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Origine des noms des villes algériennes

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  • Origine des noms des villes algériennes

    Alger
    Dans une petite notice sur l'étymologie d'Alger [7] , Albert Farhat écrit : « Le nom d'« Alger » dérive du catalan Alguère [8] , lui-même tiré de Djezaïr du nom donné par Bologhine ibn Ziri [8] , fondateur de la dynastie Zirides, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium ; Djezaïr Beni Mezghenna.
    La signification du nom donné par Bologhine ibn Ziri voudrait que le nom soit donné en référence aux îles qui faisaient face au port d’Alger à l'époque et qui furent plus tard rattachées à sa jetée actuelle ; en arabe Al-Djaza’ir (الجزائر), « Les Îlots » [8] , en français « Les Îles des Mezghenna » (جزايربنيمزغنا Djezaïr Beni Mezghenna). Le terme d'île pourrait, selon des géographes musulmans du Moyen Âge, également désigner la côte fertile de l’actuelle Algérie [10] , coincée entre le vaste Sahara et la Méditerranée, apparaissant alors comme une île de vie, Al-Jaza’ir. »
    Il se réfère maintenant à Al Bakri : « Al Bakri, célèbre polygraphe andalou, dans sa Description de l'Afrique septentrionale, cite dans son chapitre sur La route d'Achir à Djzayer Beni Mezghenna (vers l'an 1068, soit six siècles avant les Turcs, quatre siècles avant Ibn Khaldoun, un siècle avant les Almohades et une décennie avant les Almoravides, soit à peine deux siècles après l'islamisation de l'Afrique du Nord), cite la ville d'Alger comme encore imposante et sertie de voûtes et autres assises monumentales prouvant qu'elle fut « la capitale d'un vaste empire ». Louis Mas Latrie, reprend les propos d'El Bekri s'agissant de ses inductions quant à Icosium « capitale d'un vaste empire », Icosium n'étant qu'une cité parmi d'autres au sein de l'Empire romain.
    Concernant le nom même, Al Bakri dit que la ville s'appelle « Djzèyer Beni Mezghanna » et l'orthographie en arabe « Djzèyèr » (ﺟﺯﺍﻳﺮ) et non « El-Djaza'ir » (الجزائر). De plus, très prolixe dans ses descriptions, il ne précise à aucun moment du chapitre que « Djzèyèr » signifie « les îles », bien au contraire assimilant le nom de la ville aux Beni Mezghenna. La version arabe, très claire à ce sujet fit régulièrement par la suite l'objet d'excès en interprétations. Ainsi, dans la traduction faite par William Mac Guckin de Slane, ce dernier rajouta l'explication « les îles de la tribu Mezghenna », mention qui n'existe nullement dans la version du texte arabe originel. De plus, De Slane orthographia « Djazaïr » au lieu de « Djzèyer » tel que transcrit phonétiquement par Al Bakri qui, lui, s'abstint dans son texte de toute interprétation superflue. Nous saurons alors de manière formelle que le nom d'Alger ne comporte pas l'article défini « El » propre à la langue arabe, nous laissant croire que Djzèyer ne fait pas référence à un nom commun, ni à un qualificatif ou adjectif, alors précédés de l'article « El », mais qu'il s'agit plutôt d'un nom propre tout comme Mezghenna, Achir (qui ne se disent pas El-Mezghenna ou El-Achir, etc). Ainsi, le « El » de « El-Djazaïr » généralement admis est un rajout ultérieur, ayant induit à une fausse interprétation du nom d'Alger, faisant coïncider la ressemblance phonétique du mot avec la présence d'îlots. La tradition orale, plus conservatrice et au plus près de l'origine n'aura-t-elle pas conservé le vocable alors initial tel que transcrit alors par Al Bakri : Djzèyer/Dzèyer, qui sans l'article « El », est plus apte à désigner Ziri que des îlots (sachant en outre qu'en arabe l'île se dit El-Djazira et au pluriel El-Djouzour ). Et être un « Dziri » (c'est-à-dire Algérois), signifie en toute logique davantage être un « Ziride » (la ville devint sous Bologhine ibn Ziri la capitale de la dynastie Zirides, tribu des Ziri) qu'un îlien ou insulaire.
    Al Bakri est considéré comme le tout premier polygraphe ayant couché par écrit la géographie de l'Afrique du Nord médiévale (il associait encore le terme « El-Maghrib » avec celui de « Ifriqya », il ne citait pas « d'îles du Maghreb »). Par conséquent, si l'on doit retranscrire rigoureusement en langue arabe le nom d'Alger tel qu'écrit pour la première fois, il ne faudra plus l'orthographier « El-Djazaïr »(الجزائر : avec la cassure entre le « a » et le « i »), mais « Djzèyèr » avec le « y » et sans « El » : ﺟﺯﺍﻳﺮ selon l'orthographe d' Al Bakri alors au plus proche du parler de l'époque de la dynastie Ziride.

