05-01-2011 (33 lectures)
selon l’accord de Madrid (3ème série)
La question du Sahara – déjà nouée sur le terrain par l’intervention des troupes algériennes, attestées notamment par la France cf. prochaine livraison de la correspondance diplomatique – se complique juridiquement du fait de l’Espagne. Sans l’affirmation de celle-ci selon laquelle l’expression de la djemaa n’est pas l’autodétermination de son territoire, le secrétaire général des Nations Unies n’aurait pu soutenir que l’accord de Madrid ne suffit pas à la décolonisation du territoire.
Paradoxalement, la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique se fait dans des formes voisines des réunifications marocaine et mauritanienne puisqu’il n’y a pas davantage de consultation directe des populations, préalablement à cette proclamation. Il est enfin noté que certains membres de la djemaa ont été, au moment de la session extraordinaire – laquelle s’est tenue dans les formes et avec le quorum requis – empêchés par l’Algérie de participer. En regard, la bonne volonté mauritanienne n’est pas douteuse.
Les signataires des télégrammes français sont d’importance : Jean-François Deniau, à Madrid, a été ambassadeur à Nouakchott de 1963 à 1966, puis secrétaire d’Etat à la Coopération. Il a toute la confiance du président Giscard d’Estaing et va revenir bientôt au gouvernement dans un rang supérieur. Aux Nations Unies, Louis de Guiringaud est le prochain ministre des Affaires étrangères, et sera à ce poste notamment au moment des enlèvements d’otages à Zouérate. Enfin, à Rabat, c’est encore un futur ministre français des Affaires étrangères, Jean-Bernard Raimond, qui est ambassadeur.
Ould Kaïge
Document n° 8 – proclamation des réintégrations et de la République arabe sahraouie démocratique
Rabat, le 27 Février 1976 n° 513
A/s : messages adressés par la jemaa à certaines organisations internationales
Le Département voudra bien trouver ci-dessous, tel qu’il est publié par la presse du matin, le texte du message adressé par la jemaa aux secrétaires généraux de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue arabe ainsi qu’aux présidents de l’Organisation de l’Unité Africaine et de la Conférence islamique :
Début de citation :
« Excellence,
J’ai l’honneur de porter à votre haute connaissance que la jemaa du Sahara réunie aujourd’hui jeudi 26 Février 1976 à El Ayoun, en assemblée extraordinaire, vient d’approuver à l’unanimité des membres présents la réintégration du territoire au Maroc et à la Mauritanie, conformément aux réalités historiques et aux liens qui ont toujours uni la population sahraouie à ces deux pays. En manifestant sa pleine satisfaction et son approbation totale pour la décolonisation du territoire et sa réintégration au Maroc et à la Mauritanie, la jemaa exprime ainsi l’opinion unanime des populations sahraouies dont cette assemblée est le représentant légitime et authentique.
Nul doute que la méthode pour (sic) laquelle le processus de décolonisation a été entrepris, répond aux aspirations et aux vœux des habitants du Sahara et contribue efficacement au rétablissement de l’ordre dans cette région.
Puisse Dieu protéger S.M. le roi pour le bien de la nation et le combler en la personne du prince héritier Sidi Mohammed et de tous les membres de la famille royale ».
Fin de citation./.
Raimond
Rabat, le 27 Février 1976 n° 514
A/s : message du président de la jemaa au roi Hassan II.
A l’issue de la session extraordinaire de la jemaa, son président, M. El Joumani, a adressé au roi Hassan II le message suivant :
Début de citation :
« Votre humble serviteur a l’insigne honneur de porter à la haute connaissance de Votre Majesté que la jemaa sahraouie, réunie en session extraordinaire ce jeudi 26 Février 1976, en application de l’article 3 de l’accord conclu à Madrid le 14 Novembre 1975 entre l’Espagne, la Mauritanie et le Maroc, a approuvé à l’unanimité des membres présents, la décolonisation de la province du Sahara et son retour au Maroc et à la Mauritanie, compte tenu des réalités historiques et des liens étroits qui se sont tissés à travers les siècles entre les Sahraouis et les deux pays précités.
En exprimant son entière satisfaction et son approbation absolue de la normalisation de la situation par le retour de ce territoire à ses ayant-droits, la jemaa n’a fait en réalité qu’exprimer l’opinion de toutes les couches et tribus sahraouies manque suite du télégramme
Rabat, le 27 Février 1976 n° 517/20
A/s : réunion extraordinaire de la jemaa à El-Ayoun.
