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Le comportement à adopter vis-à-vis des dirigeants

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  • #16
    Mais si, mais si! réfléchissons un peu. Tout le monde connait cette histoire:
    تأمل حال عمر بن الخطاب رضي الله عنه حينما يقول على المنبر:- "إذا أصبت فأعينوني، وإذا أخطأت فقوموني"، فقال له رجل من بين الناس: "إذا أخطأت قومناك بسيوفنا..!".

    Le Calife Omar dit un jour aux Gens "Si je suis le droit chemin, soutenez-moi, et si je me trompe, corrigez-moi". Et un homme dans l'audience lui dit "Si tu te trompes on te corrigera avec nos épées."


    Le récit ne donne même pas le nom de cet homme !

    Le Calife ignorait-il ces hadiths ? pourquoi n'a-t-il pas envoyé l'opposant à la potence (la suite du récit indique même qu'il s'est réjoui de voir des hommes aussi fermes dans son peuple).

    Ce n'est pas un appel au chaos ni à la légalisation des coups d'états sanguinaires, mais dire que l'on doit obéir au dirigeant quoi qu'il fasse, c'est un peu fort du café.

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    • #17
      bonsoir blofeld c'est fort de cafe mais c'est l'avis des oulemas

      Que faire quand on vit sous l'autorité d'un dirigeant tyrannique ?
      Que faire quand on vit sous l'autorité d'un dirigeant tyrannique ?

      Question :

      J'habite [un pays majoritairement musulman]. Quelle considération devons-nous avoir vis à vis des dirigeants de nos pays musulmans. Je n'ai pas besoin de détailler les problèmes en la matière, tout le monde les connaît. Devons-nous changer nos dirigeants ou non ?

      -
      Réponse :

      En fait, il faut distinguer 4 niveaux de fautes de la part d'un dirigeant musulman :
      Niveau 1 : les péchés personnels commis au vu et au su du public (comme le fait de s'adonner à l'alcool en public, etc.).
      Niveau 2 : l'oppression du peuple (assassinats, emprisonnements arbitraires, etc.).
      Niveau 3 : le fait de faire ce qui constitue sans doute possible une apostasie (ridda).
      Niveau 4 : le fait de ne pas appliquer les lois de Dieu sur la partie de la société sur laquelle il a autorité ; le fait de ne pas régler les litiges des gens selon les règles du Coran et de la Sunna.

      Ces différents niveaux ne sont pas tous liés à une seule et même règle...

      -
      Niveau 1) En ce qui concerne les grands péchés personnels commis au vu et au su du public :

      Il faut détester le grand péché que le dirigeant fait, mais ne pas organiser de révolte armée contre lui pour ce motif. C'est ce que le Prophète a enseigné : "… Ecoutez bien : celui qui est sous l'autorité d'un dirigeant puis le voit faire un acte de désobéissance à Dieu, qu'il déteste ce que ce dirigeant fait de désobéissance à Dieu, mais ne cesse pas de reconnaître son autorité" (Muslim, n° 1855). Rappelons que nous parlons là des grands péchés personnels que ce gouvernant fait au vu et au su de tous. Quant aux péchés personnels commis en secret, il faut savoir qu'il est interdit d'aller fouiner dans la vie de quelqu'un pour découvrir ses péchés, de même qu'il est interdit de rapporter aux uns et aux autres les péchés dont on aurait découvert par hasard que quelqu'un les commet.

      -
      Niveau 2) En ce qui concerne l'oppression du peuple :

      Il ne faut pas non plus appeler à la révolte armée contre un tel dirigeant. C'est ce qu'a enseigné le Prophète dans plusieurs Hadîths ; l'un d'entre eux dit : "tasma'u wa tutî'u lil-amîr, wa in dharaba zahraka wa akhadha mâlaka fasma' wa ati'" (Muslim, n° 1847) (voir aussi ce qu'a rapporté Muslim, n° 1846, ainsi que ce qu'a rapporté Abû Dâoûd, n° 4759).