    2- Oran
    Selon l'explication la plus courante, Oran ou Wahran, est la forme duelle du mot arabe wahr (وهر) « lion » et signifie donc « Deux Lions », la transcription de Wahran de l'arabe a donné Oran. Le nom arabe tend à se déformer en Wahren comme en attestent diverses chansons.
    Il est toutefois possible que ce nom soit d'origine berbère [6] et que la ville soit nommée d'après un oued el-haran, cours d'eau dont le nom reçut diverses graphies au cours de l'histoire.
    Les derniers lions de cette côte méditerranéenne furent chassés dans la montagne voisine d'Oran dénommée « Montagne des Lions », également connue sous les termes « Djebel Kar », le massif des amas de pierres.
    Le nom français « Montagne des lions » laisse penser que des lions y vivaient encore au début du XIXe siècle. Plusieurs épisodes de chasses ont été rapportés, tant par les espagnols au XVIe siècle [a 1] que par les français jusque dans les années 1840. Les derniers évènements liés à des lions près d'Oran datent de 1939.
    Différentes légendes oranaises lient le nom de la ville avec des lions. Dans la légende mystique, un lion fut aperçu sur la tombe du saint patron Sidi El Hourari [a 4]. Cependant, la tradition attribue le nom de la ville au songe du fils du Vizir de Cordoue :
    « On raconte qu'un jeune homme, Djaffar fils du Visir de Cordoue, avait fui par la mer la tyrannie de son père opposé à son mariage avec la femme qu'il aimait. S'en suit une histoire de tempête, de vision de deux lionceaux, de songes prémonitoires, enfin de naufrage sur une superbe plage déserte qui ne pouvait pas s'appeler autrement, encore de nos jours, que la plage des Andalous. [7] »
    — Pierrette Letourmy Aurin
    Le nom Oran apparaît pour la première fois dans un portulan génois en 1384.
    Un village séparé d'Oran et nommé Ifri est signalé sur les cartes jusqu'au XVIIIe siècle. Il est situé contre l'Aïdour au sud d'Oran, dans ce qui est aujourd'hui le quartier des planteurs. Ifri signifie « la caverne » en berbère. Le toponyme est sans doute lié aux nombreux abris dans les collines environnantes.

  • #2
    3- Constantine

    De son ancien nom Cirta Constantine est aussi surnommée la « ville des ponts suspendus » ou bien « ville des aigles ». Sa fondation remonte à l'an -202. Ancienne ville impériale fortifiée, elle bénéficie d'une position stratégique, avec son rocher et ses murailles.

    La ville de Cirta fut une importante ville phénicienne avant de devenir capitale de la Numidie lors du règne de Massinissa, allié de Rome, puis elle fut détruite en 311 par Maxence et Domitius Alexander. Peu après l'empereur Constantin Ier la reconstruisit et lui donna le nom qu’elle porte maintenant depuis 17 siècles. Constantine, l'une des plus anciennes cités du monde, est surtout connue pour l'art de vivre raffiné de ses habitants. Constantine est aussi une ville importante dans l'histoire méditerranéenne, symbole de la culture arabo-andalouse. Par son histoire, elle devint l'arbitre de l'élégance à 'Al-Andalus, par les modes vestimentaires et l'art raffiné de la cuisine blanche constantinoise. Ville du malouf, la célèbre musique arabo-andalouse, et des oulémas (les savants de l'islam), elle est la capitale de l'Est du pays et la troisième ville d'Algérie.

