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Transplantation d'organes « créés en laboratoire »

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  • Transplantation d'organes « créés en laboratoire »

    Une percée dans le domaine médicale, des chercheurs américains ont implanté des vessies développées à partir des propres cellules des personnes en attente d'un organe (( pour sept patients)).

    Cette technique (premiere de son genres dans le domaine pratique médical ) permet de limiter les risques de rejet par le receveur, et aussi de remplacer des organes endommagés sans avoir recours à des donneurs.

    Son role et son exploitation doit etre limitee aux besoins.

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    Les organes du futur

    Première: des médecins ont reconstruit un organe humain

    BRUXELLES Pour la première fois au monde, des scientifiques ont pu reconstruire un organe humain complexe - en l'occurrence la vessie- chez sept jeunes patients atteints d'une malformation congénitale extrêmement grave. Pour ce faire, ils ont utilisé des tissus de vessie prélevés chez ces patients, cultivés ensuite en laboratoire, avant d'être greffés sur ces mêmes malades. Une avancée qui donne à entrevoir la possibilité, à terme, de réparer d'autres organes, comme le pancréas ou le coeur.

    Jusque-là, seuls de simples tissus humains (la peau, les os ou le cartilage) avaient pu être produits en éprouvette. C'est la première fois qu'un organe plus complexe a pu être remplacé par du tissu cultivé en laboratoire à partir des propres cellules du patient.

    «Ce résultat suggère que la culture tissulaire pourrait être une solution à la pénurie de dons d'organes», indique le Dr Anthony Atala, qui dirige l'équipe de recherche, attachée à l'École de médecine de l'Université de Wake Forest (États-Unis).

    Cette première, réalisée sur sept patients âgés entre 4 et 19 ans, atteints de spina-bifida (une malformation congénitale notamment responsable de leurs troubles urinaires) a été publiée mardi sur le site de la revue médicale The Lancet. Ces spécialistes avaient déjà réalisé ce type de prouesse sur des animaux -ils travaillent à ce projet depuis près de vingt ans- mais jamais sur l'homme. En fait, les prélèvements et les greffes remontent à quelques années, mais les médecins voulaient s'assurer que les tissus allaient tenir, avant de rendre publics les résultats de l'expérience.

    Pour les enfants et les adolescents incontinents ayant bénéficié des greffes, la transplantation a permis de contrôler les fuites urinaires et d'éviter des atteintes rénales, améliorant ainsi considérablement leur qualité de vie.

    Pour aboutir à ce résultat, les chercheurs de Boston ont utilisé des cellules arrivées à maturation. Ils ont d'abord prélevé du muscle et des cellules de la vessie, qu'ils ont fixés sur des moules en collagène. Ils ont ensuite laissé ces cellules se reproduire en laboratoire pendant sept semaines. À partir de centaines de cellules, les chercheurs en ont obtenu un milliard et demi. Les moules ont ensuite été cousus sur ce qui restait de la vessie du patient, en partie fonctionnelle. Cette technique a aussi permis d'éviter les complications qui apparaissent lorsque l'opération est pratiquée avec du tissu intestinal (le recours classique).

    - HD Net

  • #2
    Des vessies reconstruites à partir de tissu vivant

    Grâce à une technique de « bio-engineering »*, une équipe américaine a, pour la première fois, reconstruit la vessie de patients souffrant d'anomalies urinaires graves.

    Jusqu'ici, seuls de simples tissus vivants (peau, os, cartilage) avaient été cultivés en laboratoire avant d'être greffés. Pour la première fois au monde, des chercheurs ont pu reconstruire un organe humain assez complexe, la vessie, chez 7 jeunes patients (âgés de 4 à 19 ans) atteints de spina bifida, une malformation congénitale responsable de troubles urinaires graves.

    L'équipe de Boston (dirigée par le Dr Anthony Atala) a tout d'abord retiré le « mauvais » tissu vésical, avant de prélever des cellules (une centaine) du muscle et de la muqueuse vésicale de chaque patient qu'ils ont fixées sur une sorte de canevas en collagène en forme de vessie. Ils ont ensuite laissé ces cellules se reproduire en laboratoire (à l'aide de facteurs de croissance) pendant 7 à 8 semaines, puis « cousu » les moules cellulaires (un milliard et demi de cellules au total !) sur ce qui restait de la vessie.

    Ces patients doivent certes continuer de vider régulièrement leur vessie avec une sonde mais leurs reins, qui ne fonctionnaient plus ou peu du fait de la faiblesse vésicale, remarchent et ils n'ont plus de fuites entre deux vidanges. Ils peuvent donc mener une vie sociale normale, retravailler sans avoir à porter de couches.

    En fait, la première intervention avait été réalisée à l'hôpital pour enfants de Boston en 1999, mais l'équipe de chercheurs voulait s'assurer que l'expérience allait réussir chez d'autres patient et les suivre pendant au moins 2 ans.

    Après ce succès, les urologues internationaux parlent d'une solution d'avenir qui permet de régler le problème de la pénurie de dons d'organes et d'éviter les effets de rejet après une transplantation classique (habituellement de tissu intestinal). La technique est néanmoins coûteuse...

    * « Bladder tissue-engineering : a new practical solution ? ». / The Lancet.

    Source: Panorama du Médecin (édition 10/4/06).
    Le tabac est la première cause de décès évitable dans le monde. Organisation Mondiale de la Santé

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