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Émeutes en Algérie: Non! Ce n'est pas une révolte de la faim

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  • Émeutes en Algérie: Non! Ce n'est pas une révolte de la faim

    Le Wikileaks algérien...

    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

  • #2
    Dire que ce qui se passe actuellement en algérie sont des émeutes de la faim, ce n'est ni plus, ni moins, insulter les algériens et leur intelligence !
    Les jeunes qui passent leurs journées collés aux murs à voir les enfants de "Flen" et leur aisance matérielle au milieu de toute cette populace et sa misère quotidienne finissent invariablement par péter un plomb !

    En plus, cette révolte aurait du se produire depuis longtemps, depuis le début des années 2000 et l'apparition de cette caste d'apparatchiks au grand jour. Ceux qui ont profité de la confusion des années 1990 pour détourner l'argent publique à leur compte, doivent maintenant payer !

    Il n'y a pas que Bouteflika qui puisse être tenu responsable, c'est tout un système qu'il va falloir jeter à la poubelle (avec leur progéniture) pour que le slogan "Par le peuple et pour le peuple" prenne son sens !
    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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    • #3
      Pure récupération !

      Avec toute l'analyse que t'a faite, comment peut-tu dire :

      ''.... ce n'est pas à cause de la chereté des prix de 1ère nécéssité que les jeunes algériens ont occupé la rue ...''

      C'est à cause de quoi alors ? t'essaye juste de placer ton analyse, mais pour la relation ''de cause à effet'', t'es à coté de la plaque.

      Entre l'intelligence et la sincèrité, y a du chemin yaw !
      Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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      • #4
        je suis sorti ce matin
        j'ai acheté un sac de semoule
        deux bidons d'huile a 5 litre
        plusieurs boites de lait en poudre

        des pates et des feculents et du riz
        10 kg de pommes de terre
        ...tout les scenarios sont possibles
        « Puis-je rendre ma vie
        Semblable à une flûte de roseau
        Simple et droite
        Et toute remplie de musique »

        Commentaire


        • #5
          Emeutes: et maintenant ?

          Le peuple est descendu dans la rue. Les émeutes éclatent un peu partout. Alger est devenue un vaste champ de guérilla urbaine. Parmi les manifestants, il y a de tout : Les pauvres qui en ont ras-le-bol, les casseurs, les voleurs. Tout le monde proteste. Chacun à sa façon. Nourris par la violence, les jeunes algériens ne savent pas s’exprimer que par la violence. Le peuple a réagi. Et maintenant ?

          Où sont les partis politiques qui sont censés canaliser cette colère et la transformer en action pour le changement ? Où est la société civile qui doit avoir des relais populaire afin d’établir des revendications claires et les transmettre à qui veut bien les prendre en charge ?
          Rien. Le vide abyssal. Les jeunes en furie sont livrés à eux-mêmes, à leurs angoisses, à leur désarroi et surtout à leur peur, parce qu’ils ont peur. Peur de l’avenir.

          C’est quoi la stratégie mise en place? Attendre que l’orage passe ? Laisser le mouvement s’essoufler ? Réagir et apporter des réponses ?
          Jusqu’à présent, aucun responsable ne s’est montré, tout le monde se cache. Erreur d’appréciation ? Certitude de l’issue ? Le silence observé et tout aussi violent que la réaction du peuple.

          RAF
          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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          • #6
            @ysn

            ''.... ce n'est pas à cause de la chereté des prix de 1ère nécéssité que les jeunes algériens ont occupé la rue ...''
            Disons que c'est la goute qui a fait déborder le vase !
            Les causes il faut aller les chercher au fond du marasme dans lequel vivent les algériens.
            Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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            • #7
              je suis sorti ce matin
              j'ai acheté un sac de semoule
              deux bidons d'huile a 5 litre
              plusieurs boites de lait en poudre

              des pates et des feculents et du riz
              10 kg de pommes de terre
              ...tout les scenarios sont possibles
              c'est la fin du monde ?
              ma mére aussi est parano elle m'a demander d'acheter 5 kg de farine, 5 kg de semoule, des bidons d'huiles, du sucre .... etc
              veni vidi vici .

