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Benbouzid annonce une nouvelle loi pour l’éducation avant fin 2006

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  • Benbouzid annonce une nouvelle loi pour l’éducation avant fin 2006

    .....La nouvelle loi pour l’éducation ne permet "Ni deuxième session ni rachat pour le Bac"

    Composé de plus de 103 articles, le dit projet de loi, qui remplacera l’ordonnance 76 régissant le secteur de l’éducation qui, elle, contenait 86 articles, est selon le ministre "ouvert".

    Une nouvelle loi régissant le secteur de l’éducation, sera soumise très prochainement au Conseil du gouvernement et ensuite au Conseil des ministres. C’est ce qu’a déclaré Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale, lors de la rencontre organisée hier à l’Institut national des recherches dans l’éducation, dont la séance a été consacrée aux 55 nouveaux programmes d’enseignement, prévus d’application dès la rentrée scolaire prochaine 2006/2007, dans les trois classes de la réforme, à savoir 4e année primaire, 4e année moyenne et 2e année secondaire. Sans vouloir anticiper la décision du gouvernement, le premier responsable du secteur a fait savoir que le projet de loi en question est fin prêt et fait l’objet de débats car il a été soumis il y a trois jours de cela à l’ensemble des départements ministériels pour étude. "J’espère, a-t-il dit, que la loi sera promulguée avant la fin de l’année en cours", soit avant la rentrée scolaire. Composé de plus de 103 articles, ledit projet de loi, qui remplacera l’ordonnance 76 régissant le secteur de l’éducation qui, elle, contenait 86 articles, est selon le ministre "ouvert". Le projet de loi englobe toutes les dispositions générales d’orientation et de gestion liées aux secteur et les actions fixées en perspective. D’une façon générale, le projet de loi s’articule sur trois axes primordiaux, a lancé Benbouzid, avant de préciser qu’il s’agit en premier lieu d’instaurer l’obligation de l’éducation pour tous. D’ailleurs, profitant de l’occasion, ce dernier a réitéré que toute personne refusant de scolariser son enfant est passible de poursuites judiciaires. Pour ce qui est des deux autres axes, le ministre a indiqué qu’ils sont liés à la qualité de l’enseignement et au rôle des parents d’élèves. D’après lui, ces derniers doivent s’impliquer désormais et participer constamment dans l’éducation de leur progéniture. Cela étant dit, le projet de loi constituera le cadre réglementaire qui régira un secteur en pleine réforme.

    Seule la 6e aura une deuxième session
    La question est tranchée et elle est irréversible. Le ministre de l’éducation, lors d’un point de presse, a une fois de plus, coupé court à toute éventualité d’instaurer une deuxième session et même le rachat que ce soit pour le Bac ou pour le BEM. "Ce n’est pas à l’ordre du jour", a –t-il dit avec fermeté, avant d’assurer que "tous les moyens nécessaires ont été déployés et les préparatifs pour les examens de fin d’année sont achevés depuis longtemps". Benbouzid a, en revanche, souligné qu’il serait possible d’organiser une deuxième session pour l’examen de 6e, question de donner une chance aux élèves recalés n’ayant pu avoir la note exigée. "C’est en quelque sorte une méthode de remédiation pédagogique", explique le ministre car, enchaîne-t-il, "il est extrêmement interdit de renvoyer un élève, quoi qu’il fasse, avant l’âge de 16 ans".


