Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le Front des forces socialistes (FFS) a mis en garde contre les «risques de dérapages violents » suite aux évènements ayant secoué une quinzaine de wilayas. Au terme de cet avertissement, le parti de Hocine Aït-Ahmed a appelé à plus d’«ouverture politique». Puisque, soutient-on, la crise du pays serait avant tout une «crise politique», car les Algériens ne font plus confiance à leurs dirigeants.
Selon les rédacteurs de ladite déclaration, intitulée «Le Pouvoir ne peut acheter le silence des Algériens», s’empresser de qualifier ces évènements d’«émeutes de la faim» est un raccourci qui «vide la contestation populaire de toute dimension politique». Or, estimeront-ils, c’est le «sentiment d’injustice», exacerbé par la hausse des prix, qui a poussé ces jeunes gens à sortir dans la rue». Au FFS, on pense, en effet, que le salut serait dans la «levée de l’état d’urgence, le rétablissement des libertés civiles, l’ouverture du champ médiatique et aussi dans la garantie des droits d’association et de manifestation ». L’argumentaire de ce parti de l’opposition est articulé sur le fait qu’il ne pourrait y avoir de développement sans démocratie : «Preuve en est que des milliards et des milliards de dollars ont été dépensés depuis deux mandats plutôt en pure perte». Et de renchérir : «Ces évènements sont aussi la preuve que la démocratie et l’assentiment populaire ne se décrètent pas, qu’on ne peut acheter le silence de la population.» Le FFS a, enfin, appelé à ce que «les Algériens fassent preuve de solidarité et de lucidité, et à se mettre en mouvement pacifique pour imposer une ouverture politique réelle».
L. H.
Selon les rédacteurs de ladite déclaration, intitulée «Le Pouvoir ne peut acheter le silence des Algériens», s’empresser de qualifier ces évènements d’«émeutes de la faim» est un raccourci qui «vide la contestation populaire de toute dimension politique». Or, estimeront-ils, c’est le «sentiment d’injustice», exacerbé par la hausse des prix, qui a poussé ces jeunes gens à sortir dans la rue». Au FFS, on pense, en effet, que le salut serait dans la «levée de l’état d’urgence, le rétablissement des libertés civiles, l’ouverture du champ médiatique et aussi dans la garantie des droits d’association et de manifestation ». L’argumentaire de ce parti de l’opposition est articulé sur le fait qu’il ne pourrait y avoir de développement sans démocratie : «Preuve en est que des milliards et des milliards de dollars ont été dépensés depuis deux mandats plutôt en pure perte». Et de renchérir : «Ces évènements sont aussi la preuve que la démocratie et l’assentiment populaire ne se décrètent pas, qu’on ne peut acheter le silence de la population.» Le FFS a, enfin, appelé à ce que «les Algériens fassent preuve de solidarité et de lucidité, et à se mettre en mouvement pacifique pour imposer une ouverture politique réelle».
L. H.
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