      Il ne s'agit pas pour autant de rester passifs face aux injustices. Au contraire, le Prophète a exhorté les hommes à dénoncer ce genre d'abus ; le Hadîth est célèbre : "Le meilleur jihad est une parole de vérité dite auprès d'un dirigeant oppresseur" (rapporté par Abû Dâoûd). Il s'agit donc, face à ce genre d'oppression, de ne pas appeler à la rébellion armée mais de dénoncer la tyrannie. Il faut rappeler à ces dirigeants ce que le Prophète a dit parlant du pouvoir : "Il s'agit d'une responsabilité, et ce sera une cause d'humiliation et de regrets le jour du jugement, sauf pour celui qui l'a prise dans son droit et s'est acquitté de ses devoirs dans le cadre" (rapporté par Muslim). "(Le pouvoir) est une bonne nourrice, mais une mauvaise femme procédant au sevrage" (rapporté par al-Bukhârî, n° 6729). Métaphore pour prévenir de la recherche du pouvoir, ce dernier pouvant être très agréable un certain temps mais, ensuite, devenir très difficile à supporter lorsqu'il est enlevé ou que les difficultés surgissent. Un Hadîth (dont la chaîne de transmission est certes faible) dit : "Le chef d'un groupe est son serviteur" (Silsilat ul-ahâdîth adh-dha'îfa, n° 1502). De celui qui avait "le commandement – à quelque échelon que ce soit – des affaires des musulmans et qui ne se préoccupait pas de leurs besoins, de leur indigence et de leur pauvreté", le Prophète a dit que "Dieu ne se préoccupera pas de ses besoins, de son indigence et de son dénuement le jour du jugement" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1332, Abû Dâoûd, n° 2948, authentifié par Rabâh et ad-Daqqâq). Le Prophète a également fait cette invocation : "O Dieu, celui qui aura quelque direction sur les gens de ma Communauté et sera dur avec eux, sois dur avec lui ! Et celui qui aura quelque direction sur les gens de ma Communauté et sera doux avec eux, sois doux avec lui !" (Riyâd us-sâlihîn).

      -
      Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
      alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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      • #18
        Ce n'est pas un appel au chaos ni à la légalisation des coups d'états sanguinaires, mais dire que l'on doit obéir au dirigeant quoi qu'il fasse, c'est un peu fort du café.
        oui n'enpeche que le msg de l'islam est resté en groupe et ne sorté pas (des petits groupes sur le califs)
        genre ils évitent plutôt se qui es arrivé en algérie par exemple

        le bain de sang ou un présidant musulman quand mm corrompu ou autre j'été jeune je me rappel pas ? un peut de logique quand mm

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        • #19
          Niveau 3) En ce qui concerne le fait d'apostasier :

          Le dirigeant qui a apostasié sera déposé, conformément à ce qu'a dit le hadîth : "… Sauf si vous voyez une incroyance claire ("kufr bawâh"), à propos de laquelle vous détenez une preuve de la part de Dieu" (al-Bukhârî, n° 6647).