    4- Biskra

    capitale des Monts Zab (Zibans). Elle est la reine des Zibans (Arrous-ezzibane) et la porte du désert. Elle était connue durant la période romaine, sous l’appellation de Vescera signifiant escale ou carrefour d’échanges commerciaux. Puis cette dénomination évolua au gré des périodes et des circonstances en oued el Qadr, en référence à l’actuel oued zarzour, Biskra demeure, à travers l’histoire, ce symbole éternel qui la rattache à la région des zibans, signifiant en berbère les oasis."Contrairement à ce qu’a écrit le docteur Seriziat, le mot Zab, au pluriel Ziban, n’est pas d’origine berbère. Selon Largeau, auteur d’un ouvrage sur le Sahara et qui donne des indications précieuses sur Biskra, cette appellation par laquelle se caractérise la cité avec son chapelet d’oasis, dérive probablement de la racine zâba, « mot qui indique l’instabilité, et qui signifie, en outre, boire à grands traits, en se dépêchant ; ou bien encore de la racine zâba, qui signifie couler, en parlant de l’eau.", souligne le journaliste Mohamed Balhi, qui a trouvé la même appellation en Irak.

    Biskra était la capitale des Zibans et de l'Aurès [6] , Vescera ou Ad Piscinam elle fut à la fois une ville Romaine et Numide dans l'Antiquité. Les Byzantins importeront des dattiers pour en faire la culture. Les Berbères Zénètes se sédentarisent et font de Biskra une ville prospère au Moyen Âge.

    5- Annaba

    Annaba est l'une des plus anciennes cités de l'Algérie, fondée en 1295 avant J.-C., connue sous les noms successifs d'Ubon, Hippo Regius, Hippone, Bouna, Bled El Aneb, Bône, et enfin, Annaba.


    Autrefois, on l'appelait Bilad Al Unnâb, c'est-à-dire la ville des jujubes, à cause de la grande richesse de ce fruit dans cet endroit.

    6- Mostaganem

    Depuis les Phéniciens : Port punique du nom de Murustaga, la ville fut reconstruite par les Romains qui lui donnèrent, au temps de Gallien (260-268), le nom de Cartenna. Bien que le site semble avoir été occupé durant le haut Moyen Âge.

    7- Tlemcen

    existe plusieurs hypothèses sur l’étymologie de Tlemcen. Le nom de la ville signifierait « les sources » en tamazight. Le mot est cité pour la première fois par Tabari qui mentionne le nom en parlant des Banou Ifren.

    Par la suite, Ibn Khaldoun rejette l'existence de la ville de Tlemcen avant sa fondation par les Banou Ifren. Cependant, la ville fut au départ la Kalaa de Tlemcen, dirigée par des Banou Ifren et qui fut appelée Agadir (signifiant forteresse en berbère).

    Le frère d'Ibn Khaldoun, Yahya Ibn Khaldoun, avance que Tlemcen signifie « le désert et le tell » [4] . Selon d'autres sources, l'étymologie du mot signifierait « ville des eaux ».
    Une autre hypothèse explique l'étymologie de Tlemcen par la réunion des deux anciennes cités Agadir (signifiant grenier) et Tagrart (signifiant noyau)
    Les informations sur l'origine du nom de la cité, qui fut pendant longtemps capitale des royaumes succécifs du Maghreb central, proviennent de la tradition orale, et aucun texte n'a étayé l'une ou l'autre des hypothèses. Même si Tlemcen a abrité l'un des plus illustres collèges, ainsi que des Medersas, leviers puissants de l'introduction de la preuve historique écrite.

    8- Jijel

    Le nom originel de la ville vient du berbère « Ighil Gili » qui signifie, la colline de l'exil ou encore « Ighil Ighil » qui voudrait dire de colline en colline. Selon certaines versions, son nom chez les Phénicien était « Igilgili », ce qui donnera par la suite « Igilgilis » puis « Djidjel » et « Djidjelli ». Elle porta aussi le nom de Gigeri [1] au XVIIe siècle.
    Dernière modification par Vollens, 05 janvier 2011, 00h45.

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    • #3
      9- Tebessa

      Dans l'Antiquité, la ville romaine de Theveste servit de lieu de garnison pour la IIIe légion Auguste.

