Les émeutiers n'ont pas fini avec la violence, causant des dégâts matériels et induisant des pertes de postes, dans plusieurs organismes. L'usine de fromagerie Suprême de Tessala El Merdja, en effet, a été attaquée par un groupe d'émeutiers dans la soirée de vendredi vers 20h, selon un employé de l'usine.
«Les agents de sécurité de permanence n'ont pu empêcher les émeutiers de s'introduire à l'intérieur, vu qu'ils étaient plus nombreux et bien parés», selon la même source. Ils étaient munis de produits inflammables préparés, qu'ils ont utilisés pour incendier un camion de 900 cartons de fromage, dont une bonne partie a été volée avant l'incendie. Celle-ci a été maîtrisée après trois heures.
Notre témoin poursuit que les émeutiers ne sont pas arrêtés là. Ils ont saccagé le magasin de pièces de rechange des machines se trouvant à l'usine même. Après quoi, ils l'ont brûlé, entraînant la perte de toutes les pièces servant à faire fonctionner les machines.
«Ils ont conclu leur acte de vandalisme en brûlant deux véhicules de deux de nos collègues en service», témoigne notre interlocuteur, poursuivant que si ce n'était l'intervention des éléments de sécurité qui ont pu minimiser les dégâts en maîtrisant la situation, l'usine aurait été brûlée en entier.
Commercialisant le fromage Tic-Toc et Cheese Bladi, cet organisme est, actuellement, en arrêt jusqu'à nouvel ordre. Suite à la perte de toutes leurs pièces de rechange, les machines sont hors service. «Le temps que les experts fassent une évaluation des dégâts matériels», conclut le témoin.
Par ailleurs, l’usine Continental, spécialisée dans le montage de téléviseurs à Baraki, a été détruite, apprend-on auprès des habitants de cette localité. Une destruction qui a fait perdre près de 300 emplois, d'après la même source. Nombreux sont les habitants des environs qui ont estimé que «ces jeunes émeutiers sont inconscients». «Ils auraient été plus intelligents s'ils avaient protesté autrement.
En levant des pancartes et marcher dans la rue, comme font les gens civilisés. Nous comprenons leur désespoir mais jamais violence n'a rendu justice !», estime un citoyen. La destruction d'un musée à Sidi M'hamed (Alger) a eu également pour conséquence la perte d'un nombre important d'emplois. De même pour un show-room de la société LG situé à Aïn Naâdja qui a été saccagé et pillé.
Plusieurs boutiques de Djezzy ainsi que le magasin Sony se trouvant sur les hauteurs d'Alger ont été, également, touchés par ces actes violents. Idem à Triolet, où les sièges de Renault et de Lifan ont été incendiés après avoir été dévastés. Inutile de préciser qu'un peu partout dans la capitale, particulièrement à Bab El Oued, Tripoli, aux Trois horloges et à Aïn Naâdja, des magasins ont subi le même sort.
Les institutions publiques n'ont pas été épargnées
Les institutions de l'Etat n'ont pas été épargnées. On peut citer le bureau de poste des Annassers attaqué, jeudi dans l'après-midi. Sans oublier le siège de la BNA de Aïn Bénian, cible également des émeutiers.
L'incendie du siège de l'APC de Oued Koreich par des dizaines de manifestants qui se sont introduits à l'intérieur pour lui faire subir le même sort que les autres institutions saccagées et pillées.
Souad B. L.
«Les agents de sécurité de permanence n'ont pu empêcher les émeutiers de s'introduire à l'intérieur, vu qu'ils étaient plus nombreux et bien parés», selon la même source. Ils étaient munis de produits inflammables préparés, qu'ils ont utilisés pour incendier un camion de 900 cartons de fromage, dont une bonne partie a été volée avant l'incendie. Celle-ci a été maîtrisée après trois heures.
Notre témoin poursuit que les émeutiers ne sont pas arrêtés là. Ils ont saccagé le magasin de pièces de rechange des machines se trouvant à l'usine même. Après quoi, ils l'ont brûlé, entraînant la perte de toutes les pièces servant à faire fonctionner les machines.
«Ils ont conclu leur acte de vandalisme en brûlant deux véhicules de deux de nos collègues en service», témoigne notre interlocuteur, poursuivant que si ce n'était l'intervention des éléments de sécurité qui ont pu minimiser les dégâts en maîtrisant la situation, l'usine aurait été brûlée en entier.
Commercialisant le fromage Tic-Toc et Cheese Bladi, cet organisme est, actuellement, en arrêt jusqu'à nouvel ordre. Suite à la perte de toutes leurs pièces de rechange, les machines sont hors service. «Le temps que les experts fassent une évaluation des dégâts matériels», conclut le témoin.
Par ailleurs, l’usine Continental, spécialisée dans le montage de téléviseurs à Baraki, a été détruite, apprend-on auprès des habitants de cette localité. Une destruction qui a fait perdre près de 300 emplois, d'après la même source. Nombreux sont les habitants des environs qui ont estimé que «ces jeunes émeutiers sont inconscients». «Ils auraient été plus intelligents s'ils avaient protesté autrement.
En levant des pancartes et marcher dans la rue, comme font les gens civilisés. Nous comprenons leur désespoir mais jamais violence n'a rendu justice !», estime un citoyen. La destruction d'un musée à Sidi M'hamed (Alger) a eu également pour conséquence la perte d'un nombre important d'emplois. De même pour un show-room de la société LG situé à Aïn Naâdja qui a été saccagé et pillé.
Plusieurs boutiques de Djezzy ainsi que le magasin Sony se trouvant sur les hauteurs d'Alger ont été, également, touchés par ces actes violents. Idem à Triolet, où les sièges de Renault et de Lifan ont été incendiés après avoir été dévastés. Inutile de préciser qu'un peu partout dans la capitale, particulièrement à Bab El Oued, Tripoli, aux Trois horloges et à Aïn Naâdja, des magasins ont subi le même sort.
Les institutions publiques n'ont pas été épargnées
Les institutions de l'Etat n'ont pas été épargnées. On peut citer le bureau de poste des Annassers attaqué, jeudi dans l'après-midi. Sans oublier le siège de la BNA de Aïn Bénian, cible également des émeutiers.
L'incendie du siège de l'APC de Oued Koreich par des dizaines de manifestants qui se sont introduits à l'intérieur pour lui faire subir le même sort que les autres institutions saccagées et pillées.
Souad B. L.
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