Tweet
L'utilisation des médicaments et leurs effets sont conditionnés…la maniere et la durée d’utilisation ainsi que leur conservation doivent être respectés.... "certains ne doivent pas dépasser une certaine petite période, d’autres une foi ouverts doivent être utilisés de suite si non jetés (et ne jamais être réutilisés)"….Un médicament (utile) mais dans des limites prescrites…
Une enquête internationale a révélé qu’il y a beaucoup d’amalgames sur les medicaments, leurs conservations et leurs utilisations et réutilisation.
=====
Une personne sur deux croit que les antibiotiques non utilisés peuvent être conservés et réutilisés ultérieurement, selon les résultats d'une enquête réalisée dans le cadre d'une étude internationale de droit.
Quatre mille cinq cents personnes, âgées de 18 ans et plus et provenant de onze pays, ont été interrogées pour les besoins de l'enquête. Près de 75 % des patients qui n'ont pas terminé leur traitement ont conservé les médicaments.
Par ailleurs, 80 % des personnes interrogées estiment que les germes résistants aux antibiotiques représentent un problème très grave.
Six sur dix sont convaincues que la mauvaise utilisation d'un antiobiotique est susceptible de réduire l'efficacité du produit lors d'une réutilisation ultérieure, selon cette enquête, dont les résultats préliminaires ont été présentés lors du dernier congrès européen sur la microbiologie clinique et les maladies infectieuses (Nice, 01-04 avril).
En outre, 22 % des sondés ont reconnu n'avoir pas suivi correctement leur dernier traitement antibiotique (le taux de non observance pouvant atteindre plus de 30 % dans certains pays).
La non observance d'un tel traitement peut entraîner une résistance aux antibiotiques et l'échec de la médication, avec une détérioration de l'état de santé, une éventuelle hospitalisation et des dépenses supplémentaires.
L'étude COMPLy prouve que si de nombreux patients comprennent bien que l'antibiorésistance constitue un problème international sérieux, rares sont ceux qui apprécient à sa juste valeur l'impact de la non observance du traitement sur le développement de la résistance aux antibiotiques et sur leur propre santé, déclare le Pr Jean-Claude Pechère du département de Génétique et de Microbiologie de l'université de Genève.
La résistance aux antibiotiques est considérée comme l'un des problèmes majeurs de santé publique dans le monde. Elle relève de divers mécanismes (recours répété et mauvaise utilisation des antibiotiques), chacun d'eux entraînant des modifications du bagage génétique des bactéries, créant ainsi un environnement idéal qui favorise l'adaptation des bactéries plutôt que leur élimination, dénonce Giuseppe Cornaglia, professeur associé au département de Pathologie de l'université de Vérone.
L'étude a encore démontré que les patients plus jeunes sont davantage susceptibles de ne pas prendre correctement leur traitement. Ainsi, 30 % des personnes âgées de 18 à 29 ans sont dans ce cas, contre 14 % chez les patients âgés de 60 ans et plus.
Les auteurs de l'enquête remarquent également que 15 % des sondés n'observaient pas leur traitement de manière optimale lorsqu'ils devaient prendre une dose par jour, contre 27 % pour les personnes censées en prendre trois ou plus.
Au vu de ces résulats, le comité directeur chargé de mener l'enquête recommande d'élaborer des campagnes d'éducation sur mesure visant à l'observance thérapeutique à travers le monde.
L'étude a été réalisée au cours de l'automne 2005 auprès de 4.500 personnes provenant du Brésil, de Chine, d'Italie, du Japon, du Mexique, des Pays-Bas, des Philippines, de la Russie, de l'Afrique du Sud, de la Turquie et des Etats-Unis. Les sondés avaient suivi un traitement antibiotique au cours des douze derniers mois.
- (Le soire en ligne)
Une enquête internationale a révélé qu’il y a beaucoup d’amalgames sur les medicaments, leurs conservations et leurs utilisations et réutilisation.
=====
Une personne sur deux croit que les antibiotiques non utilisés peuvent être conservés et réutilisés ultérieurement, selon les résultats d'une enquête réalisée dans le cadre d'une étude internationale de droit.
Quatre mille cinq cents personnes, âgées de 18 ans et plus et provenant de onze pays, ont été interrogées pour les besoins de l'enquête. Près de 75 % des patients qui n'ont pas terminé leur traitement ont conservé les médicaments.
Par ailleurs, 80 % des personnes interrogées estiment que les germes résistants aux antibiotiques représentent un problème très grave.
Six sur dix sont convaincues que la mauvaise utilisation d'un antiobiotique est susceptible de réduire l'efficacité du produit lors d'une réutilisation ultérieure, selon cette enquête, dont les résultats préliminaires ont été présentés lors du dernier congrès européen sur la microbiologie clinique et les maladies infectieuses (Nice, 01-04 avril).
En outre, 22 % des sondés ont reconnu n'avoir pas suivi correctement leur dernier traitement antibiotique (le taux de non observance pouvant atteindre plus de 30 % dans certains pays).
La non observance d'un tel traitement peut entraîner une résistance aux antibiotiques et l'échec de la médication, avec une détérioration de l'état de santé, une éventuelle hospitalisation et des dépenses supplémentaires.
L'étude COMPLy prouve que si de nombreux patients comprennent bien que l'antibiorésistance constitue un problème international sérieux, rares sont ceux qui apprécient à sa juste valeur l'impact de la non observance du traitement sur le développement de la résistance aux antibiotiques et sur leur propre santé, déclare le Pr Jean-Claude Pechère du département de Génétique et de Microbiologie de l'université de Genève.
La résistance aux antibiotiques est considérée comme l'un des problèmes majeurs de santé publique dans le monde. Elle relève de divers mécanismes (recours répété et mauvaise utilisation des antibiotiques), chacun d'eux entraînant des modifications du bagage génétique des bactéries, créant ainsi un environnement idéal qui favorise l'adaptation des bactéries plutôt que leur élimination, dénonce Giuseppe Cornaglia, professeur associé au département de Pathologie de l'université de Vérone.
L'étude a encore démontré que les patients plus jeunes sont davantage susceptibles de ne pas prendre correctement leur traitement. Ainsi, 30 % des personnes âgées de 18 à 29 ans sont dans ce cas, contre 14 % chez les patients âgés de 60 ans et plus.
Les auteurs de l'enquête remarquent également que 15 % des sondés n'observaient pas leur traitement de manière optimale lorsqu'ils devaient prendre une dose par jour, contre 27 % pour les personnes censées en prendre trois ou plus.
Au vu de ces résulats, le comité directeur chargé de mener l'enquête recommande d'élaborer des campagnes d'éducation sur mesure visant à l'observance thérapeutique à travers le monde.
L'étude a été réalisée au cours de l'automne 2005 auprès de 4.500 personnes provenant du Brésil, de Chine, d'Italie, du Japon, du Mexique, des Pays-Bas, des Philippines, de la Russie, de l'Afrique du Sud, de la Turquie et des Etats-Unis. Les sondés avaient suivi un traitement antibiotique au cours des douze derniers mois.
- (Le soire en ligne)