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Pakistan: 40.000 manifestants contre la révision de la loi sur le blasphème

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  • Pakistan: 40.000 manifestants contre la révision de la loi sur le blasphème

    Plus de 40.000 personnes ont manifesté dimanche selon la police à Karachi, dans le sud du Pakistan, contre toute révision de la loi prévoyant la peine de mort en cas de blasphème contre l'islam et en soutien à un policier ayant tué un gouverneur qui souhaitait qu'elle soit amendée.

    Mardi à Islamabad, un policier d'élite qui assurait sa protection avait criblé de 29 balles de fusil d'assaut Salman Taseer, gouverneur de la province du Pendjab, la plus riche et la plus peuplée du pays. C'était une figure libérale, membre du Parti du peuple Pakistanais (PPP) au pouvoir.
    Le policier l'a tué au cri d'"Allah est grand" parce que le gouverneur soutenait un changement de cette loi contestée par une frange minoritaire de la société civile après la condamnation à mort en novembre d'une chrétienne accusée par des femmes musulmanes de son village d'avoir blasphémé contre le prophète Mahomet.
    La manifestation de Karachi, capitale économique du Pakistan avec quelque 18 millions d'habitants, était organisée par des partis islamistes. "Il y a plus de 40.000 manifestants", a déclaré à l'AFP un officier de police de la ville. Le chiffre a été confirmé par un de ses pairs.
    Le gouvernement pakistanais a pourtant répété ces dernières semaines qu'il n'était pas question pour lui d'amender la loi sur le blasphème.
    Selon un correspondant de l'AFP, nombre de manifestants arboraient la photo de Malik Mumtaz Hussain Qadri, le meurtrier présumé arrêté et qui jouit d'un soutien croissant dans toutes les couches de la société et dans certains médias. Son cas déclenche chaque jour des manifestations de soutien.
    "Mumtaz Qadri n'est pas un meurtrier, c'est un héros", scandaient les manifestants, dont certains appelaient au jihad, la "guerre sainte".
    "Nous n'acceptons aucun compromis sur la loi sur le blasphème. C'est une loi divine et personne ne peut la changer", a déclaré devant la foule Qari Ahsaan, responsable du groupe islamiste interdit Jamaat ud Dawa.
    Il s'agissait d'une des plus importantes manifestations organisées par des partis fondamentalistes ces dernières années.
    L'ancienne ministre de l'Information, Sherry Rehman, qui avait présenté en novembre un projet de loi pour mettre fin à la peine de mort en cas de blasphème, a déclaré dimanche à l'AFP qu'elle ne se laisserait pas intimider par les islamistes. "Ils ne peuvent pas me faire taire... Ils ne peuvent pas décider de ce que nous pensons ou disons, ces lois sont faits par l'homme" et non par Dieu, a-t-elle souligné.
    Seulement 3% environ des 167 millions d'habitants de la République islamique du Pakistan sont non musulmans, selon des estimations.
    Le pays est le théâtre d'une montée en puissance des partis religieux mais, surtout, d'une campagne extrêmement sanglante d'attentats perpétrés essentiellement par des kamikazes des talibans alliés à Al-Qaïda, qui a fait plus de 4.000 morts en trois ans et demi.
    Les talibans, à l'unisson d'Oussama ben Laden en personne, avaient décrété à l'été 2007 le jihad contre le gouvernement d'Islamabad pour son soutien à la "guerre contre le terrorisme" de Washington depuis fin 2001.
    Salman Taseer avait publiquement soutenu et rendu visite en prison à Asia Bibi, une mère de famille chrétienne condamnée à mort par pendaison après avoir été accusée d'avoir blasphémé contre le prophète Mahomet. Le sort de cette femme dépend d'un appel auprès d'une cour de Lahore (est).
    Aucune peine capitale pour blasphème n'a été exécutée ces dernières décennies au Pakistan, les cours d'appel les commuant systématiquement en peines de prison ou annulant des jugements.
    Dans des églises de Lahore et d'Islamabad, des messes ont été célébrées dimanche à la mémoire du gouverneur assassiné, auxquelles assistaient quelques centaines de personnes.


    (AFP :Mise à jour : 9 janvier 2011)
    What the mind does not know, the eyes can not see

  • #2
    De vrais barbares ces fanatiques religieux. Ils sont tellement aveuglés par leur fanatisme religieux qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils sont les premiers à salir l'Islam en soutenant la violence et l'assassinat. Ils ont notamment brandi la photo du lâche assassin Malik Mumtaz Hussain Qadri en le prenant pour un héros.

    Avec cette loi sur le blasphème, n'importe quel crétin peut accuser n'importe qui de blasphème pour détruire sa réputation voire causer son assassinat.


    Des fanatiques religieux manifestent contre la révision de la loi sur le blasphème.

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    • #3
      De vrais barbares ces fanatiques religieux. Ils sont tellement aveuglés par leur fanatisme religieux qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils sont les premiers à salir l'Islam en soutenant la violence et l'assassinat. Ils ont notamment brandi la photo du lâche assassin Malik Mumtaz Hussain Qadri en le prenant pour un héros.
      Malheureusement la mentalité de beaucoup d'algériens glissent irreversiblement vers cet état de chose, comme j'ai pu le constater durant la dernière visite.
      Il ne faut pas oublier que Belkhadem dans son costume à la soudanais... a dû inspirer plus d'un.
      J'ai même observé dans certains quartier.... des gens qui vous font penser à l'Afganistan .... alors là, le hijab en Kabylie.... c'est 80% des jeunes qui l'adoptent... par choix ou par......
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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      • #4
        nous devons soutenir le policier
        je suggère la collecte de dons en devises pour payer les avocats de la défense et aider la famille du prisonnier
        si les forumistes sont d'accord, je leur communique mon adresse e meil de Pay Pal pour m'y virer les premiers nerfs de la guerre
        courage défenseurs des Droits de l'homme, courage
        et n'oubliez pas ma suggestion

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