Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Comme Al-Qassouaë ? L'Algérie enregistre deux morts en quelques jours d'émeutes. Un bilan déplora

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Comme Al-Qassouaë ? L'Algérie enregistre deux morts en quelques jours d'émeutes. Un bilan déplora

    Comme Al-Qassouaë ?
    L'Algérie enregistre deux morts en quelques jours d'émeutes. Un bilan déplorable, même s'il est moins lourd que celui que causent les accidents sur nos routes. Un bilan qui diffère nettement de celui d'octobre 1988, ce qui démontre, qu'on le veuille ou non, une évolution positive face à la violence populaire et donc de la gouvernance.

    Hier, à la radio, notre ministre de l'Intérieur, M. Daho Ould Kablia, appelait au calme, reconnaissait le bien-fondé de la colère des jeunes, jugeait que leur manière n'était pas la mieux indiquée et promettait une réponse rapide à leurs soucis les plus urgents. Au quotidien Al Djazaïr News, il déclarait qu'à l'origine des émeutes, il n'y avait ni luttes politiques et qu'elles n'exprimaient pas non plus un colère populaire ou ouvrière.

    D'accord ! Mais peut-on dire sans se tromper qu'elles sont spontanées ou qu'elles sont de cette même inspiration divine qui guida à Médine les pas d'Al-Qassouaë, la célèbre chamelle du Prophète (QSSSL) ? Mais qu'il soit spontané ou planifié, le mouvement attise les convoitises. Et plutôt beaucoup d'acteurs dans la scène algérienne sont en train de voir comment l'enfourcher et récupérer ainsi, à peu de frais, une force de frappe qu'ils ne sont pas arrivés à se constituer jusqu'ici par l'effort et surtout par manque de crédibilité.

    Le RCD fait état de "manipulations récurrentes" qui "portent la marque d'acteurs menacés dans leurs intérêts et leur confort", alors que le RND accuse les "lobbies de la spéculation" d'être à l'origine d'un mouvement de contestation qui fait tache d'huile, casse, vandalise, mais ne conteste rien, ne revendique rien. Bien que l'attention des gouvernants ait été régulièrement attirée par diverses personnalités nationales en plus de la presse, il n'existe toujours pas de passerelles de communication efficientes entre le gouvernement et la rue.

    Nous connaissons la même rupture vécue en octobre 1988, même si aujourd'hui nous vivons le multipartisme. Face à la situation, on se contente de déclarations, et "ni les militants des partis ni les membres des multiples associations de la société civile agréées" n'étaient vus sur le terrain, déplorait Ould Kablia. Une situation à l'inverse de ce que vit la Tunisie sœur, mais qui, à l'instar de celle d'octobre 1988, apportera ses changements. M. Z.jeune independant
Chargement...
X