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« Al Qaeda au Maghreb islamique : quelle capacité en Algérie ? » par Jean-Michel SALGON

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  • « Al Qaeda au Maghreb islamique : quelle capacité en Algérie ? » par Jean-Michel SALGON

    Deux ressortissants français ont été enlevés puis tués au Niger ce week-end à l’occasion d’affrontements entre les ravisseurs et les armées françaises et nigériennes.
    Alors que l’organisation Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) est connue par le grand public pour sa capacité à déstabiliser les Etats du Sahel par des enlèvements d’occidentaux, ses activités en Algérie, terre d’origine du mouvement, sont très largement passées sous silence par les médias occidentaux, notamment français.
    Ce désintérêt est à l’origine de malentendus et entretient notamment des théories fantaisistes sur le contrôle total de ladite organisation par les services algériens. Pourtant AQMI créé en 2007 à partir des réseaux du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), mouvement algérien lui-même issu du groupe islamique armé (GIA) est encore présent dans de nombreux maquis d’Algérie et se livre à des attentats réguliers.
    Force est de constater de prime abord que depuis les spectaculaire attentats à Alger en 2007 (avril et décembre), visant notamment le palais du gouvernement, les locaux du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) et du PNUD (programme des Nations Unies pour le développement) la capitale n’est que très rarement touchée par le terrorisme. Si certaine régions bénéficient d’une quiétude depuis de nombreuses années et notamment certaines grandes villes comme Mostaganem et Oran, les exactions armées concernent encore de nombreux algériens, notamment en milieu rural à proximité de contreforts montagneux lieux de replis des combattants islamistes.
    Un examen systématique des données transmises par la presse algérienne, arabophone comme francophone, en prenant comme base les trois derniers mois de l’année 2010 permet d’émettre quelques conclusions sur l’implantation d’AQMI en Algérie, et de mesurer la réalité du phénomène.
    Durant cette période, 44 attentats ont été répertoriés par la presse provoquant la mort de 38 personnes, les forces de sécurité pratiquant 81 opérations anti-terroristes qui se sont soldées par le décès de 126 combattants islamistes. Rien de comparable certes avec la « décennie noire », toutefois, il paraît encore impossible de pronostiquer la fin imminente du terrorisme en Algérie.
    L’ampleur des émeutes depuis le mois de janvier 2011, traduisant l’exaspération d’une large partie de la population, face à la pauvreté et la corruption des élites.
    Des actions des services de sécurité et des attentats terroristes ont été signalés dans 28 wilayas (équivalent du département) du pays. Néanmoins, dans plusieurs secteurs concernés (Batna, Biskra, El Oued, Sidi Bel-Abbes, Tipaza …) les réseaux sont composés d’une seule ou de quelques petites unités combattantes disposant de faibles moyens cantonnées dans des maquis montagneux qui ne peuvent que très épisodiquement perpétrer des attentats.
    Des Wilayas qui avaient été durement touchées par le terrorisme durant les années « 1990 » comme Blida et Médéa, régions encore traumatisées par des massacres collectifs d’ampleur, ne sont plus véritablement concernées par la violence politique. Dans ces anciens fiefs du GIA, des repentis qui ont bénéficié des mesures de clémence du régime se sont reconvertis dans l’action caritative ou ont renoncé à toute activité publique. Des anciens chefs historiques des maquis, comme Ali ben Hadjar, qui contrôlait plusieurs Katibates (compagnies) dans la wilaya de Médéa, bénéficiant d’un régime de « concorde » à l’instigation du chef de l’Etat, ont repris des activités professionnelles et ne sont plus inquiétés par les autorités.
    Dans l’Est du pays, AQMI dispose de structures combattantes opérationnelles qui peuvent encore commettre des exactions importantes. Dans la wilaya de Tébessa, très régulièrement cette année, des attentats meurtriers ont été perpétrés non seulement contre des militaires, des policiers, des gendarmes mais aussi des civils. En octobre 2010, un attentat à la bombe provoque le décès de 5 personnes à proximité d’un chantier dépendant de la commune de Tlidjen, le directeur des travaux public de la wilaya de Tébessa Abdel Madjid Chibane est l’une des victimes. L’attentat a été commis vraisemblablement par un groupe armé qui écume le djebel Labiod connu pour être un des maquis inexpugnables de l’organisation. Des cadres de la même direction et un entrepreneur sont les autres victimes. Plusieurs attentats à l’explosif ont été à l’origine en 2010 de la mort de civils, à l’instar de Farik Bouzid, un homme d’affaire connu dans la région.
    La capacité de nuisance d’AQMI en Algérie reste particulièrement élevée à l’Est d’Alger dans les wilayas de Tizi-Ouzou et Boumerdès. Grâce à des appuis au sein de la population, les réseaux qui sont pourtant l’objet d’une lutte incessante se reconstituent à ce jour encore sans trop de difficultés. Le maquis de Sidi Ali Bounad, contrefort montagneux situé aux confins des deux wilayas, qui a été encore récemment bombardé en décembre 2010 par l’armée, abrite depuis 1993 des petites unités très mobiles. Certaines localités sont particulièrement touchées par le terrorisme. Pour la troisième fois depuis le début du conflit, à Baghlia, ville située dans la wilaya de Boumerdès, les groupes armés ont pris pour cible en 2010, le premier magistrat de la commune : Mohammed Idir, par ailleurs cadre du front de libération national (FLN) a été tué. Avant lui, Moussa Arridj, en 2003 et Rabah Kheddache en 1995, qui exerçaient les mêmes fonctions, ont été également abattus.
    En Kabylie, les groupes armés islamistes pratiquent depuis plusieurs années des enlèvements pour financer leurs activités, par ailleurs ils continuent une stratégie de harcèlement contre les représentants des autorités. Des enlèvements sont pratiqués contre des commerçants, des entrepreneurs et contribuent à fragiliser le tissu économique. Depuis plusieurs mois la société civile, des comités de villageois, se mobilisent contre la multiplication des enlèvements qui ne sont pas toujours imputables aux combattants islamistes. La mort d’un entrepreneur des travaux publics, Hend Slimani dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a notamment cristallisé le mécontentement de la population, persuadée d’être abandonnée par l’Etat.
    Les agissements criminels d’AQMI dans la bande sahélienne sont à l’origine par ailleurs de dégâts économiques notamment dans la vaste wilaya de Tamanrasset frontalière du Mali et du Niger. Principale région touristique du pays, elle accueille d’ordinaire de mai à octobre jusqu’à 30.000 touristes étrangers, principalement français, amateurs de randonnées chamelières, attirés par le désert, le massif du Hoggar. Or, cette année en raison notamment des réserves émises par les autorités françaises sur cette destination, selon des sources locales, seules quelques dizaines de touristes se sont déplacées les trois derniers mois de l’année : des agences ferment, des compagnies comme Aigle Azur ont pour l’instant renoncé à cette destination. La nouvelle - fin juin 2010 - de la mort de 11 gendarmes gardes frontières dans une embuscade tendue par un groupe affilié à AQMI a largement contribué à entretenir une relative tension dans la région.
    En Algérie, la capacité de nuisance du mouvement Al Qaeda au Maghreb islamique semble stable par rapport à l’année 2009. Clairement, la priorité a été de renforcer son implantation dans la bande sahélienne en tentant de multiplier les foyers de tensions. Cette stratégie, qui s’est révélée payante en terme de communication, a modifié les lignes de forces au sein de l’organisation en affaiblissant l’émir national Abdel Malek Droukdal qui semble éprouver des difficultés grandissantes pour faire valoir son autorité sur les émirs du sud.
    Jean-Michel SALGON, politologue, spécialiste du Maghreb, coordinateur du dictionnaire géopolitique de l’Islamisme (éditions Bayard).
    [EN EXCLUSIVITE pour POLITIQUE-ACTU]
    *Nobody is perfect..I'm Nobody*