      10- Skikda

      Ancien comptoir phénicien fondé durant le premier millénaire avant Jésus-Christ près de l'antique port de Stora, la ville était appelée Rusicade (en latin Rusicada) à l'époque romaine, un nom phénicien qui signifierait Cap des Cigales[réf. nécessaire] ou Promontoire du feu (Rus el Ucadh en punique ou Râs el Wakaḏ en Arabe), une probable allusion à l'existence d'un phare sur l'un de ses promontoires donnant sur le golfe de Stora, l'antique Sinus Numidicus. C'était l'une des quatre républiques municipales autonomes de la province romaine d'Afrique, cité du littoral méditerranéen et principal débouché maritime de la Numidie.

      11- Souk Ahras

      Souk-Ahras est extrait de deux mots : l'arabe souk (سوق) qui signifie « marché » et le berbère chaoui ahras « lion » (en raison de la présence de ces animaux jusqu'en 1930 dans ses forêts), donnant ainsi "le marché des lions".
      Ville natale de Saint Augustin (né le 13 Novembre 354), évêque d'Hippone, Souk-Ahras a joué un rôle important dans l'histoire politique et culturelle de l'Algérie en raison de sa position stratégique. Carrefour des civilisations numide, puis romaine et enfin berbère elle fut le lieu de fortifications militaires (Madaure, Tifèche, Khemissa...) que de centres urbaines. Pendant la colonisation française, elle est devenue une importante ville commerciale assurant les échanges entre le sud, le nord-est algérien et la Tunisie. Pendant la révolution, elle a abrité dans les djebels des Ouled Bechiah une base autonome des différentes Wilayas de l'Armée de Libération Nationale, appelée Base de l'Est. A l'indépendance, elle est entrée en déclin malgré le fait qu'un grand nombre des dirigeants politiques et militaires du pays en étaient originaires.

      12- Setif

      Sétifis de l’epoque romaine…le nom de Sétif est un mot berbère dont la racine signifie 'Noir', allusion à la fertilité de ses terres. Sétif faisait partie du royaume des Messasyliens et en l'an -225. elle était la capitale d'un royaume berbère, titre qu'elle perdit lorsque Juba lui préféra Cherchell. C'est près de Sétif que Jugurtha livra une grande bataille à Marius.

      13- Bejaïa

      Béjaïa en arabe Vgayet en kabyle (arabe kabylisé), Bougie étant l'ancien nom français de la ville (la bougie tire son nom de la ville), Vaga des phéniciens (les ronces, en libyco-berbère) puis Saldae au temps des phéniciens.
      D'abord connue en Europe grâce à la qualité de ses chandelles faites de cire d'abeille auxquelles elle a donné son nom, Bougie a également joué un rôle important dans la diffusion des « chiffres arabes » en Occident.

      14- Mascara

      Mascara est une ville tribus zénètes et principalement la région des Béni Rached, tribu berbère zénète.
      Vers le Xe siècle, les Banou Ifren fondent Ifgan ou Fekkan au nord-est de Mascara après avoir détruit la ville d'Oran dans la guerre contre les Fatimides. Les Maghraouas occupent Mascara à la même époque.

      Ibn Khaldoun a séjourné au Sud de Mascara dans le château qui appartient à Ibn Selama. C'est en ces lieux que Ibn Khaldoun commence l'écriture de son livre El Mokadema (Les Prolégomènes).

      15- Wargla

      La ville de Ouargla, à 128 mètres d'altitude, se situe à 190 km à l'est de Ghardaïa, 160 km au sud-ouest de Touggourt, 388 km au sud de Biskra.
      Les habitants du Ksar (ancienne ville), appelés les Ouarglis, sont essentiellement de souches [Amazigh : Iznagen].

      Une vraie capitale du désert, entourée de cinq petites oasis : BeniThour, Sidi Khouiled, Chott, Rouissat, Said Otba et N'goussa. On évalue à environ un million le nombre de palmiers. Les oasis sont irriguées à partir de puits artésiens d'une profondeur moyenne de 60 mètres ; on en compte plus de 800 dans la région.
      Ouargla se situe au sud-est de l'Algérie, à 800 km de la capitale Alger, la région la plus célèbre est 'Gharbouz' en ouargli 'Foundou', et la nouvelle région Khadra.

      Touggourt : mot amazigh qui signifie les portes, est une ville d'Algérie dans la wilaya d'Ouargla.
      Dernière modification par Vollens, 05 janvier 2011, 00h38.

