Sa vie, son œuvre
Son père contrebassiste lui donne ses premières leçons de musique, il révèle un talent précoce, attiré par tous les instruments de musique, son principal professeur, Eduard Marxsen, le forme avec l'espoir d'en faire un virtuose du piano, lui enseignant l'art de Bach, Mozart et Beethoven, qui le marqueront à jamais, mais sans brider les dons créatifs de son élève.
Ses talents de pianiste lui permettent d'honorer des engagements dès treize ans dans les tavernes de Hambourg. En 1853 Brahms, en tournée avec son ami le violoniste Eduard Remenyi, c'est la rencontre avec un autre violoniste, le grand Joseph Joachim qui impressionné par ses compositions va l'introduire chez Franz Liszt et surtout Robert Schumann et sa femme Clara, dont il va devenir très proche, l'influence des Schumann sera déterminante..
De 1857 à 1859, chef des chœurs à la cour princière de Detmold, il compose deux sérénades pour orchestre et son premier concerto pour piano.
En 1862, il rejoint Vienne, sa gloire de compositeur grandit, il y est considéré comme l'héritier de Beethoven. Un requiem allemand lui assure la célébrité.
En 1870, il rencontre le chef d'orchestre Hans von Bülow qui va faire beaucoup pour la musique de Brahms.
En 1876, Brahms termine enfin sa première symphonie, « la dixième de Beethoven » selon Bülow; vont suivre, avec succès grandissant, ses principales compositions pour orchestre, trois autres symphonies, le concerto pour violon, le Concerto No 2 pour piano, jusqu' aux chef-d'œuvres de la dernière période avec, magistrales, les compositions pour la clarinette.
D'influences diverses, marquée par une grande science du contrepoint et de la polyphonie, l'esthétique de Brahms reste dans ses formes classiques profondément marquée par la nostalgie de l'époque romantique, mais d'une troublante originalité avec des couleurs musicales magnifiques, des mélodies inventives et des rythmes surprenants par leur superposition.
Une œuvre personnelle, inspirée, d'une égale grande qualité, qui peut paraitre difficile d'accès, mais à laquelle on va s'attacher, à en devenir indispensable.
Un des compositeurs majeurs de l'histoire de la musique, Johannes Brahms est enterré au cimetière central de Vienne dans le 'quartier' des musiciens importants décédés.
Principales compositions
Orchestrales
Sérénades op. 11 et op.16 ;
Symphonie n° 1 en ut mineur op. 68 ;
Symphonie n° 2 en ré majeur op. 73 ;
Symphonie n° 3 en fa majeur op. 90 ;
Symphonie n° 4 en mi mineur op. 98 ;
Ouverture pour une fête académique op 81
Ouverture tragique op. 81 ;
Variations sur un thème de Haydn op. 56 ;
Danses hongroises.
Concertos
Concerto pour piano N° 1 op.15 ;
Concerto pour piano N° 2 op.83 ;
Concerto pour violon op.77 ;
Double concerto pour violon et violoncelle op.102.
mais ce sont des oeuvres reprises
Musique de chambre
Quintette pour clarinette et cordes op. 115 ;
Trio pour clarinette, violoncelle et piano op. 114 ;
Sextuor à cordes n° 1 op. 18 ;
Sextuor à cordes n° 2 op. 36 ;
Sonates pour clarinette et piano op. 120 ;
Sonate pour violon et piano op.100 et op. 108 ;
Sonate pour violoncelle et piano n° 2 op. 99 ;
Quintette à cordes n° 1 op. 88 ;
Quintette à cordes n° 2 op.111 ;
Quatuors à cordes n° 1 et n° 2 op. 51 ;
Quatuors à cordes n° 3 op. 67 ;
Quatuors pour piano et cordes n° 1 op. 25, n° 2 op. 26, n° 3 op. 60.
Musique pour la voix
Un requiem allemand op.45 ;
Schicksalslied (Le Chant du Destin), d'après Friedrich Hölderlin, Op. 54
Magelone Romanzen (Quinze romances de Maguelone) op.33 ; Zigeurnerlieder (Chants tziganes), Volskieder (Chants populaires) ;
Rinaldo op.50 ;
Quatre chants sérieux op.121 ;
Rhapsodie pour contralto et orchestre op.53.