1/ - La jemaa sahraouie s’est réunie le 26 février à El-Ayoun, en séance extraordinaire, en présence du secrétaire d’Etat marocain à l’Intérieur et des gouverneurs marocain, mauritanien et espagnol. Aucune indication officielle n’a été donnée quant au nombre des membres présents, mais selon des informations de presse recoupées, environ 80 membres assistaient à la réunion, sur un effectif théorique de 104. Les journaux indiquent encore que 25 d’entre eux étaient venus de Mauritanie dont 8 qui « se seraient échappés d’Algérie » où une vingtaine de leurs collègues demeureraient « retenus ».
2/ - Comme cela avait été annoncé, la jemaa, dans une motion votée à l’unanimité (dont je fais tenir par ailleurs le texte complet au Département) a pris « acte de la fin de la mission du gouverneur espagnol et de tous les services qui en dépendaient ».
Elle a manifesté en outre son approbation pour « la décolonisation de la province du Sahara et sa réintégration au Maroc et à la Mauritanie ». Une formule identique est utilisée d’autre part dans les messages adressés par le président de l’Assemblée au roi Hassan II et à certaines organisations internationales. (Mes télégrammes n° 513 et n° 514). Enfin une allusion est faite in fine à l’Organisation des Nations Unies. La jemaa avait eu l’occasion de faire part au représentant des Nations Unies « de ses mêmes sentiments de satisfaction » à l’occasion de sa récente visite à El-Ayoun.
3/ - Selon le compte-rendu de la session publié par l’agence marocaine de presse MAP, le colonel Rafael Valdes, gouverneur général espagnol, a pris la parole pour rappeler les modalités de la session extraordinaire « conformes aux clauses de l’accord tripartite de Madrid ». Il aurait ajouté que « l’Espagne avait tenu à restituer le territoire à ceux à qui il revenait de droit », avant de conclure « que l’Espagne avait tenu à honorer les engagements maintes fois exprimés, devant les instances internationales et conformément à la charte des Nations Unies, engagements visant la décolonisation du territoire en faveur du Maroc et de la Mauritanie, et permettant à ces deux pays de parachever leur intégrité territoriale »./.
Raimond
Alger, le 28 Février 1976 n° 695
A/s : de la proclamation de la République arabe sahraouie.
M. El Ouali, secrétaire général du Front Polisario, a annoncé hier soir à Bir Lahlou, localité située dans l’angle sud-est du Seguiet-el-Hamra, au nom du Conseil national sahraoui provisoire, la création de la République arabe sahraouie. La proclamation suivante est publiée ce matin dans la presse algérienne :
Début de citation :
« Le peuple arabe sahraoui, en rappelant aux peuples du monde qu’ils ont annoncé dans la Charte des Nations Unies et dans la proclamation (sic) universelle des droits de l’homme ainsi que par le biais de la décision de l’Assemblée générale n° 1514 prise lors de sa 15ème session, ce qui suit :
« Les peuples du monde se déclarent résolus à proclamer à nouveau leur dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations grandes et petites, et à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ».
- conscient des répercussions des conflits accrus découlant du refus de la liberté à ces peuples ou des entraves mises dans leur voie constituant ainsi une menace dangereuse pour la paix mondiale.
- convaincu que tous les peuples jouissent du droit inaliénable de disposer d’une liberté totale, d’exercer leur souveraineté et du droit à l’intégrité de leurs territoires.
- conformément au principe dictant de mettre fin rapidement sans préalable ou condition, au colonialisme sous ses formes afin de réaliser le développement économique socioculturel de tous les peuples en lutte.
- annonce au monde entier, sur la base de la libre volonté populaire fondée sur les principes de l’option démocratique, la naissance d’un Etat libre, indépendant, souverain, régi par un système national démocratique arabe d’orientation, unioniste progressiste et de religion islamique dénommé République arabe sahraouie démocratique.
« En harmonie avec sa doctrine, son orientation et la voie qu’il s’est tracée, cet Etat arabe, africain, non-aligné, proclame son respect pour les Chartes et les traités internationaux, ainsi que son attachement à la Charte des Nations Unies, à elle de la Ligue arabe, à celle de l’Organisation de l’Unité africaine tout en réaffirmant son engagement à la proclamation (sic) universelle des droits de l’homme.
« Le peuple arabe en République arabe sahraouie démocratique tout en étant résolu à défendre son indépendance, son intégrité territoriale et à prendre en main ses ressources et ses richesses naturelles, lutte aux côtés de tous les peuples épris de paix, pour le renforcement de la paix et la consolidation de la sécurité dans le monde entier. Il soutient tous les mouvements de libération en lutte pour se soustraire à la domination colonialiste.
