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Une économie de marché avec des entreprises publiques

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  • Une économie de marché avec des entreprises publiques

    Une économie de marché avec des entreprises publiques

    Autant il était expliqué que seules les privatisations seraient les seuls moyens d'assurer le développement du pays, et qu'il faudrait beaucoup compter sur le secteur privé étranger pour assurer la relance de l'économie, autant il est expliqué aujourd'hui que la crise financière internationale a réhabilité l'Etat et qu'il faudrait en conséquence ne plus compter que sur les entreprises publiques.

    Le fait que les pouvoirs publics aient annoncé avoir décidé de confier au secteur public la majorité des projets financés par la dépense publique, est il annonciateur d'un retrait de confiance au secteur privé ? Les pays occidentaux n'arrêtent pas de répéter que c'est avec le secteur privé que se construit l'économie de marché.

    Le maintien même du secteur public, serait-il incompatible avec l'économie de marché ? Où allons nous réellement ? Cela voudrait-il signifier que le privé national, dont on disait qu'il est dans la situation où il bénéficierait de la part de l'Etat de la clause du plus privilégié pour donner des gages de la volonté à aller vers l'économie de marché est désormais lâché par l'Etat ? Y a-t-il comme cause dominante un signal en direction des syndicats ou alors un signal adressé aux travailleurs pour leur faire comprendre que seul l'Etat, pourra préserver les emplois car il n'y aura pas de délocalisions tel que l'aurait fait le secteur privé ? Depuis, le constat que les privatisations n'ont pas été au rendez-vous, il est expliqué que la densification du tissu industriel qui signifiera le maillage des réseaux industriels prendra appui sur des pôles industriels intégrés constitués autour d'entreprises de grande envergure, des entreprises nationales d'abord, c'est-à-dire du secteur public.

    Bien qu'il existe des divergences sur la nature du statut juridique des entreprises qui auront à servir de moteur à l'industrialisation du pays, les uns affirmant que le secteur privé national serait le mieux placé pour réaliser cette mission au lieu et place du secteur public, les autres pensant que le secteur privé et le secteur public devant allier leur compétence, il n'en manque cependant pas pour soutenir qu'il faudrait davantage s'appuyer sur les entreprises étrangères disposant de finances, de savoir faire, d'expérience, de compétence managériale.

    Le courant "nationaliste" du développement affirme qu'il ne faudrait jamais compter sur les IDE pour relancer le développement, qu'il faudrait surtout compter sur le secteur national, privé surtout, et qu'il faudrait imposer un partenariat avec les firmes étrangères dans les conditions d'une participation majoritaire du secteur national au capital de l'entreprise locale ainsi constituée.

    S'agirait il ainsi d'une approche idéologique, de l'observation des règles prudentielles dans la mesure où la firme étrangère qui détiendrait la totalité du capital des entreprises locales ainsi créées pourrait décider, pour des raisons de profit immédiat, de délocaliser ces dernières vers des pays où les coûts seront plus bas ? Concernant les délocalisations, car il faudrait y penser dès à présent, l'exemple européen montre qu'il n'y a pas de règles à imposer aux firmes internationales qui disposent des libertés qu'offre le marché pour chercher à abaisser les coûts, c'est-à-dire à élever les profits. Ces firmes peuvent décider de délocaliser ou d'entreprendre de nouvelles restructurations qui se terminent par la suppression de milliers d'emplois.

    N. B.
    Dernière modification par Yakouren, 07 janvier 2011, 23h47.

  • #2
    Je pense que le vrai probleme est sur la capacité des entreprises publiques a augmenter sa productivité et acquerir ( ou developper , investir dans ) le savoir faire !
    un autre volet aussi est la corruption , les entreprises publiques sont plus susceptibles a la corruption ..
    de tte facon des grands contrats pour des entreprises publiques peuvent bien bouger l economie , controler le chomage .. mais l economie restera une economie tirée par les facteurs car ces entreprises seront incapables d affronter une concurrence reelle alors que l etat devra plutot investir dans l innovation ou au moins entamer une mutation dans ce sens ..

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    • #3
      incapables d affronter une concurrence reelle
      le marché interieur est ultra concurentiel, le capitalsime pur et dur

      bien loin des gentilles barrieres douanieres regnant a tunis

      il faudrait se renseigner un peu...et cesser de confondre production et exportation

      en algerie, on produit beaucoup, et on consomme encore plus

      les entreprises algeriennes produisent, produisent aux normes et beaucoup plus que celles des pays voisins,
      et cela pour le marché interieur en priorité

      marché qui croit chaque année.....bien loin des gentilles barrieres douanieres regnant a tunis


      a bon entendeur !

