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Le mouvement anti-CPE et les événements des banlieues en France !

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  • Le mouvement anti-CPE et les événements des banlieues en France !

    Le mouvement anti-CPE et les événements des banlieues en France !

    Il existe une grosse manœuvre politique engagé par la classe politique française favorable à ce projet de loi qui institue « le contrat nouvel embauche » en solidarité complice avec le patronat ce qui est normale du moment que les patrons chefs d’entreprises ex .. cherchent encore plus de flexibilité sur le marché du travail ils abusent en disant qu’ils saisissent bien les revendications des jeunes français en tout cas car le but du jeu c’est de faire disparaître un grand obstacle devant le bénéfice capitaliste sans limite en France .. ce grand obstacle vous le deviner c’est le « code du travail » !
    Cette grosse manœuvre politicienne dont je voudrai vous parler en soumettant ce point de vue bien sûr à la discussion avec vous, c’est qu’on essaye de crée actuellement un fossé entre cette jeunesse des banlieues qui a manifesté sa rage de misère il y’a quelques mois et une autre jeunesse « lycéens, étudiants, salariés » selon les expressions de presse et politiques .. « une autre jeunesse » celle de l’autre France que certains n’hésitent pas à qualifié de révolte des classes moyennes
    Bien sûr personne ne peut nié le fait qu’il y’a un fossé entre les classes sociales la preuve c’est ces événements de banlieue ou nous avons assisté à un déchaînement de crise et violence sans précédent en France .. comment expliquer le fait que dans les zones des HLM et des ZEP ex .. on vois des plans d’urgence pour prendre en charge les jeunes chômeurs, j’ai écouter Azouz Bega dire dans ce sens : les jeunes de banlieues ne sont pas contre ce projet ils sont prêt à prendre des CPE. Il discute il essaye d’isoler les jeunes de banlieues en réalité! Normale il est de la grande famille l’UMP la famille des riches des patrons qui ont la nostalgie des gloires de Napoléon ex ... Je ne sais pas comment le niveau de conscience politique en France à baissé de cette façon terrible ! c’est grave comment on prend les gens pour des cons !
    Evidemment un jeune de banlieue en chômage depuis 2 ans qui risque la prison dans son cartier chaque jour comment voulez-vous qu’il n’accepte pas un CNE ou un CPE comme pour un job de 2 jours ? lui il veut se faire de la tuile car il n'est pas optimiste pour son avenir !
    LA réalité il n y’a pas en principe de fossé entre les revendications des jeunes des banlieue françaises et celles des jeunes étudiants et travailleurs car la crise a comme source principale le démantèlement des services public le fait que la France et maintenant condamné à appliquer systématiquement les directives ultra-libéralisations de l’Union Européenne qui demande toujours plus de réduction de postes plus de souplesse avec le code du travail ex .. Dans le mouvement on donne la parole à celui qu’on veut imposé comme représentant du mouvement à l’exemple de l’UNEF syndicat qui représente rien dans les fac de France actuellement et qui commence déjà à jongler entre négociation et radicalisation du mouvement alors que dans les manifs on le sent bien l’UNEF reçoit une véritable éjection !
    Les bases de ce mouvement ne me plaisent pas même si on peut reconnaître qu’il est un mouvement fort de la classe travailleuse ! il faut reconnaître que c’est extraordinaire de voir des travailleurs en grève pour soutenir la lutte des jeunes de moins de 25 ans car le CPE concerne cette catégorie -vous imaginez en France avant il y’avait le CDD pour les courtes périodes de travail et un CDI comme contrat de travail à long terme- maintenant ils ont crée plus de 10 contrats de travail je crois ! tous précaires tous sans valeur sociale. même si ces réformes enregistrent une légère baisse du chômage en réalité ces des embauches de quelques mois seulement notamment avec le Contrat nouvel embauche CNE qui représente une durée de 2 ans ou le patron a le droit de vous mettre à la porte sans justification ! donc l’objectif c’est une baisse de chômage à n’importe quel prix même en sacrifiant l’avenir des jeunes jusqu’au élections présidentielles prochaines !
    Incroyable le recul que les droits des travailleurs enregistrent en France sous le gouvernement Villepin-Sarkozy et celui de l’Union européenne !
    La question se pose pourquoi ce mouvement n’a pas englobé tous les problèmes sociaux qui se posent dans la vie sociale je veux dire rassembler et poser toutes les revendications à la fois ! du moment qu’on a plus de trois millions de manifestants à la rue .. !
    Obtenir le retrait du CPE c’est quelque chose mais le CNE qui fonctionne avec le meme principe il est en application depuis des mois déjà !
    Et la question à laquelle je ne peux pas répondre que pose un jeune français (d’origine étrangère) : moi je suis pour le CPE et contre ce mouvement parce que CPE ou pas moi je n’aurais rien avec ma « tête » ils se battent pour leur intérêts et les intérêts de leurs fistons mon père travaille toujours comme un fou et moi je suis dans le chômage forcé alors laisse tombé ?
    Dernière modification par postra, 05 avril 2006, 15h16.
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    "La question se pose pourquoi ce mouvement n’a pas englobé tous les problèmes sociaux qui se posent dans la vie sociale je veux dire rassembler et poser toutes les revendications à la fois ! du moment qu’on a plus de trois millions de manifestants à la rue .. !"