          Il doit cependant s'agir, comme le Prophète l'a dit, d'une incroyance claire ("bawâh") et non pas d'une déviance seulement ("dhalâl ghayru kufr"), ni d'un acte qui fait l'objet depuis les premiers temps de l'islam de divergences d'opinions. Il faut de plus qu'il soit certifié que le dirigeant a prononcé cette parole d'apostasie et non pas que la rumeur se contente de prêter cette parole au dirigeant. Enfin, même quand il est prouvé qu'une personne a prononcé une parole qui constitue une parole d'apostasie, on ne décrète pour autant pas systématiquement que cette personne a apostasié. Ibn Taymiyya écrit ainsi : "A propos de toute parole menant à quitter l'islam [car consistant à renier un élément du noyau des enseignements de l'islam], on dit : "Celui qui prononce cette parole quitte l'islam". Cependant, on ne dit pas forcément de la personne précise ayant effectivement prononcé cette parole qu'elle a quitté l'islam. (…) En effet, il arrive que cette personne n'ait pas eu connaissance des textes [du Coran et de la Sunna] qui contiennent les enseignements qu'elle renie. Il arrive aussi que ces textes lui soient parvenus mais qu'elle les ait considérés comme n'étant pas authentiques. Il arrive encore qu'elle n'ait pas eu la possibilité de les comprendre. Il arrive enfin qu'elle ait eu une mauvaise compréhension de ces textes, à cause d'un malentendu" (cité dans Zâhirat ul-ghuluww fi-t-takfîr, p. 29-30). C'est, selon Ibn Taymiyya, la raison pour laquelle Ahmad ibn Hanbal, qui avait résisté aux califes al-Mamûn et al-Mu'tassim demandant d'entériner leur fausse croyance, n'a pas considéré ces califes comme ayant apostasié mais a, au contraire, prié Dieu pour qu'Il leur pardonne. Ibn Taymiyya est de l'avis que l'avis jahmite en la matière est une déviance de kufr akbar, mais la qiyâm ul-hujja n'avait alors pas eu lieu par rapport à ces califes (cliquez ici). Attention donc à l'exagération dans ce domaine aujourd'hui, où l'on voit des frères s'empresser de dire de tout musulman ayant prononcé une parole inacceptable qu'il est devenu incroyant (kâfir) !
          Enfin, même dans le cas où il est établi qu'un dirigeant est devenu apostat, il y a des conditions à l'applicabilité du hadîth que nous avons cité plus haut à propos du dirigeant devenu apostat ; nous parlerons de ces conditions plus bas...

          -
          Niveau 4) En ce qui concerne le fait de ne pas appliquer les règles que Dieu a révélées :


          En tous cas, le Prophète a dit : "Le musulman doit écouter et obéir, qu'il aime ce qui lui est ordonné ou pas. Sauf s'il lui est ordonné de désobéir à Dieu : si cela lui est ordonné, alors pas d'obéissance" (rapporté par al-Bukhârî, n° 6725, Muslim, n° 1839). "Pas d'obéissance dans le péché. L'obéissance ne se fait que dans le bien" (Muslim, n° 1840 ; voir aussi al-Bukhârî, n° 6726) (c'est-à-dire que l'obéissance ne se fait que dans ce qui est permis en soi, qu'il s'agisse de ce qui était déjà obligatoire ou qui était seulement autorisé et qu'il devient nécessaire de pratiquer par obéissance à l'autorité). "Pas d'obéissance à une créature dans la désobéissance au créateur" (Mishkât ul-massâbîh). Ceci concerne les cas où le dirigeant ordonne ou interdit sans exercer de contrainte, ainsi que les cas où il exerce une contrainte mais où la contrainte ne peut pas être prise en compte (comme l'ordre d'aller assassiner un innocent). Par contre, au cas où il y a contrainte (ik'râh) de la part du dirigeant et qu'il s'agit d'un cas où la contrainte est prise en compte, alors le musulman qui obéit en actes à une telle loi dans la mesure de la contrainte ne s'expose pas à ces interdictions du Prophète.

          -
          Un Hadîth :

          Le Prophète a dit : "Celui qui veut donner un conseil à celui qui détient l'autorité, qu'il ne le fasse pas en public, mais qu'il prenne sa main [et lui donne ce conseil en privé]. Si [ce dirigeant] suit ce qu'il dit, tant mieux. Sinon, cet homme aura accompli son devoir" (rapporté par Ahmad, al-Hâkim, al-Bayhaqî, authentifié par al-Albânî, voir Wujûb tâ'at is-sultân fî ghayri ma'siyat ir-Rahmân). L'objectif de ce Hadîth est d'éviter le dénigrement du dirigeant, car cela conduirait à terme à la révolte du peuple contre lui et à l'éclatement de la Communauté.
          Ne pas critiquer le dirigeant en public se rapporte de façon certaine au niveau n°1 (les péchés personnels commis en public). L'interdiction se comprend par rapport au fait que la critique de la vie personnelle du dirigeant minerait la confiance du public en lui ; or le Prophète (sur lui la paix) a enseigné de respecter le dirigeant (al-amîr) (les Hadîths sont bien connus à ce sujet).
          Cependant, ne pas critiquer le dirigeant en public se rapporte-t-il également au cas de la tyrannie dont il se rend coupable, soit le niveau 2 ? Autrement dit, quand un dirigeant est coupable d'abus et d'injustices sur le peuple, a-t-on le droit de dénoncer publiquement ces abus, ou bien est-ce que, ici aussi, il est nécessaire que ce soit en privé qu'on lui parle de ces fautes qu'il commet ? Je ne sais pas quels avis des savants ont donnés sur le sujet... Wallahû A'lam. Par ailleurs, est-ce que les musulmans qui ne se trouvent pas sous l'autorité d'un tel dirigeant peuvent, doivent, eux, faire entendre leur voix pour parler de ce niveau 2 et dénoncer les atrocités que ce dirigeant commet ? Je ne sais pas non plus. Wallahû A'lam.