    Les nouveaux manuels disponibles dans les écoles avant le départ en vacances
    Les élèves peuvent se procurer leurs livres de la prochaine année scolaire avant la sortie pour les vacances d’été. A en croire le ministre, tous les manuels seront disponibles au plus tard la fin juillet prochain au niveau de tous les établissements scolaires. En termes de chiffres, le ministre a indiqué qu’eu égard aux nouveaux programmes qui seront introduits pour les classes de la réforme dès l’année prochaine, au nombre de 55, dont 12 pour le primaire, 14 pour le moyen et 29 pour le secondaire, pas moins de 45 millions de nouveaux livres vont être réalisés dans les délais fixés par le département de Benbouzid. Ce dernier a donné instruction à ses responsables d’accélérer les travaux et de lui soumettre un canevas de manuels réalisés en 15 jours au maximum. D’après lui, 34 % sont d’ores et déjà acheminés vers les établissements scolaires, le reste sera élaboré dans trois mois. "La couverture sera assurée à 100% à l’échelle nationale", rassure le ministre. Plus loin, ce dernier souligne que l’acquisition des manuels est obligatoire pour tous les élèves. Il n’est plus question désormais de tolérer que les élèves passent leur année scolaire sans livres d’autant plus que ces derniers sont disponibles, puisque 30 % des manuels ont été invendus. "Il faudrait tirer leçon de nos erreurs faites par le passé de ne pas mettre à la disposition des élèves suffisamment de livres. Ces derniers doivent avoir les mêmes moyens et les mêmes chances de réussite dans leurs études". Pour les nécessiteux, le ministre a indiqué qu’il va proposer au gouvernement de réallouer le budget de 6 milliards de dinars dégagé sous le libellé de la location scolaire. "Je vais demander que les 2 000 DA octroyés pour l’achat des fournitures scolaires soit exclusivement utilisé pour l’acquisition des manuels". L’orateur a indiqué que dans ledit projet de loi portant sur l’éducation, la question des manuels scolaires et parascolaires à été inscrite, soulignant à l’occasion qu’aucun livre ne sera utilisé dans les écoles sans qu’il soit homologué, donc autorisé. Sur ce même registre, le directeur du secteur primaire a souligné que certains livres réalisés ont été homologués. D’autres, par contre, ont été refusés tels les livres de musique des 1ère et 2e années primaires et d’histoire de la 3e année primaire pour "non-conformité aux aptitudes des enfants". Par ailleurs, Benbouzid a informé que la décentralisation des programmes n’est pas inscrite à l’ordre du jour. Ces derniers sont élaborés sans "état d’âme" et "sans servir ni la gauche ni la droite mais conformément à la Constitution de la République", allusion faite à ceux qui l’ont critiqué concernant l’annulation de la branche de la chariaâ.


    Un cahier des charges pour les crèches et les jardins d’enfants
    Tout comme les écoles privées, les jardins d’enfants seront soumis, dès que le projet de loi sera adopté, à un cahier des charges défini par le département de Benbouzid.
    Ce dernier insiste que les crèches seront tenues elles aussi d’appliquer le programme national qui sera arrêté pour les préscolaires. Une concession est faite, par contre, pour la langue d’enseignement. "Le programme du préscolaire est de notre ressort, mais pas la langue". 100 000 enfants sont pris en charge actuellement dans le préscolaire. Ce chiffre grimpera à 630 000 en 2008 dont 80% seront pris en charge par l’Etat et 20% par le privé, dit encore le ministre, en précisant que 23 000 enseignants, constituant un surplus dans le primaire, seront recyclés pour le préscolaire. Avant de passer à d’autres sujets, le ministre a indiqué qu’une liste des écoles privées agréées sera rendue publique avant la fin de l’année en cours. Par ailleurs, le ministre a souligné qu’il est prêt à les aider mais sans complaisance. La promesse est également faite pour les enseignants du secteur public. Benbouzid a annoncé qu’"il travaille avec intelligence avec les syndicats et représentants des enseignants” dans l’optique de trouver un terrain d’entente. Cependant, il a réaffirmé que la question salariale ne peut être étudié, que dans le cadre de la tripartite.


    Aucun terroriste n’a demandé sa réintégration
    Au sujet de la réintégration des enseignants terroristes ayant rejoint le maquis puis libérés dans le cadre de la réconciliation nationale, dans les écoles, le ministre, embarrassé, a répondu que le "tri sera fait d’une manière à préserver nos écoles car nous ne pourrons autoriser une personne qui a fait du mal à l’école pour être réintégrée par la suite". Sur cette question, le ministre a indiqué qu’ "il sera intransigeant", lançant en conclusion qu’aucun des cas sus-cités au nombre de 300 n’a demandé sa réintégration.


    - La dépêche de Kabylie

  • #2
    Bonne nouvelle, ésperons que cette nouvelle loi va donner un nouveau souffle au secteur de l'éducation en Algérie.

    Commentaire

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