La RASD ne sera jamais un repaire pour les terroristes d’Al Qaida
Un dirigeant du Polisario avait prononcé le mois de décembre dernier un message était clair : la république sahraouie n’a jamais accepté et n’acceptera jamais de constituer un repaire pour les terroristes d’Al Qaida et la moindre parcelle de son territoire ne sera aucunement abandonnée aux barons qui contrôlent l’immigration clandestine et le trafic de drogue. Cette mise au point a été rendue nécessaire d’autant que les Sahraouis, très instruits par leur expérience et très convaincus de la justesse de leur revendication, sont décidés à déjouer tous les complots marocains.
Surpris par l’ampleur du mouvement de résistance pacifiste qui s’étend à travers l’ensemble des localités sahraouies occupées, les Marocains cèdent à leur défaut majeur, causé par leur frustration née de leur lamentable échec de contrôler, ne serait-ce qu’une infime partie, ces combattants que la France appelait les fellagas, de satisfaire un besoin de vengeance mal placée vis-à-vis d’un régime algérien qui ne partage pas leurs points de vue.
Ce n’est nullement de la politique-fiction, dictée par un inexplicable sentiment anti-marocain, mais une lecture attentive de la furie médiatique qui s’est emparée récemment du palais chérifien ; un palais qui voit ses derniers espoirs concernant une problématique autonomie, préservant sa présence militaire et administrative au Sahara, s’écrouler un à un. L’affaire de Mustapha Salma Ould Sidi, arrêté par le Front Polisario le 21 septembre dernier pour espionnage, après qu’il s’est rallié aux autorités marocaines alors qu’il occupait les fonctions d’inspecteur général de la police de la RASD, ainsi que le tapage orchestré autour des deux journalistes marocains, reflètent symboliquement, mais d’une façon qui ne laisse aucun doute, le désarroi des autorités de Rabat contraintes de multiplier les provocations contre un pays voisin qui a toujours observé scrupuleusement une attitude légaliste à l’endroit des questions de souveraineté.
Refusant de se conformer aux règles internationales, le Maroc s’enlise de plus en plus dans le cycle «fou» des derniers quarts d’heure, essayé autrefois par les Français.
De son côté, l’Algérie ne manquera pas de peser de tout son poids pour maintenir la lutte contre les réseaux d’Al Qaida au Maghreb Islamique et empêcher toute exploitation opérationnelle du terrorisme dans l’affaire du Sahara Occidental. Cette préoccupation tout à fait légitime d’un pays qui a trop souffert des affres du colonialisme et du terrorisme a été transmise aux Américains et aux Européens. Une chose est sûre : elle sera lue attentivement.
Par Sofiane Abi
Un dirigeant du Polisario avait prononcé le mois de décembre dernier un message était clair : la république sahraouie n’a jamais accepté et n’acceptera jamais de constituer un repaire pour les terroristes d’Al Qaida et la moindre parcelle de son territoire ne sera aucunement abandonnée aux barons qui contrôlent l’immigration clandestine et le trafic de drogue. Cette mise au point a été rendue nécessaire d’autant que les Sahraouis, très instruits par leur expérience et très convaincus de la justesse de leur revendication, sont décidés à déjouer tous les complots marocains.
Surpris par l’ampleur du mouvement de résistance pacifiste qui s’étend à travers l’ensemble des localités sahraouies occupées, les Marocains cèdent à leur défaut majeur, causé par leur frustration née de leur lamentable échec de contrôler, ne serait-ce qu’une infime partie, ces combattants que la France appelait les fellagas, de satisfaire un besoin de vengeance mal placée vis-à-vis d’un régime algérien qui ne partage pas leurs points de vue.
Ce n’est nullement de la politique-fiction, dictée par un inexplicable sentiment anti-marocain, mais une lecture attentive de la furie médiatique qui s’est emparée récemment du palais chérifien ; un palais qui voit ses derniers espoirs concernant une problématique autonomie, préservant sa présence militaire et administrative au Sahara, s’écrouler un à un. L’affaire de Mustapha Salma Ould Sidi, arrêté par le Front Polisario le 21 septembre dernier pour espionnage, après qu’il s’est rallié aux autorités marocaines alors qu’il occupait les fonctions d’inspecteur général de la police de la RASD, ainsi que le tapage orchestré autour des deux journalistes marocains, reflètent symboliquement, mais d’une façon qui ne laisse aucun doute, le désarroi des autorités de Rabat contraintes de multiplier les provocations contre un pays voisin qui a toujours observé scrupuleusement une attitude légaliste à l’endroit des questions de souveraineté.
Refusant de se conformer aux règles internationales, le Maroc s’enlise de plus en plus dans le cycle «fou» des derniers quarts d’heure, essayé autrefois par les Français.
De son côté, l’Algérie ne manquera pas de peser de tout son poids pour maintenir la lutte contre les réseaux d’Al Qaida au Maghreb Islamique et empêcher toute exploitation opérationnelle du terrorisme dans l’affaire du Sahara Occidental. Cette préoccupation tout à fait légitime d’un pays qui a trop souffert des affres du colonialisme et du terrorisme a été transmise aux Américains et aux Européens. Une chose est sûre : elle sera lue attentivement.
Par Sofiane Abi
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