          -
          A propos de certains écrits de l'école hanafite traitant du fait de déposer le dirigeant :

          Certains écrits de l'école hanafite mentionnent que, au cas où il commet de grands péchés personnels et de façon répétée en public (fisq) [et donc a fortiori dans le cas de l'oppression du peuple], le dirigeant mérite d'être déposé ("yastahiqq al-'azl"). Certes. Mais une lecture attentive de ces textes révèle que cet avis concerne la possibilité de déposer le dirigeant sans effusion de sang aucune, et non la permission d'organiser une révolution rien que pour cela ; cela constitue donc une imkân 'azl il-amîr bi ghayri fitna et non une jawâz ul-khurûj il-mussallah 'alal-amîr (Bawâdir un-nawâdir, p. 545, Takmilatu fat'h il-mulhim, tome 3 p. 329). Entendons bien la différence !
          De même, ces écrits affirment qu'en cas d'oppression de la part du dirigeant, l'opprimé peut se défendre. Cependant, ici aussi, ces textes parlent de la permission de se défendre contre l'abus et non pas de la possibilité d'organiser le renversement du pouvoir. Il n'y a donc pas de contradiction entre ces textes qui autorisent le fait de se défendre et le Hadîth qui est rapporté par Muslim sous le n° 1847 et dont nous avons cité le texte en arabe plus haut : ces textes hanafites n'autorisent en fait que ad-difâ' 'an-in-nafs aw il-mâl, alors que ce que le Hadîth interdit c'est al-khurûj al-mussallah 'alal-amîr (Bawâdir un-nawâdir, p. 546, lignes1-3, Takmilatu fat'h il-mulhim, tome 3 p. 330).

          Enfin, si, conformément au Hadîth que nous avons vu plus haut, le cas d'apostasie du dirigeant est le seul qui autorise la révolution menée contre le dirigeant (al-khurûj al-mussallah 'alal-amîr), cela est conditionné, d'après ces mêmes textes hanafites, par :
          1) la capacité réelle de renverser le pouvoir,
          2) et la capacité réelle de remplacer le dirigeant apostat par un dirigeant meilleur.
          Au cas où l'une de ces conditions vient à manquer, on n'entreprendra rien (Takmilatu fat'h il-mulhim, tome 3 p. 329, p. 331, Bawâdir un-nawâdir, p. 544). (Ceci rejoint d'ailleurs la règle générale applicable à propos de tout l'ensemble "nah'y an il-munkar" : cliquez ici pour lire l'article traitant de ce point ; lire aussi un article traitant d'un thème voisin.)
          Or, même à considérer que, dans certaines cas, le caractère d'apostat est établi à propos d'un dirigeant particulier, la situation est loin aujourd'hui de remplir ces conditions ; au contraire, le pouvoir tyrannique en place "sait que sur le plan strictement légal et politique, le respect réel des principes démocratiques le mettrait en danger. (...) Il exploite la présence des minorités actives et radicales, au sein de mouvement islamique, pour justifier sa politique autoritaire et répressive. Paradoxalement, les plus grands alliés du pouvoir tyrannique sont les groupements les plus radicaux : en voulant l'éliminer par n'importe quel moyen, ils le confirment... et c'est parfois le pouvoir lui-même qui entretient et encourage leur "folie".
          Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
          alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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          • #20
            Un peu plus de libertés sociales dans les pays musulmans :