  • #2
    CONCLUSION!!
    l'algérie a réussi à faire exporter son terrorisme à ses voisins et on parle plus du GSPC
    Bravo le DRS

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    • #3
      Conclusion ce Jean-Michel SALGON avec cet article à UNE balle ne veut que salir l'image de l'Algérie
      il veut nous faire comprendre que l'Algérie est à l'origine de la mort des deux ressortissants Français:22: ..et puis quoi encore .???
      *Nobody is perfect..I'm Nobody*

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      • #4
        CONCLUSION!!
        A l'époque ou L'ALGÉRIE subissais les affres du terrorisme ,il y avais une sorte d'internationale terroriste qui s'est acharné sur le pays et le peuple .
        Tous le monde regardai les massacre avec une certaine délectation ,dans l'espoir de voire le pays tomber ,on étais même vue comme un laboratoire a ciel ouvert pour certain .
        Aujourd'hui le terrorisme est résiduel en Algérie ,il migre car le climat deviens inhospitalier pour lui quoi que puisse en pensé les haineux ,et l'Algérie est debout et plus forte que jamais ,a en déplaise au enc.....
        Pour se qui se passe chez nos voisin s'est malheureux ,mais ils on de la chance la France leurs donne un coup de main .

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        • #5
          les Algériens sont tous des criminels dangereux

          Le DRS a beau traquer les barbus, en emprisonner le maximum, rienà faire

          derrière chaque algérien palpite le coeur de l'AQMI

          c'est un travail de fond qu'il faut entreprendre

          de l'école à l'université ,nterdire comme dans l'ANP le port de la barbe, et être civilisé comme en France : pas d'accès à l'instruction aux porteuse de du voile

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          • #6
            Envoyé par GHAN
            les Algériens sont tous des criminels dangereux
            tu fais quoi alors dans un forum dédié au criminels hein??

            Envoyé par GHAN
            derrière chaque algérien palpite le coeur de l'AQMI
            dis t'es algérien ?

            si c'est le cas , toi aussi t'as un coeur AQMI

            si ce n'est pas le cas , t as qu'à t'occuper de ton pays et penser à interdire la prostitution par exemple dans vos universités
            *Nobody is perfect..I'm Nobody*

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            • #7
              excuse moi mais pourqoui es tu si sûr de toi et en quel nom te permets tu d'insulter les étudiantes algériennes ?

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              • #8
                excuse moi mais pourqoui es tu si sûr de toi et en quel nom te permets tu d'insulter les étudiantes algériennes ?
                Ah ça veut dire que t'es ALgérien

                Dans ce cas t'aurai du écrire:

                MOI je suis criminel Dangereux



                derrière MOI palpite le coeur de l'AQMI
                Ne généralise pas ok
                *Nobody is perfect..I'm Nobody*

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                • #9
                  mdrrr n'importe quoi, y a beaucoups de frustré sexuels apparemment.
                  "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                  • #10
                    @WOMAN

                    Ghanejou est un marocain (le pauvre).

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                    • #11
                      même pas berberousse d'après ces écris il doit être franco quelque chose
                      Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                      alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                      • #12
                        même pas berberousse d'après ces écris il doit être franco quelque chose
                        __________________

                        Oui je voie bien la chose dans se style ,une espèce d'énergumène qui se lâche derrière un pc ,et qui marche dans la rus la tête dans le Q .

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