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      • #4
        16- Ghardaïa

        Ghardaïa tire son nom du mot amazighe tagherdayt (Tarerdayt). Aujourd'hui capitale du Mzab. Sa date supposée de sa fondation est 1228. C'est une cité (Aγerm) de type ksourien, son architecture traditionnelle a largements inspiré l'œuvre de Le Corbusier.
        le toponyme « Ghardaïa », comme d’ailleurs ceux de la région amazighe du Mzab (Tajnint « El Atteuf », At Mlichet « Melika », At Izğen « Beni Isguen », At Bunur « Bounoura », Bergan « Berriane » et Iger'r'ar'en « Guerrara »), n’est en effet, depuis la période coloniale française, que la déformation de la forme amazighe authentique « Taγerdayt » que l’on doit pas confondre avec taγerdat/taγerdayt, féminin de « aγerda = souris ». Ces ressemblances existent bel et bien en langue amazighe, dans toutes ses variantes.

        oasis située au centre de l'Algérie; elle est le chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa. C'est la capitale de la Vallée du Mzab. La ville est peuplée de 170 000 habitants. La ville fait partie du patrimoine mondial et elle est considérée comme site touristique en Algérie
        La wilaya de Ghardaia (Tarerdayt-en Mozabite) se compose des 7 villages les plus anciens : Tajnint (El Ataf) At Bunur (Abou Noura) Taγerdayt(Ghardaia) (chef-lieu de wilaya) At Igden (Beni Isguen) At Mlichet (Malika) Beryan (Berriane) (Gourara)
        Berriane (dont Beryan est l'origine toponymique) fut construite en 1679. Elle est la porte des villes du Mzab. Elle est la ville du M'zab qui connaît les plus de frictions entre les arabes hillaliens et les berbères Mozabite


        17- M’sila

        M'Sila a été fondée en 925 par les Sanhadja
        En 1007, Hammad Ibn Bologhine, adjoint des Zirides pour le Maghreb Central, qui fut gouverneur de M'Sila, obtint de ceux-ci la faveur de se construire une capitale, la Kalâa. Il peuple celle-ci en procédant au transfert des habitants de M'Sila et Hamza après avoir détruit ces deux cités.

        18- Ain Temouchent

        Le lieu tire son nom de l'arabe aïn (« source »), et du berbère ouchent (« la chacale »), ce qui donne « la Source de la chacale » ; en latin, on l'appelait Albulae, mais son nom ancien avant
        l'occupation Romaine était Sufat (origine Phénicienne). La "ville" fut créée en l'an 119 sous le règne de l'empereur romain Hadrien (création d'un poste militaire du nom de Proesidium-Sufative sur ordre du procurateur Seius Avitus

        Syphax (250 - 202 avant J.-C) fut un roi de la Numidie occidentale (de 213 à 202 avant J.-C), dont la capitale était Siga (actuelle Aïn-Témouchent) [1] en Algérie.

        19- Medéa


        Médéa serait l'ancienne station romaine de Medix ou ad Médias,
        ainsi appelée parce qu'elle était à égale distance de Tirinadi (Berrouaghia) et de Sufnsar (Amoura).

        Médéa était la capitale du Titteri ; un bey, adjoint du Dey d’Alger, résidait.

        Le beylik du Titteri (chef-lieu Médéa) a été institué en 1548. Le dernier bey Mostéfa Boumezrag le dirigea de 1819 à 1830, date de l’arrivée des Français. En 1837, après le traité de Tafna, Abd El-Kader en fit une de ses capitales


        20- Blida


        On estime la fondation de Blida en 1535 par les Morisques, ils transformèrent alors les terres incultivables en vergers grâce aux plantations d'orangers. Le marabout Sidi Ahmed Ben Youcef, selon la tradition orale, s'écria en contemplant la ville : « On t'appelle El-Blida (petite ville), je t'appelle El-Ourida (« la petite rose ») ». La région de Blida, de par sa situation stratégique sur le flanc des montagnes de l´Atlas tellien, fut convoitée par plusieurs conquérants de passage : les Romains, les Arabes, les Français, sur un fond de population Berbères.