    C'est justement pour clarifier certaines choses à propos du mouvement que je voulais poster, et j'ai la chance de tomber pile sur la bonne question.

    Comme vous le savez certainement, il est difficile de faire un mouvement uni en ayant plusieurs pôles revendicatifs ; aussi, les syndicats ont préféré mettre comme étiquette "anti-CPE" au mouvement. Cela a été relayé pas les médias français, et donc par les médias du monde entier.
    En réalité, qualifier ce mouvement d'uniquement anti-CPE est un mensonge par omission !

    Ce mouvement a en réalité démarré quelques mois après le passage "en douce" du CPE et du CNE, grâce au fameux 49-3, permettant à l'exécutif de faire passer une loi en force sous sa propre responsabilité (si cela échoue, il démissionne, donc). Cependant les textes sont passés.

    Entre temps, s'est monté un mouvement d'étudiants, celui des STAPS (futurs profs de sport) qui voyaient les postes qui leurs étaient attribués se réduire en peau de chagrin ! Je n'ai pas les chiffres précis, mais c'est une hécatombe : largement plus de la moitié des postes ont été supprimés.

    Divers mouvements de malaise social, le mouvement des STAPS, le tout a conduit à se poser des questions sur la précarité, sur le système éducatif. C'est alors que les syndicats ont sorti le pot-aux-roses au grand jour : la population française, mal informée jusque là, s'est retrouvée avec deux contrats précaires sous le nez : le CPE et le CNE !
    Voyant là un risque pour leur avenir, avec l'aide des syndicats pour s'en rendre compte (et s'il le faut, pour échauffer les esprits), les étudiants en université ont commencé à manifester, à bloquer des facs...
    Très vite, ils ont été rejoints par les lycéens...
    Puis par les parents de ceux-ci.

    Le mouvement anti-CPE regroupe en réalité plusieurs revendications, à savoir :
    - Celles des STAPS
    - Les revendications anti-précarité (donc anti-CPE/CNE)
    - D'autres revendications sociales éveillées par les frictions des esprits dans la crise !

    De grands sujets ont été soulevés par cette crise :
    - Le système scolaire français (l'Etat donne autant d'argent pour un élève de maternelle que pour un étudiant : incompréhensible ?!)
    - Le passage des études à l'emploi.
    - La précarité de l'emploi.

    Hier, en fin de matinée (9 avril 2006, donc), le gouvernement, après plusieurs mois de refus total de le faire, abroge enfin la loi ; enfin, elle la remplace par une nouvelle loi dont tout le monde se méfie à présent (allocation de fonds pour l'emploi des jeunes en difficulté, ce qui est un peu comme les ZEPs dans les "quartiers chauds").
    Seulement, cette loi, il s'agissait de celle du CPE !
    Le CNE, les STAPS, les autres revendications, rien de tout cela n'a été considéré tandis que les syndicats débouchent les bouteilles de champagne et crient victoire pour une simple bataille gagnée à l'arrachée, laissant chez moi, personnellement, une impression de "travail incomplet et bâclé".
    Aujourd'hui, cependant, des grêves sont prévues : il n'est pas question de relacher la pression envers le gouvernement, surtout vis-à-vis de cette nouvelle loi qui remplacerait le CPE.

    Je crois qu'on pourrait s'attendre à ce que le mouvement persiste, mais vu le martelage médiatique criant "on a tout gagné la guerre ! Le CPE est mort ! Bon, maintenant, retournez en cours.".

    A propos des médias, également, je déplorerais une dose massive de "mauvaise publicité" envers le mouvement anti-CPE.
    Faisons un constat :
    - Les manifestations ont réuni trois millions de personnes à peu près.
    - Les casseurs étaient un millier, en étant trés gentil...
    Donc il y avait au trés grand maximum un casseur sur 3 000 manifestants !
    Et pourtant, sur les chaines françaises, lors des informations, près de 50% du temps consacré aux reportages sur les mouvements anti-CPE l'étaient à propos des casseurs ; sur certaines chaînes, on dépassait allègrement les 50%.
    Ou l'art de décridibiliser un mouvement en une leçon !

    Par ailleurs, certains mouvements ont dû organiser elles-mêmes leur propre sécurité, les forces de l'ordre étant trop occupées à mettre des manifestants pris au hasard dans le panier à salade...
    Et dire qu'elles sont censées veiller à la sécurité des citoyens...
    Mais bon, mettons ça sur le dos de la difficulté pratique à faire valoir la loi, et à coffrer les vrais casseurs, qui n'étaient pas aussi nombreux que prévu...

    Bref, c'était le mouvement anti-CPE vu par les yeux d'un jeune français (somme toute pas si impliqué dans la mobilisation, mais qui regarde le tout d'un oeil curieux).

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