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      • #4
        de quel barrieres tu parle ?!! la tunisie est le seul pays arabe et africain a avoir entré effectivement et a 100% dans le libre echange avec l EU depuis janvier 2008 !!! et c est pas la tunisie qui fait des listes noirs ( pour les accord d agadir ) !! t enerve pas mon ami je suis plus algerien que tunisien ( mon pere est algerien ) on est dans le meme camp !

        revenons au sujet ( je comprends pas deja c est quoi ce detour sur la tunisie ) les entreprises publiques peuvent confirmer leur compétences en decrochant des contrats a l etranger dans une vrai concurrence pas en se voir attribuer des contrat par leur gouvernement !!! les entreprises algeriennes etaient a la touche quand les grands contrats algeriens ont été ouvert a la concurrence internationale !

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        • #5
          le problème est que notre gouvernement veut 2 choses incompatibles:

          1- Privatiser les entreprises
          2- Eviter que nos entreprises ne tombent entre des mains etrangères

          le nationalisme a des limites.

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          • #6
            les privatisations sont terminées depuis belle lurette

            on parle de partenariat a present

            au fait, il est ou notre ami de tunis...

            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...2&postcount=35

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            • #7
              je pense que ce message est adressé a moi ; en fait , j ai meme pas ouvert ton lien ; y a des choses qui ne merittent pas d etre argumentées et des choses impossible a nier ; il suffit de voir a quel point le gouvernement algerien protege son industrie contre n importe quelle forme de concurrence etrangere ; voir la somme que ce secteur arrive a exporter pour realiser ce qu il y en a !!!! pas la peine d aller me chercher des liens ! je vais pas discuter ce sujet avec toi alors que Ouyahya cri la crise en industrie !!! plus royal que le roi !

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              • #8
                Une économie de marché avec des entreprises publiques


                c'est impossible , car l’État ne peut être juge et parti !!!

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                • #9
                  on fera rien de bon avec le tout état.

                  corruption,incompétences lenteur ect sont le quotidien des entreprises d'etat.

                  notre secteur privé est trop faible et délaissé, si on avait un secteur privé fort on aurait plus de chomage en algerie.

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                  • #10
                    @ yakouren

                    le nationalisme a des limites.
                    tu vois quand tu veut, tu peut raisonner

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                    • #11
                      décidemment, il y en a pas mal qui se croit encore dans les annees 1980 :

                      Etats-Unis: le gouvernement avance à tâtons sur les nationalisations


                      5 Juin 2009

                      Franck Stassi


                      L’administration Obama a piloté le dépôt de bilan de General Motors et le plan de relance du constructeur. Les récentes incursions de l’Etat dans l’économie sèment le trouble au sein d’un pays réputé pour figurer parmi les plus libéraux.

                      Comme prévu, General Motors (GM) s’est placé sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites américaine, déposant son bilan. Cette procédure, volontairement décidée par l’administration Obama et les dirigeants de l’ex-numéro un mondial des constructeurs automobiles, doit permettre de remettre à flot cet ancien fleuron de l’économie américaine, dépassé par les évolutions sociologiques et exsangue financièrement.





                      Comme prévu, General Motors (GM) s’est placé sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites américaine, déposant son bilan. Cette procédure, volontairement décidée par l’administration Obama et les dirigeants de l’ex-numéro un mondial des constructeurs automobiles, doit permettre de remettre à flot cet ancien fleuron de l’économie américaine, dépassé par les évolutions sociologiques et exsangue financièrement.



                      30-03-2009
                      A l’exception de HSBC, les grands établissements financiers de New-York et de Londres sont dans une situation critique. Seule la nationalisation permettrait de les sauver du dépôt de bilan pur et simple.

                      Par Saïd Mekki, Paris
                      Les injections massives de fonds publics ne semblent pas affecter l’irrésistible descente aux enfers des principales banques anglo-saxonnes. Plus qu’à l’intervention directe des gouvernements, ces banques, techniquement en faillite, ne doivent leur survie qu’au soutien déterminant des Banques centrales. Ces dernières, en relevant les plafonds de réescompte, en élargissant la gamme des actifs éligibles au refinancement et en étendant la durée de leurs concours aux banques, jouent un rôle décisif dans la survie de banques dont la valeur des actifs a subi une chute verticale.

