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Capital Consulting se développe à l’international

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  • Capital Consulting se développe à l’international

    Le cabinet ouvre deux nouveaux bureaux à Tunis et Tripoli

    · Le groupe compte actuellement 150 consultants

    APRÈS Nouakchott en mai 2004, Paris en juin 2008 et Dakar en octobre 2010, Capital Consulting continue de tisser sa toile à l’international. En effet, le cabinet compte ouvrir, au cours du premier trimestre 2011, deux représentations permanentes à Tunis et à Tripoli. Malgré son nom à consonance anglaise, Capital Consulting est un groupe tout ce qu’il y a de plus marocain. La saga a commencé en 1998, quand deux associés, Hicham Chebihi et Abdelmounaim Faouzi, ont décidé de se lancer dans le conseil. Un créneau habituellement chasse gardée des experts étrangers. «Au début, notre cabinet était essentiellement positionné sur des problématiques RH et de formation. Depuis, notre offre a évolué de manière à être plus généraliste», explique Faouzi. Ainsi, le catalogue de Capital Consulting s’est enrichi de prestations telles que l’organisation, les systèmes d’information, la stratégie, l’assistance à maîtrise d’ouvrage… «Le choix de la diversification a été principalement dicté par notre volonté de disposer d’une taille significative car en restant focalisé sur les RH, notre cabinet aurait été condamné à rester petit», souligne l’associé gérant de Capital Consulting. L’évolution de l’offre a permis au cabinet de porter ses effectifs à 20 consultants dès 2003. Un staff significatif à l’époque.
    Après une évolution sur le plan offre, le cabinet amorce en 2004 une évolution marché. En clair, il décide de scruter d’autres horizons. Ainsi, en groupement avec un grand cabinet de stratégie américain, les associés du cabinet décident d’intervenir en Mauritanie. Un voyage qui a été de bon augure, puisque le cabinet décide de nouer un partenariat avec un bureau d’études local pour travailler avec de grands groupes industriels tels que la Société nationale d’industrie minière (SNIM). Cette évolution régionale permet au cabinet d’atteindre 50 consultants en 2006. «Du fait de notre implantation dans la région, notre cabinet est naturellement devenu le partenaire de la régionalisation de l’économie marocaine», explique Faouzi. Il s’agit surtout des investissements réalisés par des grands groupes marocains en région africaine.
    Le cabinet ne se cantonne pas dans le continent africain. «Nous avons ouvert une filiale à Paris, Capital Consulting Europe, qui a pour vocation d’accompagner les entreprises d’origine africaine et installées en Europe», annonce Faouzi. La clientèle du cabinet se recrute parmi ses partenaires en Afrique, qui disposent de représentations économiques en Europe. «Nous leur apportons une offre adaptée et capitalisons sur une relation de confiance», signale-t-on auprès du cabinet. De plus, le groupe intercepte les flux des agences d’investissement des grands opérateurs européens qui s’intéressent à l’Afrique. «Notre positionnement à Paris nous a permis d’accompagner non seulement des flux Sud-Nord, mais aussi Nord-Sud», affirme l’associé gérant de Capital Consulting.
    Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 100 millions de DH, dont 40% à l’export. Il compte 150 professionnels à plein temps, de différentes nationalités, et vise à atteindre 300 consultants en 2013 sur l’ensemble de son offre.



    Franchise


    APRÈS avoir été contraint, durant ses débuts, de s’adosser à de grands cabinets internationaux, Capital Consulting dispose maintenant de sa propre notoriété et de son propre modèle d’affaires. Une identité si forte que de nombreux experts de différents pays souhaitent représenter la marque dans le cadre d’un réseau. D’ailleurs, le cabinet a créé sa propre franchise. Ainsi, des bureaux locaux peuvent devenir membres du réseau Capital Consulting en utilisant un cahier des charges rigoureux et en versant des royalties au franchiseur.

    leconomiste

  • #2
    les cabinets conseil et d’ingénierie sont un bon filon pour le développement de l’économie du savoir. Bravo et bonne chance !

    Commentaire

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