        La prospérité vint avec la venue des Ottomans et la ville devint une sorte de lieu de repos et de prédilection des seigneurs enrichis et souverains turcs d'Alger, qui aimaient venir se reposer et se délasser, et visiter le palais Turc à Sidi Yaacoub. Les Ottomans bâtissent des portes monumentales à chacune des entrées, Bab el Dzair, Bab el rahba, Bab el Sebt, Bab el Zaouia, et Bab el Kouikha. Leurs portes n'existent plus malheureusement de nos jours. Durant cette régence turque, Blida devint une cité de plaisirs pour les janissaires d'Alger, et Blida fut appelée « Blida la reposante ». En 1817, une épidémie de peste a fait 70 à 100 morts par jour durant un an. La population était de 7000 habitants. Le 5 mars 1825 dans l'après-midi un tremblement de terre a ensevelit la moitié de la population soit près de 3000 personnes. La population s'est réfugiée à Montpensier qui était alors au nord de Blida. L'agha Yaya fit reconstruire la ville plus au nord.
        Dernière modification par Vollens, 05 janvier 2011, 00h44.

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        • #5
          21- Tissemsilt

          village berbère qui se nommait Thassemsilt, signifiant « Coucher du soleil » ou bien « Passage de soleil ».

          23- Guelma

          appelée autrefois Calama ou encore Malaca, ville numide et fut importante sous le règne de Massinissa. Des inscriptions libyques trouvées à Guelma prouvent que la région a été civilisée bien avant l'arrivée des Carthaginois ou des Romains; des mentions latines attestent que Guelma portait déjà le nom de « Calama », bien que ce nom soit probablement d'origine phénicienne. L'histoire de Guelma est riche en évènements, et son territoire est parsemé de sites d'une étonnante originalité.


          24 - Collo (El Koll)

          Chullu (aujourd'hui Collo, province de Skikda, Algérie) est une colonie portuaire puis un municipe romano-numide de l'époque césarienne qui dépendait de ce que Pline appelle au Ier siècle la colonia Cirta Sittianorum avec Rusicade, Milev et Cuicul dans ce qui constitue un territoire autonome de la nouvelle province d'Africa Nova. Collo est une ville côtière située au nord-est de l'Algérie. Elle se trouve au pied d'El-Djarda, sur le littoral, dans une baie du nom de La Baie des Jeunes filles.

          C'est avant tout un massif montagneux et particulièrement modifié par l'érosion.

          25- Tizi-Ouzou

          Le nom de la ville vient du tamazight Tizi Uzezzu. Sa prononciation sous forme contractée [TIZUZZU] est très répandue. Son nom signifie «le col des genêts » en tamazight. La vocale "W-ezzu" provient de la phonétique arabe " تيزيوزو ". La transcription latine qui demeure adéquate est celle du français.
          Plusieurs expressions sont utilisées afin de parler de la ville de Tizi-Ouzou. Par exemple la ville des genêts ou bien alors la capitale du Djurdjura.


          26- Tigzirt

          île en berbère, est une ville côtière de Kabylie (Algérie) se situant à 136 km à l’est d’Alger et à 35km de Tizi-Ouzou, chef-lieu de la wilaya.

          Tigzirt est fondée sur la partie Sud d’une ancienne ville romaine appelée Imonium. On suppose que la ville d'Iomnium aurait été construite entre 145 et 147 av. J.-C. À cette époque la ville n'était constituée que d'un tout petit port et d'une caserne.

          Au IIIe siècle, l'empereur romain d'origine berbère Septime Sévère confia à Julius Félix, notable de l'actuelle Dellys, les constructions liées à l'extension de la ville. Cette extension démarre avec la construction d'un temple, ce qui aura pour effet d'attirer de nombreux habitants.

          27- Ténes


          la ville s'appelait kartennas, du phénicien "kart" ville et du nom du lieu ennas , on a longtemps cru que c'était le nom de la rivière , la racine "ns" voulant exprimer en amazigh ancien l'idée de passer la nuit dans un endroit, bivouaquer...le nom kartennas voulant dire 'la ville du bivouac' car les phéniciens au début de leurs conquête ne passaient que la nuit au nord du plateau de Ténès, car craignant la navigation nocturne et ses dangers, et s'approvisionnaient en eau potable dans les nombreuses sources de ce nouveau comptoir.