Nombreuses autres mélodies
Musique pour piano
Brahms n'a que peu écrit pour le piano, sur un catalogue comprenant pourtant près de 122 numéros.
Sonate pour piano n°1 en ut majeur op. 1 ;
Sonate pour piano n°2 en fa dièse mineur op. 2 ;
Scherzo en mi bémol mineur op. 4 ;
Sonate pour piano n°3 en fa mineur op. 5 ;
16 Variations sur un thème de Robert Schumann op. 9 ;
4 Ballades op. 10 ;
Variations et fugue sur un thème de Haendel op. 24 ;
Variations sur un thème de Paganini op. 35 ;
16 Valses op. 39 ;
Rhapsodies op. 76 ;
2 Rhapsodies op. 79 ;
Pièces pour piano op. 116, op. 117, op. 118, op. 119 ;
Le musicien a également composé et transcrit un certain nombre d'œuvres pour quatre mains :
21 Danses hongroises.
Grands interprètes
chefs d'orchestre : Carl Schuricht, Bruno Walter, Karel Ančerl, Wilhelm Furtwängler, Arturo Toscanini, Claudio Abbado, Herbert von Karajan ;
pianistes : Wilhelm Backhaus, Julius Katchen, Claudio Arrau, Rudolf Serkin, Maurizio Pollini, Radu Lupu ;
violonistes : Ginette Neveu, Nathan Milstein, Christian Ferras, Josef Suk, Itzhak Perlman ;
musique de chambre: Quatuor du Wienerkonzerthaus, Quatuor Busch, Quatuor de Budapest, Quatuor Amadeus, Quatuor Alban Berg ;
solistes vocaux : Kathleen Ferrier, Hans Hotter, Dietrich Fischer-Dieskau, Jorge Chaminé, Thomas Quastoff, Alexander Kipnis.
Son père contrebassiste lui donne ses premières leçons de musique, il révèle un talent précoce, attiré par tous les instruments de musique, son principal professeur, Eduard Marxsen, le forme avec l'espoir d'en faire un virtuose du piano, lui enseignant l'art de Bach, Mozart et Beethoven, qui le marqueront à jamais, mais sans brider les dons créatifs de son élève.
Ses talents de pianiste lui permettent d'honorer des engagements dès treize ans dans les tavernes de Hambourg. En 1853 Brahms, en tournée avec son ami le violoniste Eduard Remenyi, c'est la rencontre avec un autre violoniste, le grand Joseph Joachim qui impressionné par ses compositions va l'introduire chez Franz Liszt et surtout Robert Schumann et sa femme Clara, dont il va devenir très proche, l'influence des Schumann sera déterminante..
De 1857 à 1859, chef des chœurs à la cour princière de Detmold, il compose deux sérénades pour orchestre et son premier concerto pour piano.
En 1862, il rejoint Vienne, sa gloire de compositeur grandit, il y est considéré comme l'héritier de Beethoven. Un requiem allemand lui assure la célébrité.
En 1870, il rencontre le chef d'orchestre Hans von Bülow qui va faire beaucoup pour la musique de Brahms.
En 1876, Brahms termine enfin sa première symphonie, « la dixième de Beethoven » selon Bülow; vont suivre, avec succès grandissant, ses principales compositions pour orchestre, trois autres symphonies, le concerto pour violon, le Concerto No 2 pour piano, jusqu' aux chef-d'œuvres de la dernière période avec, magistrales, les compositions pour la clarinette.
D'influences diverses, marquée par une grande science du contrepoint et de la polyphonie, l'esthétique de Brahms reste dans ses formes classiques profondément marquée par la nostalgie de l'époque romantique, mais d'une troublante originalité avec des couleurs musicales magnifiques, des mélodies inventives et des rythmes surprenants par leur superposition.