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              • #8
                Sabah elkhir Tamerman , on a rien compris ce que tu veux dire
                Faute de grives , nous mangeons des Merles

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                • #9
                  sbah ennour ya rachid ..vous savez c'est juste de la prudence ..
                  « Puis-je rendre ma vie
                  Semblable à une flûte de roseau
                  Simple et droite
                  Et toute remplie de musique »

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                  • #10
                    Ce ne sont pas les problèmes qui manquent en Algérie, on se demande donc pourquoi les gens ne sont pas sortie plutôt manifester haut et fort leur ras le bol de ce pouvoir corrompu, comme un certain 14 Juin 2001 ..... mais maintenant que ça touche au ventre, à l'essentiel pour beaucoup, maintenant que les algérois se sont enfin rendu compte qu'ils ont été berné, on commence à élever la voix ..... mais à mon avis, ça va vite être réglé, le pouvoir va mettre le paquet .... ça va calmer les mécontents, tout le monde rentrera chez soi, et les dirigeants vont être reconduits dans leurs fonctions ! ........ à moins que cette révolte s'attaque au problème principale, i.e nous débarrasser de ce p***** de pouvoir, mais je ne crois pas trop qu'on est un peuple qui est capable de mener les révoltes jusqu'au bout ! .... espérons donc qu'il y ait pas de victimes .... pour rien !

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                    • #11
                      un wikileacks algérien ne parlerait pas, il diffuserait ces prétendus dossiers, il fait savoisr qu'il peut menacer, mais peut etre aussi qu'il fait savoir qu'il peut etre acheté!!!
                      quoi qu'il en soit, il y a de la vérité dans ce qu'il dit, ce ne sont pas des émeutes de la faim, car il est difficile de mourir de faim en algérie, certes tout est devenu hors de prix, mais ce qui motive les jeunes algériens c'est bien le désarroi, l'absence certaine d'un avenir meilleur, lorsqu'un jeune diploimé sot de l'université, il sait d'avance qu'il ne trouvera pas de travail s'il ne connait personne de bien placé dans l'échiquier de l'administration corrempue, on en connait tous des cas non? qui ne connait aucune personne qui travaille dans telle ou telle administration ou usine parce que son oncle ou son pere connait quelqun qui connait quelqun?
                      le maleur dans tt ça c'est bien que ces émeutes ne donneront certainement pas leurs fruits! trop de corruption oblige, on peut bien faire taire quelques uns et les manipuler pour faire taire la majorité! eh oui, n'est ce pas ce qui s'est pasé en 2001 en kabylie?

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                      • #12
                        Massnsen :

                        Disons que c'est la goute qui a fait déborder le vase !
                        Les causes il faut aller les chercher au fond du marasme dans lequel vivent les algériens.
                        Là oui, je suis d'accord avec toi l'ami.
                        Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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                        • #13
                          « Des lobby d’intérêts sont derrière ces émeutes »

                          EXCLUSIF. Pour la première fois, un officiel et membre important du RND réagit aux émeutes qui secouent l’Algérie depuis mercredi. Seddik Chiheb, vice-président de l’APN et membre du bureau politique du RND, réputé proche du premier ministre Ahmed Ouyahia, accuse les « spéculateurs et les lobbys d’intérêts d’être derrières les émeutes ». Pour lui, la flambée des prix a créé « une situation difficile pour toute le monde ». Les manifestations de ces derniers jours la compliquent davantage. Il estime primordial que l’Etat reprenne rapidement « ses prérogatives et missions régaliens de manière sérieuse et fondamentale et surtout son rôle régulateur ».

                          Pour Seddik Chiheb, la conjoncture politique et sécuritaire vécu par le pays durant les années 90 a quelque peu détourné l’Etat de sa mission de contrôle. Ce qui a laissé selon lui le champ libre à la corruption et à la spéculation pour « prendre en otage et l’Etat, et le peuple et le pays ». Il précise qu’il « suffit tout simplement d’entreprendre la moindre action qui va dans le sens de la reprise en main des missions de l’Etat (la mesure inhérente à l’usage du chèque bancaire pour les transactions commerciales d’une valeur supérieur à 500.000 dinars, par exemple, ndlr), pour que tout s’embrase ».