            Il est vrai que les dirigeants actuels des pays musulmans empêchent la réalisation de tout projet de réforme sociale et sont soutenus par les puissances occidentales, lesquelles ferment les yeux sur les atrocités et injustices qu'ils commettent parce qu'elles croient qu'il s'agit là "du moindre de deux maux" (l'autre étant, selon elles, le fait que ces sociétés majoritairement musulmanes se mettent à nouveau à se référer à leurs sources et à y chercher comment vivre actuellement la justice sociale de l'islam). Pourquoi ces puissances croient-elles cela, c'est une question qui demande un long développement. Contentons-nous de dire, ici, en simplifiant au maximum qu'il y a trois raisons principales :
            1) L'Occident a eu une expérience particulièrement traumatisante de la présence du religieux dans le domaine public (avec le clergé, ses abus vis-à-vis de tous ceux qui n'étaient pas catholiques, ses refus de découvertes scientifiques, ses refus de prendre en compte le contexte, etc.).
            2) L'Occident a, à propos de l'islam, des préjugés qui remontent à très loin.
            3) Laplupart des médias occidentaux exposent certaines images exprimant une réalité extrémiste très minoritaire dans les pays musulmans, d'une façon telle qu'elle finit par exprimer l'idée que l'islam est dangereux. En fait, les fanatiques et extrémistes ne représentent qu'une exception dans le monde musulman, les mouvements de la réforme étant, eux, opposés à l'utilisation de toute violence. Or le public, conditionné par les médias, les met tous dans le même sac en leur donnant un même nom : "islamistes", "fondamentalistes", etc.

            Cette situation, les musulmans pourront s'en sortir, avec l'aide de Dieu, s'ils se fixent comme priorités :
            – de former les musulmans (en connaissances et en pratique) ;
            – de montrer à l'Occident que l'islam n'est pas ce qu'il croit, que les musulmans peuvent lui apporter quelque chose – beaucoup de choses – aujourd'hui.
            – de rappeler clairement à l'Occident que les pays occidentaux n'ont pu se développer qu'en se libérant des dictatures qui y étaient en place et qu'il faudrait donc cesser de soutenir les dictateurs de l'Orient, surtout lorsqu'on constate leurs graves entorses aux droits de l'homme ;
            – de rappeler à l'Occident que si l'islam demande, même en cas d'injustices de la part des dirigeants, de ne pas déclencher de révolution armée contre eux et de se contenter de dénoncer leurs abus courageusement mais pacifiquement (comme nous l'avons relevé plus haut), il est prévisible que les abus engendreront des radicalisations et des violences. Le 3ème considérant de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme dit-il autre chose quand il affirme : "Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un Etat de droit, pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression". Alors, si on veut ne pas en arriver là, il est nécessaire, pour éviter les effets prévisibles, de faire cesser les causes... de cesser de soutenir ces dictateurs d'Orient.

            Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
            alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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            • #21
              la salafia el ilmia dans toute sa splendeur
              obeir aux tyrans ,aux traitres et aux vendus
              l'autre face de la medaille c'est la salafia el jihadia ou tout ce qui ne croit pas comme eux est kafir et il doit etre liquidé
              et tous ca c'est a vomir

              AU fait cetains "savant" musulmants appelle a la liberté avant la chariaa

              Commentaire


              • #22
                la salafia el ilmia dans toute sa splendeur
                obeir aux tyrans ,aux traitres et aux vendus
                l'autre face de la medaille c'est la salafia el jihadia ou tout ce qui ne croit pas comme eux est kafir et il doit etre liquidé
                et tous ca c'est a vomir

                AU fait cetains "savant" musulmants appelle a la liberté avant la chariaa
                Ah si tout était black or white comme tu le décris ! La vie serait plus facile.
                ~~~~~~~

                Commentaire


                • #23
                  la salafia el ilmia dans toute sa splendeur
                  obeir aux tyrans ,aux traitres et aux vendus
                  l'autre face de la medaille c'est la salafia el jihadia ou tout ce qui ne croit pas comme eux est kafir et il doit etre liquidé
                  et tous ca c'est a vomir