                      L’Américaine Citigroup ou la Britannique Royal Bank of Scotland sont l’illustration exemplaire de la déconfiture d’institutions financières, considérées il y a peu, comme les plus performantes de la planète, qui ne peuvent continuer d’exister que sous le parapluie de l’Etat. Le Trésor fédéral va relever sa participation dans Citigroup, via l’échange d’actions préférentielles pour un montant de 25 milliards de dollars, permettant à l’Etat de détenir plus du tiers du capital de la banque, dont la capitalisation boursière a chuté de 41% au cours de la seule semaine écoulée. Ce nouvel engagement du Trésor, le troisième depuis l’automne dernier – 45 milliards de dollars d’aide, assortis d’une garantie de l’Etat à hauteur de 300 milliards de dollars d’actifs de Citigroup – traduit bien la spirale catastrophique dans laquelle de très nombreuses banques sont engagées.

                      Des évaluations des pertes difficiles
                      En Angleterre, le Trésor britannique se dit prêt à injecter 21 milliards de livres supplémentaires au capital de Royal Bank of Scotland (RBS), tout en accordant une protection sur ses actifs à risque. Un plan équivalent pourrait être annoncé dans les prochains jours en faveur de Lloyds Banking, dont le résultat pour 2008, une perte de 11 milliards de livres, est à mettre en perspective avec le déficit de 28 milliards de livres enregistré par RBS. De fait, ces deux banques sont déjà virtuellement nationalisées, et face à des prévisions de pertes pour 2009, le phénomène risque d’être étendu à l’ensemble des systèmes bancaires américains et britanniques.
                      Accord à Bruxelles sur un plan de stabilisation massif de 750 milliards d'euros-

                      Publié le: 10/05/10

                      Les ministres des Finances de l'Union européenne ont approuvé lundi matin à Bruxelles la mise en place d'un plan d'aide massif UE-FMI d'un montant global de 750 milliards d'euros, destiné à préserver la stabilité financière en Europe et protéger la monnaie unique des attaques des marchés.
                      Après une semaine d'incertitudes et de plongeon sur les principales places financières mondiales, les marchés européens et asiatiques réagissaient favorablement lundi à ce plan -d'autant plus que la Banque centrale européenne (BCE) a rompu avec son dogme traditionnel en annonçant son intention d'intervenir pour acheter des obligations souveraines et privées.
                      Décidé samedi matin à l'issue d'un sommet d'urgence des chefs d'Etat et de gouvernement européens, le "mécanisme d'intervention" a été finalisé au cours du week-end, puis annoncé lundi matin à Bruxelles à l'issue de longues négociations. Il a pour principal objectif d'assurer la stabilité financière en Europe et de rassurer les investisseurs sur la capacité des Européens à éviter une contagion de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro, comme l'Espagne ou le Portugal.
                      Concrètement, les ministres des Vingt-sept sont convenus de la mise en place d'une aide financière comportant des prêts directs et des garanties. Un fonds de 60 milliards d'euros va être mis à disposition par la Commission européenne pour prêter de l'argent aux pays en difficulté.
                      D'autre part, les 16 Etats membres de la zone euro pourront garantir des emprunts contractés par les pays les plus fragiles de la zone, jusqu'à concurrence de 440 milliards d'euros. Le Fonds monétaire international (FMI), a de son côté annoncé une contribution de 250 milliards d'euros. Au total, ce sont 750 milliards d'euros qui sont ainsi mis sur la table. "L'accord prouve que nous défendrons l'euro quoi qu'il en coûte", a commenté le commissaire européen aux Affaires monétaires Olli Rehn.
                      pour remettre un peu de reel dans ce debat qui tourne au ridicule sinon

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                      • #12
                        Une économie de marché avec des entreprises publiques
                        En Chine, les plus grandes entreprises sont publiques.

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                        • #13
                          aux USA et en UE les banques ont été reflouées massivement, des milliers de milliards $ en tout

                          le liberalisme est enterré, 2010 a été sa fin

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                          • #14
                            mais grosse nuance....ces pays ont d'abord développé leur secteur privé et ont réajusté suite a la crise et nationalisé un peu.

                            pas comme chez nous ou 70% de l'économie est aux mains de l'etat.


                            si on compte 25% de chomeurs chez les jeunes c'est bien parce que l'etat n'est pas capable de les employer tous.
                            nos jeunes ne pourront pas tous être policier ou enseignant.

                            notre administration pléthorique et lourde ne vous suffit pas ?

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                            • #15
                              il faudrait un jour arreter de nous parler de la france

                              et parler sur FA de leconomie algerienne, et pas des fantasmes des banlieusards de mantes la jolie, de la courneuve.......au chomage et au RMI depuis 3 generations

                              algerie svp !

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