Une œuvre personnelle, inspirée, d'une égale grande qualité, qui peut paraitre difficile d'accès, mais à laquelle on va s'attacher, à en devenir indispensable.
Un des compositeurs majeurs de l'histoire de la musique, Johannes Brahms est enterré au cimetière central de Vienne dans le 'quartier' des musiciens importants décédés.
Principales compositions
Orchestrales
Sérénades op. 11 et op.16 ;
Symphonie n° 1 en ut mineur op. 68 ;
Symphonie n° 2 en ré majeur op. 73 ;
Symphonie n° 3 en fa majeur op. 90 ;
Symphonie n° 4 en mi mineur op. 98 ;
Ouverture pour une fête académique op 81
Ouverture tragique op. 81 ;
Variations sur un thème de Haydn op. 56 ;
Danses hongroises.
Concertos
Concerto pour piano N° 1 op.15 ;
Concerto pour piano N° 2 op.83 ;
Concerto pour violon op.77 ;
Double concerto pour violon et violoncelle op.102.
mais ce sont des oeuvres reprises
Musique de chambre
Quintette pour clarinette et cordes op. 115 ;
Trio pour clarinette, violoncelle et piano op. 114 ;
Sextuor à cordes n° 1 op. 18 ;
Sextuor à cordes n° 2 op. 36 ;
Sonates pour clarinette et piano op. 120 ;
Sonate pour violon et piano op.100 et op. 108 ;
Sonate pour violoncelle et piano n° 2 op. 99 ;
Quintette à cordes n° 1 op. 88 ;
Quintette à cordes n° 2 op.111 ;
Quatuors à cordes n° 1 et n° 2 op. 51 ;
Quatuors à cordes n° 3 op. 67 ;
Quatuors pour piano et cordes n° 1 op. 25, n° 2 op. 26, n° 3 op. 60.
Musique pour la voix
Un requiem allemand op.45 ;
Schicksalslied (Le Chant du Destin), d'après Friedrich Hölderlin, Op. 54
Magelone Romanzen (Quinze romances de Maguelone) op.33 ; Zigeurnerlieder (Chants tziganes), Volskieder (Chants populaires) ;
Rinaldo op.50 ;
Quatre chants sérieux op.121 ;
Rhapsodie pour contralto et orchestre op.53.
Nombreuses autres mélodies
Musique pour piano
Brahms n'a que peu écrit pour le piano, sur un catalogue comprenant pourtant près de 122 numéros.
Sonate pour piano n°1 en ut majeur op. 1 ;
Sonate pour piano n°2 en fa dièse mineur op. 2 ;
Scherzo en mi bémol mineur op. 4 ;
Sonate pour piano n°3 en fa mineur op. 5 ;
16 Variations sur un thème de Robert Schumann op. 9 ;
4 Ballades op. 10 ;
Variations et fugue sur un thème de Haendel op. 24 ;
Variations sur un thème de Paganini op. 35 ;
16 Valses op. 39 ;
Rhapsodies op. 76 ;
2 Rhapsodies op. 79 ;
Pièces pour piano op. 116, op. 117, op. 118, op. 119 ;
Le musicien a également composé et transcrit un certain nombre d'œuvres pour quatre mains :
21 Danses hongroises.
Grands interprètes
chefs d'orchestre : Carl Schuricht, Bruno Walter, Karel Ančerl, Wilhelm Furtwängler, Arturo Toscanini, Claudio Abbado, Herbert von Karajan ;
pianistes : Wilhelm Backhaus, Julius Katchen, Claudio Arrau, Rudolf Serkin, Maurizio Pollini, Radu Lupu ;
violonistes : Ginette Neveu, Nathan Milstein, Christian Ferras, Josef Suk, Itzhak Perlman ;
musique de chambre: Quatuor du Wienerkonzerthaus, Quatuor Busch, Quatuor de Budapest, Quatuor Amadeus, Quatuor Alban Berg ;
solistes vocaux : Kathleen Ferrier, Hans Hotter, Dietrich Fischer-Dieskau, Jorge Chaminé, Thomas Quastoff, Alexander Kipnis.
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