Un agent du conseil général des Bouches-du-Rhône, créateur d'un site Internet baptisé "Wikileaks13" visant à "dénoncer les pratiques illégales" dans la région marseillaise, , a tenté de se suicider, samedi 8 janvier. Le quotidien La Provence rapporte que Philippe Sion a été transporté à l'hôpital Nord de Marseille. Son état de santé n'inspire pas d'inquiétude.
Cet ingénieur informatique territorial de 39 ans avait lancé le 1er janvier son site afin de "dénoncer ce qui est mal, ce qui est faux, contraire à l'intérêt" de Marseille et de ses habitants, se revendiquant du travail de Julian Assange, un des fondateurs de WikiLeaks. Il avait été suspendu par le conseil général pour non-respect du devoir de réserve.
Il lui est notamment reproché d'avoir mis en ligne des enregistrements sonores d'une séance de la commission administrative paritaire, qui s'occupe de décider de l'avancement des cadres de la collectivité.
Le conseil général s'estime "victime d'une tentative de chantage". Lors de ses voeux à la presse vendredi, le président de la collectivité territoriale, Jean-Noël Guérini, a évoqué à propos de Philippe Sion "une menace clairement exprimée dans un mail en date du 20 décembre indiquant que le site serait mis en ligne s'il ne lui était pas confiée la mission de son choix à compter du 1er janvier 2011, avec à la clé un budget de 300 000 euros".
Toujours selon l'institution, l'ingénieur a déjà été sanctionné à la suite de nombreux incidents en 2010, dont une sanction définitive prononcée le 17 décembre. Le conseil général, qui ne précise pas la teneur de cette sanction ni son motif, n'a pas exclu de donner une suite judiciaire à l'affaire
le monde
Cet ingénieur informatique territorial de 39 ans avait lancé le 1er janvier son site afin de "dénoncer ce qui est mal, ce qui est faux, contraire à l'intérêt" de Marseille et de ses habitants, se revendiquant du travail de Julian Assange, un des fondateurs de WikiLeaks. Il avait été suspendu par le conseil général pour non-respect du devoir de réserve.
Il lui est notamment reproché d'avoir mis en ligne des enregistrements sonores d'une séance de la commission administrative paritaire, qui s'occupe de décider de l'avancement des cadres de la collectivité.
Le conseil général s'estime "victime d'une tentative de chantage". Lors de ses voeux à la presse vendredi, le président de la collectivité territoriale, Jean-Noël Guérini, a évoqué à propos de Philippe Sion "une menace clairement exprimée dans un mail en date du 20 décembre indiquant que le site serait mis en ligne s'il ne lui était pas confiée la mission de son choix à compter du 1er janvier 2011, avec à la clé un budget de 300 000 euros".
Toujours selon l'institution, l'ingénieur a déjà été sanctionné à la suite de nombreux incidents en 2010, dont une sanction définitive prononcée le 17 décembre. Le conseil général, qui ne précise pas la teneur de cette sanction ni son motif, n'a pas exclu de donner une suite judiciaire à l'affaire
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