tirer profit.
Ould Sidi Mouloud n'a pas manqué aussi de remercier le peuple et les autorités marocains pour les efforts consentis en vue d'obtenir sa libération.
Le Comité d'Action pour la Libération d'Ould Sidi Mouloud (CALMS) s'est dit récemment inquiet du retard pris par le HCR pour permettre au militant sahraoui de rejoindre sa famille.
Il a fait remarquer dans un communiqué "que depuis le 1er décembre 2010, date de son transfèrement par le HCR à Nouakchott, de la prison où il était détenu en Algérie, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud attend toujours de rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf, en Algérie".
Sources : Corcas
Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a affirmé lundi avoir décliné l'offre de ses ravisseurs qui lui ont proposé de se rétracter de ses déclarations en échange de sa libération.
"J'ai refusé de revenir sur mes opinions et mes déclarations et de collaborer avec les services sécuritaires pour obtenir ma libération", a indiqué Ould Sidi Mouloud lors d'un entretien téléphonique à "Med Radio" depuis Nouakchott.
Il a expliqué avoir été maltraité durant la période de sa détention "d'autant plus qu'j'étais incarcéré en plein désert et que le polisario s'opposait catégoriquement à ce que je retourne aux camps de Tindouf".
Ould Sidi Mouloud a ajouté avoir signifié à ses ravisseurs que ce sont eux qui se trouvent dans l'embarras et non pas lui car ils sont hantés par la peur de se voir démasqués devant le monde entier et c'est pour cette raison qu'ils lui ont refusé tout contact avec le monde extérieur.
Il a indiqué d'autre part avoir fait part au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) de sa volonté de retrouver les siens à n'importe quel endroit dans le monde, appelant à ce propos à faire jouir sa famille de la possibilité de mouvement.
Et d'ajouter "je veux vivre naturellement avec ma famille et je me retrouve là aujourd'hui dans une situation inhumaine que je n'ai pas choisie".
Revenant sur les circonstances de son enlèvement, Ould Sidi Mouloud a fait savoir qu'il a été enlevé dans le désert par des milices du polisario qui étaient à bord de quatre véhicules militaires, notant que ce rapt n'avait rien d'une coïncidence.
"J'étais gardé par un groupe de vigiles en tenue militaire et j'étais déplacé chaque nuit pour éviter la localisation de mon lieu de détention", a-t-il soutenu.
Il a aussi fait observer qu'il a été auditionné non pas par un membre du polisario, mais par un directeur des services de renseignement algériens, précisant que l'interrogatoire a été centré sur les moyens de "m'inculper pour trahison, une accusation vague et difficile à prouver".
Ould Sidi Mouloud a en outre appelé qu'il a été coupé du monde durant toute la période de sa détention.
Il a souligné d'autre part que les Sahraouis doivent reconsidérer la voie dans laquelle ils se sont engagés et chercher une solution raisonnable et rationnelle à la question du Sahara, déplorant le fait que les dirigeants du Polisario n'arrivent pas à se départir de l'idéologie des années 70 et que ce sont eux les responsables du statu quo que connaît la question du Sahara.
Après avoir noté que la question du Sahara se trouve actuellement à la croisée des chemins, Ould Sidi Mouloud a appelé à la cohabitation et au rejet de l'extrémisme, des rancunes et des conflits, faisant observer que certaines parties ont intérêt à ce que les conflits s'enlisent pour qu'ils puissent en tirer profit.
Ould Sidi Mouloud n'a pas manqué aussi de remercier le peuple et les autorités marocains pour les efforts consentis en vue d'obtenir sa libération.
Le Comité d'Action pour la Libération d'Ould Sidi Mouloud (CALMS) s'est dit récemment inquiet du retard pris par le HCR pour permettre au militant sahraoui de rejoindre sa famille.
Il a fait remarquer dans un communiqué "que depuis le 1er décembre 2010, date de son transfèrement par le HCR à Nouakchott, de la prison où il était détenu en Algérie, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud attend toujours de rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf, en Algérie".
Sources : Corcas
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