                  AU fait cetains "savant" musulmants appelle a la liberté avant la chariaa
                  Pour les takfiri ,ce qu'ils font n'est pas du tout musulman, rien a voir avec l'islam

                  Maintenant au lieu d'attaquer comme ca vaut mieu parler intelligement et poser ces arguments

                  comme on voit ce qui c'est passé en algerie anarchie,morts et blessé ,vols je trouve que ca montre que l'islam veut eviter ce genre de chose et hamduleh y'a dans l'islam tout ce qu'il faut pour faire un societé en parfaite harmonie

                  Et je parle a tout ceux qui n'aiment pas l'islam (meme si c'est la verité )
                  Au lieu d'insulter et attaquer ,donnez des arguments qui feront que votre parole ai du poids au lieu de balancer comme ca
                  LES MANGAS HRAM HRAM HRAM MESSAGE PERSO POUR PLUS DE DETAILS

                  Commentaire


                  • #24
                    qui t'a dit que je n'aime pas l'islam
                    je suis musulman et peut etre plus que toi
                    je suis tout simplement allergique au wahabisme, j'ailleurs jai posté un article d'un errudi musulmans MOHAMED ABOU ZAHRA qui fustige le wahabisme
                    d'ailleurs le fait que tu me dise que j'attaque c'est symptomatique chez les wahabis wahabisme = islame ,
                    j'aime pas le wahabisme et je le trouve nefaste pour l'algerie et a combattre
                    est ce que ca fait de moi un non musulman?
                    et les tunisiens ils doivent faire quoi supporter tout le temps l'humiliation , le chomage la misere et dire amen parceque si non d'après le wahabisme pour manifester ils doivent décréter que ben ali et tout ce qui l'entoure sont des kouffar et il faut les liquider et doivent attendre une fettwa d'arabie saoudite(pays qui a été pour beaucoup dans la destruction d'un autre pays musulman) pour cela
                    non merci je suis musulman et le wahabasim et la pire calamité qu'a connu l'islam
                    Dernière modification par aurassien, 12 janvier 2011, 21h18.

                    Commentaire


                    • #25
                      Tout ce que tu as cité, c'est un dirigeant choisit, bay3oulou, ici il a volé le pouvoir, traffiqué les règles, et surtout, la ta3a lil makhlouq fi ma3ssiyate Al Khaliq, je suppose que tout va bien en Algérie, pas de corruption à grande échelle, pas de pots de vins, pas de hogra, pas d'injustice, ma hlefche 3la al qura'an w'kdeb?.

                      Commentaire


                      • #26
                        qui t'a dit que je n'aime pas l'islam
                        je suis musulman et peut etre plus que toi
                        je suis tout simplement allergique au wahabisme, j'ailleurs jai posté un article d'un errudi musulmans MOHAMED ABOU ZAHRA qui fustige le wahabisme
                        d'ailleurs le fait que tu me dise que j'attaque c'est symptomatique chez les wahabis wahabisme = islame ,
                        j'aime pas le wahabisme et je le trouve nefaste pour l'algerie et a combattre
                        est ce que ca fait de moi un non musulman?
                        et les tunisiens ils doivent faire quoi supporter tout le temps l'humiliation , le chomage la misere et dire amen parceque si non d'après le wahabisme pour manifester ils doivent décréter que ben ali et tout ce qui l'entoure sont des kouffar et il faut les liquider et doivent attendre une fettwa d'arabie saoudite(pays qui a été pour beaucoup dans la destruction d'un autre pays musulman) pour cela
                        non merci je suis musulman et le wahabasim et la pire calamité qu'a connu l'islam
                        Tu t'opposes aux personnes ou bien leurs idées?
                        Mettre le tout dans un seul sac n'a rien d'objectif. Ce que j'ai lu et entendu des "wahabistes" eux même ne sort pas du Coran et la sunna et ce qu'a théorisé, spécialement, les hanbalites et en générale les sunnites. A moins que tu répètes aveuglement les accusations gratuites des ennemis de Mohamed ibn Abel Wahab je ne vois pas comment as-tu pu atteindre ces résolutions haineuses .
                        ~~~~~~~

