Bonsoir, l'aventure commence ainsi que les défis, il n'y a que les gagnants qui bougent et Sonatrach l'a compris.
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«Sonatrach prévoit d’investir au moins 100 millions de dollars par an durant les cinq prochaines années dans l’exploration pétrolière à l’étranger». La déclaration est de Mohamed Meziane, le P-DG de la compagnie algérienne, qui s’exprimait lors de la conférence de la CNUCED sur le négoce en Afrique qui se tient à Alger depuis dimanche. «Sonatrach fait de l’Afrique une zone d’intérêt prioritaire, avec l’objectif d’acquérir de nouveaux blocs d’exploration et des projets de développement de gisements en Libye, en Tunisie, en Egypte, au Niger, au Mali», a encore précisé M. Meziane. Le P-DG de Sonatrach a par ailleurs souligné, le «paradoxe énergétique» de l’Afrique. Rejoignant l’analyse du président de la République lors de l’ouverture de la conférence, il estimera que «les importantes réserves africaines en hydrocarbures (9% des réserves mondiales) restent sous-exploitées, alors que deux tiers de la population n’ont pas accès aux hydrocarbures et sont «contraints, dans une très grande proportion, à n’avoir comme source d’énergie que la biomasse et le bois de coupe». En Algérie, la moitié du domaine minier, d’une superficie de plus de 1,5 million km2, est encore inexplorée selon M. Meziane qui précise que le nombre de puits forés par 10 000 km2 est de 9, alors que la moyenne mondiale est de 100 puits pour 10 000 m2 a-t-il indiqué, ajoutant que ce rapport est de 6 par 10 000 m2 à l’échelle de l’Afrique.
La consommation gazière du continent n’a même pas dépassé 3% de la consommation mondiale avec 70 % du volume consommé concentrés sur deux pays producteurs, l’Algérie et l’Egypte, a déclaré le P-DG de Sonatrach. M. Meziane a aussi rappelé les deux grands projets panafricains pouvant illustrer la volonté d’intégration énergétique du continent, celui du gazoduc transsaharien devant relier le Nigeria à l’Algérie via le Niger, et celui d’une société multinationale de lutte contre la pollution marine et des zones côtières africaines par les hydrocarbures. Pour sa part Nourredine Bouterfa, P-DG de Sonelgaz, a axé son intervention sur la stratégie de la société pour le développement des réseaux électriques afin de répondre à la croissance de la consommation. Il a indiqué que son groupe envisageait d’investir, à cet effet d’ici 2009, quelque 6,4 milliards de dollars pour l’électricité et 3,03 milliards de dollars pour la distribution de gaz. M. Bouterfa, qui a rappelé les différents projets lancés pour augmenter la production, a indiqué que l’objectif de son entreprise était d’atteindre un taux de pénétration du gaz naturel oscillant entre 44 et 48% d’ici 2010 contre 34% actuellement. Il a fait savoir par ailleurs que sa société était disposée à intervenir en Afrique pour des projets d’électrification rurale notamment dans l’ouest du continent. Le taux d’électrification en Afrique est très faible puisqu’il est de l’ordre de 20%, alors que l’Algérie a atteint les 96%, d’où l’intérêt manifesté par les africains à l’égard de l’expérience algérienne.
Par Zhor Hadjam, 5 Avril 2006 La Tribune.
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«Sonatrach prévoit d’investir au moins 100 millions de dollars par an durant les cinq prochaines années dans l’exploration pétrolière à l’étranger». La déclaration est de Mohamed Meziane, le P-DG de la compagnie algérienne, qui s’exprimait lors de la conférence de la CNUCED sur le négoce en Afrique qui se tient à Alger depuis dimanche. «Sonatrach fait de l’Afrique une zone d’intérêt prioritaire, avec l’objectif d’acquérir de nouveaux blocs d’exploration et des projets de développement de gisements en Libye, en Tunisie, en Egypte, au Niger, au Mali», a encore précisé M. Meziane. Le P-DG de Sonatrach a par ailleurs souligné, le «paradoxe énergétique» de l’Afrique. Rejoignant l’analyse du président de la République lors de l’ouverture de la conférence, il estimera que «les importantes réserves africaines en hydrocarbures (9% des réserves mondiales) restent sous-exploitées, alors que deux tiers de la population n’ont pas accès aux hydrocarbures et sont «contraints, dans une très grande proportion, à n’avoir comme source d’énergie que la biomasse et le bois de coupe». En Algérie, la moitié du domaine minier, d’une superficie de plus de 1,5 million km2, est encore inexplorée selon M. Meziane qui précise que le nombre de puits forés par 10 000 km2 est de 9, alors que la moyenne mondiale est de 100 puits pour 10 000 m2 a-t-il indiqué, ajoutant que ce rapport est de 6 par 10 000 m2 à l’échelle de l’Afrique.
La consommation gazière du continent n’a même pas dépassé 3% de la consommation mondiale avec 70 % du volume consommé concentrés sur deux pays producteurs, l’Algérie et l’Egypte, a déclaré le P-DG de Sonatrach. M. Meziane a aussi rappelé les deux grands projets panafricains pouvant illustrer la volonté d’intégration énergétique du continent, celui du gazoduc transsaharien devant relier le Nigeria à l’Algérie via le Niger, et celui d’une société multinationale de lutte contre la pollution marine et des zones côtières africaines par les hydrocarbures. Pour sa part Nourredine Bouterfa, P-DG de Sonelgaz, a axé son intervention sur la stratégie de la société pour le développement des réseaux électriques afin de répondre à la croissance de la consommation. Il a indiqué que son groupe envisageait d’investir, à cet effet d’ici 2009, quelque 6,4 milliards de dollars pour l’électricité et 3,03 milliards de dollars pour la distribution de gaz. M. Bouterfa, qui a rappelé les différents projets lancés pour augmenter la production, a indiqué que l’objectif de son entreprise était d’atteindre un taux de pénétration du gaz naturel oscillant entre 44 et 48% d’ici 2010 contre 34% actuellement. Il a fait savoir par ailleurs que sa société était disposée à intervenir en Afrique pour des projets d’électrification rurale notamment dans l’ouest du continent. Le taux d’électrification en Afrique est très faible puisqu’il est de l’ordre de 20%, alors que l’Algérie a atteint les 96%, d’où l’intérêt manifesté par les africains à l’égard de l’expérience algérienne.
Par Zhor Hadjam, 5 Avril 2006 La Tribune.
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