          28- Adrar

          Le nom de la ville signifie « pierre,rocaille,mont » en berbère. Adrar se prononce localement Adghagh (« rocaille » en berbère), c'est la transcription française qui en a fait Adrar. Il s'agit probablement d'un traitement linguistique particulier appelé confusion sémantico-formelle (propre à la zone berbérophone méridionale), plutôt que d'un traitement phonétique particulier (r/gh).


          29- Khenchla

          Ancienne Mascula qui est une ancienne capitale militaire de la Numidie du sud ou Numidia Militaria, elle fut toujours le siège de combats et de guerres dans les Aures avec les Romains. À la fin du 5e siècle le Djbel Djaafa était le château du roi Yabdas. Au début du 7e siècle, face à l'arrivée des Arabes, Baghaï bâtit le château de la Kahela.

          La ville fut appelée Khenchela du nom d'une fille de la reine Dihya ( Kahena ou Kahina ) après l'arrivée de l'Islam. C'est l'équivalent et l'origine d'Angela. Khenchela est dite aussi Khenshala ou Hansala selon les documents. Khen ou Hen signifie colombe, oiseau ou poule, et Chela, Shala ou Sala signifie la paix (Shalam, Salam, Salomon, Salim...etc). Khenchela signifie la messagère de la paix ou Angela


          30- Bordj Menaiel

          de l'arabe برج - burj, « tour » et du berbère imnayen, « cavaliers » est une ville d'Algérie, chef-lieu commune, et de daira rattachée à la wilaya de Boumerdès, à 30 km à l'Est du chef-lieu et à 32 km de Tizi-Ouzou, se situant à l'ouest de la Kabylie.
          Jusqu'à un passé récent des écuries recevant des chevaux, mulets et autres baudets ont existé. Lors de la présence française, la ville était surnommée la ville des Coquelicots. Cette ville est très proche du village de Aïn El Hamra.

          La ville a été construite par les Turcs. Elle est restée habitée par près de 40 000 habitants. Lors du tremblement de terre du 21 mai 2003, de nombreuses constructions furent détruites, notamment la mosquée, l'une des plus grandes d'Algérie.
          Dernière modification par Vollens, 05 janvier 2011, 00h53.

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          • #6
            31- Mila

            Elle fut l’un des quatre grands castella qui assuraient la protection de Cirta Regina (Constantine) aux côtés de Rusicade (Skikda), Chullu (Collo) et Cuicul (Djemila) ; cette ville a pris plusieurs noms dans sa longue histoire. La mémoire écrite retient entre autres ceux de Milev, Milovitana, Mulium, Molium, Médius, Milo, Milah et finalement Mila. Cette région a connu la naissance du grand roi Sari rouachedois.


            Dans la guerre contre les Vandales, Mila fut conquise par Bélisaire. Justinien y construisit de grands monuments à pierres taillées dans les montagnes environnantes. Des aqueducs et de vastes jardins apparurent. La ville est d’ailleurs jusqu’à présent parsemée de jardins. La cité conserve encore des pans de murs ou de colonnes de la vieille cité romaine.


            Milev fut affublée de l’épithète de «Reine des céréales et du lait ». Léon l'Africain , géographe arabe du XVIe siècle, converti au christianisme sous le pontificat de Léon X, affirme qu’elle fut construite par les Romains et se trouve à 12 milles de Constantine ; distance certes inférieure à l’actuelle, même si elle n'en est pas tellement éloignée. Le géographe parle du mur qui entoure Mila.

            La ville fut également le siège de deux conciles chrétiens tenus en août 402 et octobre 416, le dernier par Saint Augustin ; elle fut la patrie du grand évêque africain Optat de Milève, qui combattit le donatisme, et comportait au moins une basilique chrétienne. La christianisation de la région s’est faite à grande échelle après la défaite des Vandales par les Byzantins.

            32- Tiaret

            en Berbère : Tihert « la lionne », Tahert Capitale des Rostemides. fondée en 787 par Ibnou Rostom

            33- Tipaza

            Les Phéniciens y ont fondé un comptoir vers le Ve siècle av. J.-C. : c'est de cette origine que la ville tire son nom qui signifie « lieu de passage » ou « escale ». Mais le plus plausible, Tipasa est la déformation du mot berbère "Tafsa" qui signifie le grès ou la pierre calcaire, toujours en usage dans beaucoup de régions du Maghreb.