                        Commentaire


                        • #27
                          qui t'a dit que je n'aime pas l'islam
                          je suis musulman et peut etre plus que toi
                          Dsl alors,parceque t'a parlé comme beacoup de personne ici qui eux ne sont pas musulman et attaque en direct dsl encore

                          j'aime pas le wahabisme et je le trouve nefaste pour l'algerie et a combattre
                          est ce que ca fait de moi un non musulman?
                          Vaut mieux m'expliquer ce que ca veut dire wahabi d'aprés toi parceque j'en ai entendu de tout et rien

                          dire amen parceque si non d'après le wahabisme pour manifester ils doivent décréter ...connu l'islam
                          Hmm j'ai posé des parole du prophete de l'islam mohamed salla Allah alaihi wa sallem ,et tu me parle de wahabisme en disant d'aprés les wahabisme ,je cromprend pas

                          @ALGERIAN

                          Tout ce que tu ...w'kdeb?.
                          D'accord avec toi la ma3siat makhlouk fi ta3et khaleq mais dit moi si par exemple (et je ne parle de personne juste d'apré ce que tu a dis) si un personne vole ou fait la corruption peut tu m'expliquer la ma3siat makhlouk fi ta3et khaleq avec ces 2 action ?

                          Et puis remarque bien ce hadith que j'ai posté :

                          قال: تَسْمَعُ وتُطيعُ الأمِيرَ، وإنّ ضَرَبَ ظَهْرَكَ وأخَذ مَالَكَ، فاسْمَعْ وأطِعْ

                          tu vois que c'est plus que ce que tu a dit ,dans ce hadith c'est meme si il te frappe et prend ton argent
                          LES MANGAS HRAM HRAM HRAM MESSAGE PERSO POUR PLUS DE DETAILS

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                          • #28
                            Tu ne vois pas la ma3ssiya qu'il y a à admettre la corruption? Tu ne sais pas qu'il y a des gens qui ont quitté l'Algérie pour ça?

                            Ton hadith n'a pas de lien avec notre cas, l'Islam fait choisir el amir au peuple, et les responsables doivent ybay3oulou, de plus l'amir doit appliquer l'Islam sinon il dégage et ne bénéficie d'aucune légitimité au sein même de la religion, donc la ta3a a bien une limite, qui sont les limites de la religion, le but des hadiths que tu as cité est d'éviter ce qui s'est passé après les califes, à savoir des guerres et des divisions pour rien, parcequ'ils ont au départ choisit le dirigeant. De plus le dirigeant reste jusqu'à ce qu'il ne soit plus apte à diriger.
                            Ici les règles sont totalement différentes, le président élu par le peuple reste pour un mandat définit à l'avance, dans ce cas, l'Islam impose ce qu'impose les lois, à savoir suivre les règles fixées par tout le monde, lui il n'a respecté aucune règle, ça peut te sembler pas grave, mais c'est très grave. Ne sortons pas les hadiths de leur contexte, il faut relire tarikh al islam.

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                            • #29
                              Envoyé par Nadyr
                              dit cela au wahabites dont tu parle c'est une histoire connu chez tout les savants musulmans . donc ne juge pas l'islam par les apparence des tyrans actuelles ! et surtout diversifie tes lectures .
                              C'est tout le problème de la relation entre le pouvoir et le religieux qui se pose là.

                              Mais je pense qu'il serait temps de remettre à plat l'histoire de la venue de toutes ces écoles d'interprétation après la mort du Prophète, et justement, le wahabisme est un excellent exemple de l'influence du Pouvoir de certains hommes puissants sur l'interprétation de l'Islam , et bien sûr sur toute la législation qui a été bâtie sur cette interprétation ...qui est hélas humaine, donc imparfaite.
                              Ce travail que nécessite ces recherches sur l'histoire de l'Islam est fastidieuse, mais son manque commence sérieusement à se faire ressentir, car ce manque conduit certains à des certitudes qui ne sont pas des certitudes, mais elles ont été hélas propagées comme des certitudes.
                              "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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                              • #30
                                quand el khomeini a prit le pouvoir en 1980! avec son islamisation la chine a été encore su développer!!!!! nous somme en 2011 faisant la comparaison

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