MADRID - Un groupe de 20 immigrés sahraouis, arrivés mercredi par mer sur l'île espagnole de Fuerteventura, a demandé l'asile politique aux autorités espagnoles, a indiqué vendredi le gouvernement de ce pays.
"Il y a 20 (Sahraouis, ndlr) qui ont demandé l'asile politique" a déclaré le numéro deux du gouvernement espagnol et ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba. "Le gouvernement traitera (ces demandes, ndlr) conformément à la loi", a-t-il ajouté à l'issue d'un conseil des ministres.
La presse espagnole avait fait état vendredi matin de 16 demandes d'asiles parmi ce groupe parvenu clandestinement à l'île des Canaries par bateau, après avoir vécu "cachés" à Lâayoune.
Les immigrés basent leur demande sur le fait qu'ils ont participé au campement de protestation à Lâayoune, dont le démantèlement, début novembre par la police marocaine, a entraîné des violences dans cette ex-colonie espagnole sous contrôle marocain, et sur le fait qu'ils craignent pour leur "intégrité physique" en cas de rapatriement, a rapporté le quotidien El Pais
Selon le journal ABC, les demandeurs ont expliqué aux autorités espagnoles qu'ils fuyaient "la répression" et qu'ils se "cachaient" depuis plusieurs semaines à Lâayoune.
Il est "probable que l'Espagne concède l'asile politique" à ces "fugitifs", selon une source juridique citée par El Pais.
Le démantèlement le 8 novembre à Lâayoune au Sahara occidental d'un camp de 15.000 contestataires sahraouis a entraîné des violences et des troubles dans cette région.
Le bilan officiel marocain fait état de 13 morts, dont 11 parmi les forces de l'ordre, tandis que le Front Polisario, organisation favorable à l'indépendance du Sahara occidental, a fait état de "dizaines de morts" sans préciser leur identité.
Le Maroc a rejeté l'idée d'une enquête de l'ONU sur ces violences et refuse que la mission de l'ONU sur le Sahara, la Minurso, ait compétence en matière de droits de l'Homme.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc.
Le Polisario, soutenu notamment par l'Algérie, réclame un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU, qui laisserait aux Sahraouis le choix entre trois options: rattachement au Maroc, indépendance, ou autonomie sous souveraineté marocaine.
Le Maroc propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute idée d'indépendance.
(©AFP / 07 janvier 2011 16h31)
"Il y a 20 (Sahraouis, ndlr) qui ont demandé l'asile politique" a déclaré le numéro deux du gouvernement espagnol et ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba. "Le gouvernement traitera (ces demandes, ndlr) conformément à la loi", a-t-il ajouté à l'issue d'un conseil des ministres.
La presse espagnole avait fait état vendredi matin de 16 demandes d'asiles parmi ce groupe parvenu clandestinement à l'île des Canaries par bateau, après avoir vécu "cachés" à Lâayoune.
Les immigrés basent leur demande sur le fait qu'ils ont participé au campement de protestation à Lâayoune, dont le démantèlement, début novembre par la police marocaine, a entraîné des violences dans cette ex-colonie espagnole sous contrôle marocain, et sur le fait qu'ils craignent pour leur "intégrité physique" en cas de rapatriement, a rapporté le quotidien El Pais
Selon le journal ABC, les demandeurs ont expliqué aux autorités espagnoles qu'ils fuyaient "la répression" et qu'ils se "cachaient" depuis plusieurs semaines à Lâayoune.
Il est "probable que l'Espagne concède l'asile politique" à ces "fugitifs", selon une source juridique citée par El Pais.
Le démantèlement le 8 novembre à Lâayoune au Sahara occidental d'un camp de 15.000 contestataires sahraouis a entraîné des violences et des troubles dans cette région.
Le bilan officiel marocain fait état de 13 morts, dont 11 parmi les forces de l'ordre, tandis que le Front Polisario, organisation favorable à l'indépendance du Sahara occidental, a fait état de "dizaines de morts" sans préciser leur identité.
Le Maroc a rejeté l'idée d'une enquête de l'ONU sur ces violences et refuse que la mission de l'ONU sur le Sahara, la Minurso, ait compétence en matière de droits de l'Homme.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc.
Le Polisario, soutenu notamment par l'Algérie, réclame un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU, qui laisserait aux Sahraouis le choix entre trois options: rattachement au Maroc, indépendance, ou autonomie sous souveraineté marocaine.
Le Maroc propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute idée d'indépendance.
(©AFP / 07 janvier 2011 16h31)
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