La balance commerciale du Maroc reste déficitaire. C’est ce que révèlent les chiffres publiés ce lundi 3 janvier 2011 par l’Office des changes au titre des onze premiers mois de l’année écoulée. Ce déficit, évalué à plus de 138 milliards de dirhams (MMDH) contre 135 MMDH à la même période en 2009 aurait pu être plus abyssal, n’eut été les exportations de phosphates.
De janvier à novembre 2010, les échanges extérieurs du Maroc avec le reste du Monde ont connu un déficit de 138 MMDH, contre 135 MMDH à la même période un an plus tôt; soit une augmentation de 2,3%. Cette hausse s’explique principalement par la facture des dépenses énergétiques. En effet, celles-ci ont bondi de 33,2% s’élevant à 64,7 MMDH fin novembre 2010. Les importations de pétrole brut à elles seules se chiffrent à 22,1 MMDH, soit une augmentation de 11,5%.
Du côté des exportations et importations de marchandises, la tendance générale n’est pas non plus favorable. Certes les exportations ont connu une augmentation de 26,7% entre novembre 2009 et novembre 2010 (passant à plus de 104 milliards à 132 milliards), mais les importations suivent également la même tendance haussière. Leur hausse s’élève ainsi à 12,9% dans la même période, se chiffrant à plus de 270 milliards de dirhams fin novembre 2010, contre un peu plus de 239 milliards de dirhams un an auparavant.
Les secteurs qui rapportent
Mais malgré l’augmentation générale du déficit de la balance commerciale, force est de constater qu’il y a des secteurs qui sortent la tête de l’eau. C’est le cas notamment de celui des phosphates. En effet, le Royaume, qui détient un peu moins de la moitié des réserves mondiales de phosphates, chiffre ses exportations durant les onze premiers mois de l’année passée à plus de 32 MMDH, contre 17 MMDH un an plus tôt, soit un grand bond de 88% !
Les échanges de services suivent également la même tendance haussière. Ils ont enregistré un excédent de 41,69 MMDH à la fin du mois de novembre 2010, contre 41,83 fin novembre 2009. Les indicateurs sont également au vert en ce qui concerne l’habillement et le textile où les performances atteignent 3,1% de plus par rapport à 2009, se chiffrant à pas moins de 22,2 MMDH.
Les MRE, également à la rescousse
Par ailleurs les recettes des Marocains résidant à l’étranger (MRE) permettent à la balance des paiements du Royaume de limiter les dégâts. Durant la période prise en compte, ces recettes se sont rallongées à 49,66 MMDH, contre 46,05 MMDH un an avant, soit une progression de prés de 7,8%. A côté des transferts des MRE, il faut également compter sur les investissements et prêts privés étrangers qui ont connu une hausse de 5,4% atteignant ainsi les 26 milliards de dirhams, contre 24,84 l’année précédente.
Oumar Baldé
De janvier à novembre 2010, les échanges extérieurs du Maroc avec le reste du Monde ont connu un déficit de 138 MMDH, contre 135 MMDH à la même période un an plus tôt; soit une augmentation de 2,3%. Cette hausse s’explique principalement par la facture des dépenses énergétiques. En effet, celles-ci ont bondi de 33,2% s’élevant à 64,7 MMDH fin novembre 2010. Les importations de pétrole brut à elles seules se chiffrent à 22,1 MMDH, soit une augmentation de 11,5%.
Du côté des exportations et importations de marchandises, la tendance générale n’est pas non plus favorable. Certes les exportations ont connu une augmentation de 26,7% entre novembre 2009 et novembre 2010 (passant à plus de 104 milliards à 132 milliards), mais les importations suivent également la même tendance haussière. Leur hausse s’élève ainsi à 12,9% dans la même période, se chiffrant à plus de 270 milliards de dirhams fin novembre 2010, contre un peu plus de 239 milliards de dirhams un an auparavant.
Les secteurs qui rapportent
Mais malgré l’augmentation générale du déficit de la balance commerciale, force est de constater qu’il y a des secteurs qui sortent la tête de l’eau. C’est le cas notamment de celui des phosphates. En effet, le Royaume, qui détient un peu moins de la moitié des réserves mondiales de phosphates, chiffre ses exportations durant les onze premiers mois de l’année passée à plus de 32 MMDH, contre 17 MMDH un an plus tôt, soit un grand bond de 88% !
Les échanges de services suivent également la même tendance haussière. Ils ont enregistré un excédent de 41,69 MMDH à la fin du mois de novembre 2010, contre 41,83 fin novembre 2009. Les indicateurs sont également au vert en ce qui concerne l’habillement et le textile où les performances atteignent 3,1% de plus par rapport à 2009, se chiffrant à pas moins de 22,2 MMDH.
Les MRE, également à la rescousse
Par ailleurs les recettes des Marocains résidant à l’étranger (MRE) permettent à la balance des paiements du Royaume de limiter les dégâts. Durant la période prise en compte, ces recettes se sont rallongées à 49,66 MMDH, contre 46,05 MMDH un an avant, soit une progression de prés de 7,8%. A côté des transferts des MRE, il faut également compter sur les investissements et prêts privés étrangers qui ont connu une hausse de 5,4% atteignant ainsi les 26 milliards de dirhams, contre 24,84 l’année précédente.
Oumar Baldé
Commentaire