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Les Etats-Unis et Dubaï veulent éviter à tout prix un nouvel affrontement...

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    Les Etats-Unis et Dubaï veulent éviter à tout prix un nouvel affrontement à propos du rachat du marchand d'armes britannique Doncasters

    Bonjour, ne vous y trompez pas, les relations entre Etats sont peut-être excellente mais celles du privé ont en pris un coup, celà a été catastrophique, d'ailleurs la conséquence a été tout de même un méga investissement au Maroc
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    "Washington et Dubaï se sont entendus pour éviter une répétition de l'affaire des ports, un épisode désastreux pour l'image des Etats-Unis auprès des investisseurs arabes" : fin connaisseur du Moyen-Orient, ce banquier est persuadé que l'exécutif et le législatif américains donneront, d'ici à la fin avril, le feu vert à l'offre de rachat par Dubai International Capital de la société britannique Doncasters.

    Cet équipementier, qui fabrique des pièces de précision à usage militaire, travaille pour des entreprises américaines, elles-mêmes fournisseurs du Pentagone. Jusqu'à présent, cette transaction n'a pas suscité d'hostilité outre-Atlantique.

    Rien à voir avec la levée de boucliers - au nom de la protection contre le terrorisme - d'élus de tous bords à l'annonce de l'acquisition de l'opérateur portuaire britannique P & O par le groupe de Dubai DP World, et de sa tentative de mainmise sur la concession de six ports américains, une opération à laquelle DP World a finalement dû renoncer (Le Monde du 17 mars).

    La Maison Blanche, qui n'a eu cesse de soutenir DP World, est consciente des retombées économiques potentiellement catastrophiques d'un nouvel affrontement avec les Emirats arabes unis (EAU) à propos de la tentative de contrôle de Doncasters Group.

    REPRÉSAILLES PUIS... DÉCRISPATION

    Cette affaire des ports aux relents de racisme antiarabe avait confirmé les pires craintes des détenteurs de fonds du Moyen-Orient. "Les Etats-Unis donnent l'impression de ne pas vouloir de notre argent. La polémique sur les ports a accéléré la tendance observée depuis les attentats de septembre 2001 à investir ailleurs, dans les économies émergentes, en particulier d'Inde et de Chine, et dans les privatisations locales ou au Maghreb", insiste un trader libanais installé au Dubai Financial Centre, plaque tournante du recyclage des pétrodollars arabes.

    Dans la foulée de la campagne de parlementaires américains contre DP World, la banque centrale de l'émirat avait liquidé 10 % de ses réserves colossales en dollars au profit de l'euro. De surcroît, la menace de la compagnie Emirates Airlines de revenir sur le contrat d'achat d'avions Boeing pour 9,7 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros) annoncé en novembre 2005 a semé la panique dans les milieux aéronautiques américains.

    Autre mesure de rétorsion redoutée par Wall Street, une campagne de boycott des banques d'affaires new-yorkaises dans cette métropole née au milieu du désert qui met les bouchées doubles pour devenir le centre des affaires du golfe Persique. Enfin, les EAU auraient envisagé de réduire la coopération militaire étroite avec les Etats-Unis, qui utilisent les deux ports de Dubaï comme base arrière des opérations maritimes en Irak.

    Le nouvel émir de Dubaï, Cheikh Mohamed, jusque-là ferme soutien de Washington, veut éviter de jeter de l'huile sur le feu. Sa décision de rétrocéder la gestion des ports américains à des intérêts locaux participe d'une stratégie de décrispation. La cession récente à Exxon Mobil de 28 % d'un énorme gisement pétrolier par la compagnie abou-dhabienne des hydrocarbures, ADNOC, atteste aussi de la bonne volonté des émirats.

    "Les Etats-Unis conservent une position stratégique dans l'économie mondiale, alors que l'Europe et le Japon reculent. L'absence d'alternative au dollar comme monnaie de réserve, les taux d'intérêt élevés et les bonnes perspectives de croissance américaine ont eu raison de ces possibles représailles", juge un économiste d'une compagnie de capital-risque islamique. Bref, en pénalisant les Etats-Unis, les Emirats arabes unis risquaient aussi de se tirer une balle dans le pied...
    Par Marc Roche
    LE MONDE | 05.04.06 |
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Salam

    Les Emirats Arabes Unis commence à faire peur !!!!!!!!!!!!!!!

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