« En ces termes historiques où se proclame la naissance de ce nouvel Etat, la République arabe sahraouie démocratique lance un appel à tous les pays frères et aux Etats du monde entier pour le reconnaître, et exprime, en même temps, son désir sincère d’établir des relations avec eux sur la base de l’amitié, de la coopération et de la non-ingérence dans les affaires intérieures.
selon l’accord de Madrid (3ème série)
La question du Sahara – déjà nouée sur le terrain par l’intervention des troupes algériennes, attestées notamment par la France cf. prochaine livraison de la correspondance diplomatique – se complique juridiquement du fait de l’Espagne. Sans l’affirmation de celle-ci selon laquelle l’expression de la djemaa n’est pas l’autodétermination de son territoire, le secrétaire général des Nations Unies n’aurait pu soutenir que l’accord de Madrid ne suffit pas à la décolonisation du territoire.
Paradoxalement, la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique se fait dans des formes voisines des réunifications marocaine et mauritanienne puisqu’il n’y a pas davantage de consultation directe des populations, préalablement à cette proclamation. Il est enfin noté que certains membres de la djemaa ont été, au moment de la session extraordinaire – laquelle s’est tenue dans les formes et avec le quorum requis – empêchés par l’Algérie de participer. En regard, la bonne volonté mauritanienne n’est pas douteuse.
Les signataires des télégrammes français sont d’importance : Jean-François Deniau, à Madrid, a été ambassadeur à Nouakchott de 1963 à 1966, puis secrétaire d’Etat à la Coopération. Il a toute la confiance du président Giscard d’Estaing et va revenir bientôt au gouvernement dans un rang supérieur. Aux Nations Unies, Louis de Guiringaud est le prochain ministre des Affaires étrangères, et sera à ce poste notamment au moment des enlèvements d’otages à Zouérate. Enfin, à Rabat, c’est encore un futur ministre français des Affaires étrangères, Jean-Bernard Raimond, qui est ambassadeur.
Ould Kaïge
Document n° 8 – proclamation des réintégrations et de la République arabe sahraouie démocratique
Rabat, le 27 Février 1976 n° 513
A/s : messages adressés par la jemaa à certaines organisations internationales
Le Département voudra bien trouver ci-dessous, tel qu’il est publié par la presse du matin, le texte du message adressé par la jemaa aux secrétaires généraux de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue arabe ainsi qu’aux présidents de l’Organisation de l’Unité Africaine et de la Conférence islamique :
Début de citation :
« Excellence,
J’ai l’honneur de porter à votre haute connaissance que la jemaa du Sahara réunie aujourd’hui jeudi 26 Février 1976 à El Ayoun, en assemblée extraordinaire, vient d’approuver à l’unanimité des membres présents la réintégration du territoire au Maroc et à la Mauritanie, conformément aux réalités historiques et aux liens qui ont toujours uni la population sahraouie à ces deux pays. En manifestant sa pleine satisfaction et son approbation totale pour la décolonisation du territoire et sa réintégration au Maroc et à la Mauritanie, la jemaa exprime ainsi l’opinion unanime des populations sahraouies dont cette assemblée est le représentant légitime et authentique.
Nul doute que la méthode pour (sic) laquelle le processus de décolonisation a été entrepris, répond aux aspirations et aux vœux des habitants du Sahara et contribue efficacement au rétablissement de l’ordre dans cette région.
Puisse Dieu protéger S.M. le roi pour le bien de la nation et le combler en la personne du prince héritier Sidi Mohammed et de tous les membres de la famille royale ».
Fin de citation./.
Raimond
Rabat, le 27 Février 1976 n° 514
A/s : message du président de la jemaa au roi Hassan II.
A l’issue de la session extraordinaire de la jemaa, son président, M. El Joumani, a adressé au roi Hassan II le message suivant :
Début de citation :
« Votre humble serviteur a l’insigne honneur de porter à la haute connaissance de Votre Majesté que la jemaa sahraouie, réunie en session extraordinaire ce jeudi 26 Février 1976, en application de l’article 3 de l’accord conclu à Madrid le 14 Novembre 1975 entre l’Espagne, la Mauritanie et le Maroc, a approuvé à l’unanimité des membres présents, la décolonisation de la province du Sahara et son retour au Maroc et à la Mauritanie, compte tenu des réalités historiques et des liens étroits qui se sont tissés à travers les siècles entre les Sahraouis et les deux pays précités.
En exprimant son entière satisfaction et son approbation absolue de la normalisation de la situation par le retour de ce territoire à ses ayant-droits, la jemaa n’a fait en réalité qu’exprimer l’opinion de toutes les couches et tribus sahraouies manque suite du télégramme
Rabat, le 27 Février 1976 n° 517/20
A/s : réunion extraordinaire de la jemaa à El-Ayoun.
