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La cour d’appel de Paris a condamné Malika Matoub, sœur du chanteur Matoub Lounès, à 1 euro symbolique dans un procès en diffamation intenté par Amrane Ait Hamouda, dit, Nourredine, député et responsable politique au sein du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Dans un arrêté rendu le 17 novembre 2010, la Cour d’appel a condamné Malika Matoub à verser un euro pour dommages et intérêts au plaignant. Malika avait accusé en mai 2008 Ait Hamouda d’être trempé dans l’assassinat de son frère tué le 25 juin 1998 sur une route de Kabylie. Douze après les faits, le crime demeure encore non-élucidé.
La chambre 2-7 (la chambre de presse) de la cour d’appel de Paris a rendu son arrêté dans l’affaire en date du 17 novembre 2010 dans lequel Malika MATOUB est condamnée « à payer à M. Amrane ( dit « Nordine ») AIT HAMOUDA 1 euro symbolique à titre de dommages et intérêts pour avoir publiquement diffamé ce dernier lors d’une interview publiée en mai 2008 par le magazine Le COURRIER DE L’ATLAS et dans lequel elle le met en cause dans l’assassinat de Lounes Matoub, commis en Algérie le 25 juin 1998. »
La Cour d'appel a également condamné « Malika MATOUB à payer à AIT HAMOUDA la somme de 200 euros sur le fondement de l’article 475 -1 du Code de procédure pénale. »
L’affaire remonte au mois de mai 2008 après la publication dans le magazine Le Courrier de l’Atlas d’un entretien dans lequel Malika fait le point sur l’enquête concernant l’assassinat de Lounès. Interrogée sur les noms de personnes qui seraient impliquées dans cette affaire, elle affirme : « Quant à Nordine Ait Hamouda, il appelait les médias un quart d’heure après l’assassinat de mon frère pour annoncer sa mort, bien avant que le corps n’arrive à l’hôpital. Il m’a appelé aussi, m’assurant que c’était le GIA. Comment était-il informé ? On le retrouve partout… »
Aussitôt après la parution du magazine, Nordine Aït Hamouda intente un procès pour diffamation. Le tribunal de grande instance de Paris, qui a examiné l’affaire, a statué en date du 25 septembre 2009 en faveur de Malika Matoub en prononçant son acquittement. Le plaignant fait appel de sa décision et obtient ainsi la condamnation de son accusatrice.
La guerre par médias interposés et dans les prétoires des tribunaux de Paris et d’Alger qui oppose la sœur de Matoub aux responsables du RCD est vieille de plus de sept ans.
En 2003, Malika avait publiquement mis en cause le président du parti ainsi que Nordine Ait Hamouda d’être les instigateurs de la mort du chanteur. « J'ai des preuves tangibles et j'invite les responsables du RCD à m'attaquer en justice ou bien à se présenter devant les tribunaux ! (…) J'accuse Saïd Sadi et Nordine Aït Hamouda d'être derrière l'assassinat de Lounès Matoub. Et je le redis une deuxième fois. J'accuse Saïd Sadi, Nordine Aït Hamouda d'être derrière l'assassinat de Lounès ! (…) Quant au RCD, je dis et je le redirai une deuxième fois, nous avons un dossier qui est ficelé. Je réitère ce que j'ai dit : le RCD est impliqué dans l'assassinat de Matoub Lounès. Je le réitère encore une fois ! », avait-elle déclaré à l’époque.
Cycliquement, Malika Matoub revient à la charge pour pourfendre ces deux responsables sans pour autant étayer ces accusations avec des preuves.
Chanteur immensément adulé, rebelle et iconoclaste, pourfendeur aussi bien des islamistes que du pouvoir, Matoub lounès a été assassiné jeudi 25 juin 1998, à Tala Bouanane, une localité de Tizi-ouzou, alors qu’il regagnait son domicile en compagnie de son épouse Nadia et de ses deux belle-sœurs. Mitraillé par un groupe armé, le chanteur a été froidement achevé d’une balle dans tâte, selon le témoignage de son épouse. Peu de temps après son assassinat, Nordine Ait Hamouda, à l’époque chef d’un groupe de patriotes, des supplétifs de l’armée engagés dans la lutte antiterroriste, avait annoncé la nouvelle à une radio française.
Douze ans aprés, le crime reste encore non-élucidé. Si son assassinat a été officiellement revendiqué par le GIA, sa famille doute de cette version. Les présumés assassins, Medjnoun Malik et Chenoui Abdelhakim, purgent une détention préventive depuis plusieurs années et ne cessent de démentir leur implication dans cette affaire. En 2009, le tribunal criminel de Tizi Ouzou a décidé d’enclencher une enquête complémentaire. Le jugé d’instruction avait auditionné la veuve du chanteur, Nadia et ses sœurs Ouarda et Farida qui se trouvaient dans le véhicule de Matoub au moment de la tuerie. Certains témoins dont on ignore l’identité ont été également entendus.