            La ville connaît son essor sous le roi numide Juba II et devient avec Caesaria (actuelle Cherchell) l'un des foyers de la culture gréco-romaine en Afrique du Nord. Tipasa avait alors le type de la ville punique car elle se situait dans l'aire d'influence de Carthage.

            34- Laghouat

            Laghouat, El-Aghouat ou El-Arouat selon les transcriptions latines utilisées à différentes époques de l’histoire de la ville, est une appellation poétique qui tire son origine de la nature et de la configuration même de la région. Elle signifie tout à la fois : « maisons entourées de jardins »

            La naissance de la ville de Laghouat remonte au début du XIVe siècle. Mais Ibn Khaldoun a signalé l'existence vers le XIe siècle ou XIIe siècle d'un qaçr (ville ou village entouré d'un mur en pierre pour la protection contre les invasions) dans un site qui semble être celui de la ville actuelle, abritant une faction des Béni-Laghouat, branche de la célèbre tribu berbère des Maghraouas.

            Cette tribu a régné entre 1058 à 1067. Laghouat est fils de Yusef b. Ali. Sa femme est Zaineb la Nefzawienne. Lorsque les Almoravides prirent Tadla, Laghouat se réfugie Chez Temim de la tribu des Banou Ifren Hakem de Salé. Mais, les Almoravides attaquent Salé et tuent Laghouat. Après Youssef Ibn Tachfin se marie avec Zaineb de la tribu des Nefoussas (Zénète).

            35- Relizane

            du berbere Ighil Izane

            36- Illizi

            Le mot Illizi signifie Adolescent en berbère.

            37- Bouira


            La ville de Bouira fut érigée en bourgade, sous le nom de « Coligny », en 1872 (arrêté de création du 7 juin 1872) . Ce nom lui fut donné à l'occasion du troisième centenaire de la mort de Gaspard II de Coligny, amiral de France, l'un des membres les plus célèbres de la maison de Coligny.

            Selon certaines versions, le nom donné au bourg de Bouira est lié à l’existence d’un puits utilisé lors de la halte des caravaniers.
            Dernière modification par Vollens, 05 janvier 2011, 01h01.

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            • #7
              Chlef.

              ville algérienne dont le nom fut renommé après le tremblement de terre de 1980 parce que les saoudiens ont exigés et subordonnés leur aide à que son nom El-Asnam soit changé, parce que statue c'est hlam :22:
              "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
              W.C

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              • #8
                orléanville

                ...salam... et, d'où provient et que signifie El-Asnam,...Ech-Chleff c'est le cours d'eau qui traverse la ville 02...

                merci...
                ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                • #9
                  les idoles

                  EL ASNAM

                  Histoire de cette cité commence au premier siècle de I'ère chrétienne lorsque les remains s'installent dans la vallée du chellif, Ils fondèrent CASTELLUM- TINGITANUM, ville de garnison au croisemcnt de deux pénétrations. La voie Est-Quest de la Mauritanie césarienne à la Mauritanie Tingitane, la voie Nord-sud de CARTENAE (Tenes)
                  En 324 AP/JC. sous le règne de CONSTANTIN LE GRANT) époque ou la religion chrétienne s'impose, une grande Basilique décorée de mosaïque a été construite. Elle contient la mosaïque du labyrinthe avec au centre les mots SANCTA ECLASIA » la Sainte église. Cette Basilique découverte en 1843 par le commandant Triper contient les restes de I’évêque Sainte Réparatus. Après le départ des Romains et le passage des vendales, la ville revient a la grande tribu des MAGHRAOUA.Le nom d'EL-ASNAM (les Idoles) lui a été donné vers le milieu du 15 ème siècle.
                  Durant l'époque turque, la région soumit et répartit entre plusieurs circonscriptions administratives (Dar El Soltan pour Ténes et la côte , Beylick du Titteri pour la partie Est beylick de l'Ouest pour le reste avec le Kahlifa du Cheliff•).
                  voilà, parce que les idoles, les statues n'ont pas plus à d'autres
                  "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
                  W.C

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                  • #10
                    au pluriel

                    ...merci pour la réponse et, pour cette wilaya, les statues, ont donc été "un sens" et un futur aux idoles...

                    ...Salam, merci...
                    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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