1/ - La jemaa sahraouie s’est réunie le 26 février à El-Ayoun, en séance extraordinaire, en présence du secrétaire d’Etat marocain à l’Intérieur et des gouverneurs marocain, mauritanien et espagnol. Aucune indication officielle n’a été donnée quant au nombre des membres présents, mais selon des informations de presse recoupées, environ 80 membres assistaient à la réunion, sur un effectif théorique de 104. Les journaux indiquent encore que 25 d’entre eux étaient venus de Mauritanie dont 8 qui « se seraient échappés d’Algérie » où une vingtaine de leurs collègues demeureraient « retenus ».
2/ - Comme cela avait été annoncé, la jemaa, dans une motion votée à l’unanimité (dont je fais tenir par ailleurs le texte complet au Département) a pris « acte de la fin de la mission du gouverneur espagnol et de tous les services qui en dépendaient ».
Elle a manifesté en outre son approbation pour « la décolonisation de la province du Sahara et sa réintégration au Maroc et à la Mauritanie ». Une formule identique est utilisée d’autre part dans les messages adressés par le président de l’Assemblée au roi Hassan II et à certaines organisations internationales. (Mes télégrammes n° 513 et n° 514). Enfin une allusion est faite in fine à l’Organisation des Nations Unies. La jemaa avait eu l’occasion de faire part au représentant des Nations Unies « de ses mêmes sentiments de satisfaction » à l’occasion de sa récente visite à El-Ayoun.
3/ - Selon le compte-rendu de la session publié par l’agence marocaine de presse MAP, le colonel Rafael Valdes, gouverneur général espagnol, a pris la parole pour rappeler les modalités de la session extraordinaire « conformes aux clauses de l’accord tripartite de Madrid ». Il aurait ajouté que « l’Espagne avait tenu à restituer le territoire à ceux à qui il revenait de droit », avant de conclure « que l’Espagne avait tenu à honorer les engagements maintes fois exprimés, devant les instances internationales et conformément à la charte des Nations Unies, engagements visant la décolonisation du territoire en faveur du Maroc et de la Mauritanie, et permettant à ces deux pays de parachever leur intégrité territoriale »./.
Raimond
Alger, le 28 Février 1976 n° 695
A/s : de la proclamation de la République arabe sahraouie.
M. El Ouali, secrétaire général du Front Polisario, a annoncé hier soir à Bir Lahlou, localité située dans l’angle sud-est du Seguiet-el-Hamra, au nom du Conseil national sahraoui provisoire, la création de la République arabe sahraouie. La proclamation suivante est publiée ce matin dans la presse algérienne :
Début de citation :
« Le peuple arabe sahraoui, en rappelant aux peuples du monde qu’ils ont annoncé dans la Charte des Nations Unies et dans la proclamation (sic) universelle des droits de l’homme ainsi que par le biais de la décision de l’Assemblée générale n° 1514 prise lors de sa 15ème session, ce qui suit :
« Les peuples du monde se déclarent résolus à proclamer à nouveau leur dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations grandes et petites, et à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ».
- conscient des répercussions des conflits accrus découlant du refus de la liberté à ces peuples ou des entraves mises dans leur voie constituant ainsi une menace dangereuse pour la paix mondiale.
- convaincu que tous les peuples jouissent du droit inaliénable de disposer d’une liberté totale, d’exercer leur souveraineté et du droit à l’intégrité de leurs territoires.
- conformément au principe dictant de mettre fin rapidement sans préalable ou condition, au colonialisme sous ses formes afin de réaliser le développement économique socioculturel de tous les peuples en lutte.
- annonce au monde entier, sur la base de la libre volonté populaire fondée sur les principes de l’option démocratique, la naissance d’un Etat libre, indépendant, souverain, régi par un système national démocratique arabe d’orientation, unioniste progressiste et de religion islamique dénommé République arabe sahraouie démocratique.
« En harmonie avec sa doctrine, son orientation et la voie qu’il s’est tracée, cet Etat arabe, africain, non-aligné, proclame son respect pour les Chartes et les traités internationaux, ainsi que son attachement à la Charte des Nations Unies, à elle de la Ligue arabe, à celle de l’Organisation de l’Unité africaine tout en réaffirmant son engagement à la proclamation (sic) universelle des droits de l’homme.
« Le peuple arabe en République arabe sahraouie démocratique tout en étant résolu à défendre son indépendance, son intégrité territoriale et à prendre en main ses ressources et ses richesses naturelles, lutte aux côtés de tous les peuples épris de paix, pour le renforcement de la paix et la consolidation de la sécurité dans le monde entier. Il soutient tous les mouvements de libération en lutte pour se soustraire à la domination colonialiste.
« En ces termes historiques où se proclame la naissance de ce nouvel Etat, la République arabe sahraouie démocratique lance un appel à tous les pays frères et aux Etats du monde entier pour le reconnaître, et exprime, en même temps, son désir sincère d’établir des relations avec eux sur la base de l’amitié, de la coopération et de la non-ingérence dans les affaires intérieures.
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