                          TSA
                          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

                          Commentaire


                          • #14
                            accuse les « spéculateurs et les lobbys d’intérêts d’être derrières les émeutes »
                            Eh bien voilà la vérité , les charognards , la mafia politico-financière qui sont derrière et responsable de ces émeutes ..aprés que 17 % qui a été imposé , laisse penser qu elle fait peur et gênera à la mafia politico-financière…


                            * faut que l état prend des dispositions draconiennes plus sévères contre eux , c est eux qui sabote l économie de l Algérie , le fisc , ainsi en donnant une carte blanche aux étrangers de s ingérer dans la politique algérienne , intérieur et extérieur

                            *Pauvres manipulés , ne sont pas conscient de ce qui se passe en Algérie .
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              c'est un peu ça

                              Emeutes : pour comprendre la révolte des jeunes Algériens

                              Par Mélanie Matarese le 7 janvier 2011 11h39 |

                              Après s’être propagées dans plusieurs villes du pays, les émeutes ont gagné jeudi 6 janvier tout Alger et ses banlieues dans une ambiance de panique générale. Comment en est-on arrivé à un tel embrasement et pourquoi maintenant ?



                              «La cherté de la vie n’est pas nouvelle, mais la hausse soudaine et importante des prix de l’huile, du sucre, de la farine a sans doute provoqué l’étincelle», relève Noureddine Hakiki, directeur du laboratoire Changement social à l’université de Bouzaréah (Alger). Un avis que partage le sociologue Nacer Djabi, même s’il considère que «le plus important n’est pas le déclic mais le background. Il faut regarder la situation économique. Les gens croient que l’Algérie a beaucoup d’argent. Ils entendent parler des réserves de change de plusieurs milliards de dinars, des sommes colossales injectées dans les projets d’investissement, autrement dit des projets à long terme... Mais eux revendiquent leur part du gâteau maintenant».

                              A cela s’ajoute le fait que «la population, dans sa majorité pense, consciemment ou inconsciemment, que le pouvoir est là pour régler tous les problèmes, ajoute Noureddine Hakiki. A qui la faute ? A l’Etat, qui depuis des années empêche l’action individuelle et affiche sa volonté de susciter l’assistanat dans tous les domaines, surtout en ce qui concerne le logement…»

                              De quoi résumer toutes les micro-émeutes qui éclatent depuis un an dans les bidonvilles du pays, où les gens n’en peuvent plus d’attendre les nouveaux logements promis ou pire, de les voir revenir à ceux qui n’en ont pas besoin, symptôme d’une corruption généralisée.

                              Dans ce marasme, l’absence de communication agit comme un facteur aggravant. «Il y a une véritable rupture entre la population et le pouvoir !» note le sociologue. «Alors que dans toutes les sociétés, lorsque surviennent de tels événements, le président intervient – on l’a vu même en Tunisie ! – chez nous, les autorités gardent le silence», ajoute-t-il.

                              Pour Hicham El Moussaoui, docteur chercheur en économie à l’université de Beni Mellal, au Maroc, «c’est clair, ces émeutes sont le fruit de l’absence de communication entre gouverneur et gouvernés – le président de la République et le Premier ministre n’interviennent plus – mais aussi de l’inexistence d’une véritable société civile comme contre-pouvoir.»

                              D’où aussi un danger : celui de la récupération. «Lors des derniers événements en Tunisie, on a vu intervenir des avocats, les ligues des droits de l’homme, des partis politiques…, observe Nacer Djabi. En l’absence de ces acteurs mais aussi de l’Etat, la voie est libre pour les islamistes. C’est tout le problème de «l’émeute à l’algérienne» : spontanée, non structurée, elle est aussi plus exposée aux manipulations…»
                              .


                              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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