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    SELON LE MINISTÈRE DES FINANCES
    L’inflation plus élevée cette année

    La loi de finances 2011 est entrée en vigueur. Elle prévoit des dépenses de l’ordre de 6 000 milliards de dinars et aussi des mesures de soutien au développement de certains segments de l’économie. Le directeur général de la prévision et des politiques au ministère des Finances, M. Abdelmalek Zoubeidi, était hier l’invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, émission animée par Souhila Elhachemi, pour débattre du contexte économique dans lequel se sont dessinés les contours du budget de l’Etat. Synthèse…
    Lyas Hallas – Alger (Le Soir) –

    Deux facteurs fondamentaux ont ainsi pesé dans la décision du gouvernement : l’accroissement des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l’encours des réserves officielles de change. «Nous disposons d’une assise financière confortable. Les disponibilités financières du FRR ont atteint, fin décembre 2010, 4 800 milliards de dinars, soit un accroissement de 500 milliards par rapport à fin décembre 2009.
    Pour les réserves officielles de change, nos capacités d’importation en d’autres termes, la Banque d’Algérie n’a pas encore publié le chiffre exact, mais je pense qu’elles tournent autour de 155 milliards USD. Une manne qui nous permet de conduire le programme 2011 dans des conditions plutôt favorables», se félicitera- t-il. Le recours au Fonds de régulation des recettes indique, néanmoins, un déséquilibre budgétaire. «Le déficit existe, c’est vrai. Il est lié à l’expansion des dépenses d’équipement », a affirmé M. Zoubeidi. Et de justifier : «Le FRR nous permet d’éviter l’endettement, mais ça ne menace nullement l’équilibre budgétaire du moment que le budget est établi sur la base d’un baril de pétrole à 37 USD.
    Puisque, si nous prenons en compte toute la fiscalité pétrolière recouvrée, nous pouvons dire que nous ne sommes pas en déficit, nous sommes plutôt dans une position excédentaire. Les ressources de ce fonds nous donnent une marge de sécurité pour l’avenir.» Or, il est constaté un recours abusif aux réévaluations des projets et l’investissement d’une telle masse d’argent exige l’établissement de garde-fous pour rationaliser son utilisation, éviter le gaspillage, anticiper contre les dérapages et la corruption.
    «La réévaluation intervient pour deux raisons : soit à cause de l’immaturité du projet, soit à cause de l’évolution imprévisible des prix des matériaux entrant dans sa réalisation. Dans ce sens, le gouvernement a révisé la réglementation y afférente et depuis 2009, l’inscription des projets se fait en deux temps. L’étude dans une première étape. Ensuite, la réalisation proprement dite du projet, après la validation de l’étude.
    Encore, si la réévaluation dépasse les 15%, l’arbitrage est porté devant le Conseil des ministres, ce qui constitue une autre contrainte pour l’ordonnateur financier», soutiendra-t- il. S’agissant de la consommation des crédits alloués, M. Zoubeidi a précisé que les budgets de fonctionnement sont consommés à 100%. Ce n’est pas le cas en termes d’équipement et le Trésor public ne paye réellement que 2000 milliards de dinars par an, en moyenne. Il préviendra, sur un autre plan, contre une inflation élevée en 2011. «Après le pic de 2009 (5,7%), nous sommes parvenus à stabiliser le taux d’inflation autour de 4% en 2010.
    Cependant, nous assistons actuellement à une flambée des prix des produits de base sur les marchés internationaux, ce qui engendrera une inflation plus élevée cette année», avancera-t-il. «A mon avis, cette tendance haussière est due à la croissance des pays émergents comme la Chine. La création des richesses dans ces pays a changé le mode de vie des populations et a augmenté, en conséquence, la demande sur ces produits », analysera-t-il. Dans le même contexte, il rassurera que le gouvernement continuera à soutenir les prix du blé et du lait et le consommateur algérien n’a pas à s’inquiéter de ce côté-là. «Le gouvernement soutient certains produits mais pas tous. La hausse des prix affectera des produits comme l’huile et les légumes secs, à titre d’exemple», dira-t-il.
    Le gouvernement a également supprimé, selon M. Zoubeidi, l’IRG et l’IBS sur la production et la collecte du lait. «Le gouvernement entend baisser la pression fiscale sur les entreprises algériennes. Il vise l’augmentation des capacités des entreprises algériennes à s’autofinancer et à drainer les activités informelles vers les circuits légaux. De même – l’affrètement de navires étant très coûteux en devises –, le gouvernement, indiquera-t- il, a exonéré de la TVA les acquisitions des navires de transport de marchandises et ce, pour encourager la création de compagnies maritimes.
    L. H.
    Le soir DZ
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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