DNA
La chambre 2-7 (la chambre de presse) de la cour d’appel de Paris a rendu son arrêté dans l’affaire en date du 17 novembre 2010 dans lequel Malika MATOUB est condamnée « à payer à M. Amrane ( dit « Nordine ») AIT HAMOUDA 1 euro symbolique à titre de dommages et intérêts pour avoir publiquement diffamé ce dernier lors d’une interview publiée en mai 2008 par le magazine Le COURRIER DE L’ATLAS et dans lequel elle le met en cause dans l’assassinat de Lounes Matoub, commis en Algérie le 25 juin 1998. »
La Cour d'appel a également condamné « Malika MATOUB à payer à AIT HAMOUDA la somme de 200 euros sur le fondement de l’article 475 -1 du Code de procédure pénale. »
L’affaire remonte au mois de mai 2008 après la publication dans le magazine Le Courrier de l’Atlas d’un entretien dans lequel Malika fait le point sur l’enquête concernant l’assassinat de Lounès. Interrogée sur les noms de personnes qui seraient impliquées dans cette affaire, elle affirme : « Quant à Nordine Ait Hamouda, il appelait les médias un quart d’heure après l’assassinat de mon frère pour annoncer sa mort, bien avant que le corps n’arrive à l’hôpital. Il m’a appelé aussi, m’assurant que c’était le GIA. Comment était-il informé ? On le retrouve partout… »
Aussitôt après la parution du magazine, Nordine Aït Hamouda intente un procès pour diffamation. Le tribunal de grande instance de Paris, qui a examiné l’affaire, a statué en date du 25 septembre 2009 en faveur de Malika Matoub en prononçant son acquittement. Le plaignant fait appel de sa décision et obtient ainsi la condamnation de son accusatrice.
La guerre par médias interposés et dans les prétoires des tribunaux de Paris et d’Alger qui oppose la sœur de Matoub aux responsables du RCD est vieille de plus de sept ans.
En 2003, Malika avait publiquement mis en cause le président du parti ainsi que Nordine Ait Hamouda d’être les instigateurs de la mort du chanteur. « J'ai des preuves tangibles et j'invite les responsables du RCD à m'attaquer en justice ou bien à se présenter devant les tribunaux ! (…) J'accuse Saïd Sadi et Nordine Aït Hamouda d'être derrière l'assassinat de Lounès Matoub. Et je le redis une deuxième fois. J'accuse Saïd Sadi, Nordine Aït Hamouda d'être derrière l'assassinat de Lounès ! (…) Quant au RCD, je dis et je le redirai une deuxième fois, nous avons un dossier qui est ficelé. Je réitère ce que j'ai dit : le RCD est impliqué dans l'assassinat de Matoub Lounès. Je le réitère encore une fois ! », avait-elle déclaré à l’époque.
Cycliquement, Malika Matoub revient à la charge pour pourfendre ces deux responsables sans pour autant étayer ces accusations avec des preuves.
Chanteur immensément adulé, rebelle et iconoclaste, pourfendeur aussi bien des islamistes que du pouvoir, Matoub lounès a été assassiné jeudi 25 juin 1998, à Tala Bouanane, une localité de Tizi-ouzou, alors qu’il regagnait son domicile en compagnie de son épouse Nadia et de ses deux belle-sœurs. Mitraillé par un groupe armé, le chanteur a été froidement achevé d’une balle dans tâte, selon le témoignage de son épouse. Peu de temps après son assassinat, Nordine Ait Hamouda, à l’époque chef d’un groupe de patriotes, des supplétifs de l’armée engagés dans la lutte antiterroriste, avait annoncé la nouvelle à une radio française.
Douze ans aprés, le crime reste encore non-élucidé. Si son assassinat a été officiellement revendiqué par le GIA, sa famille doute de cette version. Les présumés assassins, Medjnoun Malik et Chenoui Abdelhakim, purgent une détention préventive depuis plusieurs années et ne cessent de démentir leur implication dans cette affaire. En 2009, le tribunal criminel de Tizi Ouzou a décidé d’enclencher une enquête complémentaire. Le jugé d’instruction avait auditionné la veuve du chanteur, Nadia et ses sœurs Ouarda et Farida qui se trouvaient dans le véhicule de Matoub au moment de la tuerie. Certains témoins dont on ignore l’identité ont été également entendus.
DNA