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L’Iran capable de perturber les flux pétroliers du Golfe en cas de conflit armé

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  • L’Iran capable de perturber les flux pétroliers du Golfe en cas de conflit armé

    « Les États-Unis doivent quitter le golfe Persique et l’Irak, car leur présence représente une menace pour nous », a encore dit le général Safavi.
    Décryptage, ce n'est pas la question sur le nucléaire qui embarasse l'Iran, c'est la présence Américaine dans le Golfe et surtout en Irak.
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    L’Iran dispose d’un arsenal militaire suffisant pour prendre le contrôle du détroit d’Ormuz, passage stratégique pour le trafic pétrolier, si la crise sur le nucléaire s’intensifiait en conflit armé avec les États-Unis, s’inquiètent des experts.
    Le détroit qui relie le golfe Persique à la mer d’Oman longe la côte sud iranienne, et Téhéran pourrait donc rapidement frapper la flotte commerciale et militaire en transit, à l’aide de missiles aériens ou sous-marins, ou bien la paralyser par le biais de mines ou de navires engloutis, expliquaient-ils hier. Le pays pourrait déployer sur des bateaux ou des avions des missiles chinois acquis dans les années 1980 et perfectionnés depuis, observe M. Koch. Il dispose aussi de puissants missiles russes qui s’avéreraient particulièrement menaçants pour l’aviation américaine en cas d’attaque aérienne.
    Le département américain de l’Énergie (DoE) se réfère au détroit d’Ormuz comme « de loin le plus important passage au monde pour le trafic pétrolier ».
    Quelque 16 millions de barils de brut quittent chaque jour la région du Golfe via le détroit, soit près de 20 % de la production mondiale de brut, et plus d’un tiers des exportations. L’Arabie saoudite et le Koweït utilisent cette voie d’exportation.
    Les prix du pétrole ont frôlé les 68 dollars le baril lundi sur fond d’inquiétudes sur l’Iran et le Nigeria, et toute menace sur le détroit les ferait monter en flèche.
    Malgré leur avance technologique, les États-Unis et leurs alliés auraient très peu de temps pour réagir à une menace sur le détroit, estime Andrew Koch, analyste basé à Washington.
    L’Iran est aussi mieux armé qu’il ne l’était pendant la « guerre des pétroliers » de 1984-1987, en plein conflit avec l’Irak, lorsqu’il avait réussi à perturber l’acheminement à l’aide de mines et de missiles, et à pousser les prix du brut à la hausse. « Une inquiétude est que l’Iran est plein aux as grâce à son pétrole, observe M. Koch. Ils achètent de plus en plus d’armes sophistiquées. »

    L’Iran a cette semaine multiplié les essais de nouvelles armes dans le Golfe, des manœuvres perçues par les experts comme des tentatives d’intimidation devant être prises au sérieux.
    Hier, Téhéran a annoncé avoir testé « avec succès » un missile air/sol et air/mer, « qui peut échapper aux missiles antimissile», lors de ses manoeuvres militaires dans le Golfe. Le missile, appelé Nour selon le contre-amiral Dehqani, a une portée de 200 km, qui a estimé que son adaptation à un hélicoptère permettait de « l’amener ainsi au plus près des forces ennemies avant de le lancer », selon un haut responsable iranien.
    Cependant, Paul Beaver, expert basé à Londres, remarque que l’Iran risque alors d’être perçu « comme l’agresseur par le reste du monde ».
    « Je ne pense pas que c’est un risque qu’ils prendront en ce moment », juge-t-il, reconnaissant qu’un « scénario très inquiétant » se développe actuellement.
    « Il n’y a pas de détente dans la rhétorique de Washington. Il n’y a pas de détente dans la rhétorique de Téhéran, donc c’est une menace majeure constante pour nous tous car cela affecterait les prix du pétrole », a-t-il déclaré. Le chef du corps iranien des Gardiens de la révolution, le général Yahia Rahim Safavi, a jugé hier que les États-Unis devaient accepter le statut de l’Iran comme puissance régionale. « Les États-Unis emporteront dans la tombe leur souhait d’isoler l’Iran », a-t-il encore affirmé . « Les États-Unis doivent quitter le golfe Persique et l’Irak, car leur présence représente une menace pour nous », a encore dit le général Safavi.
    http://www.lorient-lejour.com.lb/pag...icle&id=310142
    Dernière modification par zek, 06 avril 2006, 09h34.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Effectivement, l'iran est capable de bloquer totalement le passage pétrolier et donc casser l'économie mondiale.Ce qui serait dramatique pour tout le monde, y compris nous.
    Hier ils ont essayé deux nouveaux missiles, efficaces d'aprés les images de jazeera dont l'un anti-navires de guerre qu'on peut lancer avec un avion bombardier ou un hélicoptère.Un autre est portable sur l'épaule.
    J'ai entendu aussi le général kimmit, responsable de la stratégie américaine ds la région, affirmer qu'ils cherchent la solution diplomatique.C'est le choix des militaires.On les comprend qd on voit leurs pertes en irak qui parait-il se chiffrent à plus de 20 000 morts et de 15 000 blessés graves (d'aprés le times) sans oublier le syndrome de la guerre d'irak qui touche tous les militaires revenus chez eux (maladies psychos, névroses, taux de suicides élevés, cancers, divorces fréquents etc.....).Que des malheurs quoi.
    Evidement cela ne touche pas les familles des va t-en guerre, les bush (plus leurs clans) et les néos-cons sionistes qui manipulent la maison blanche.

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    • #3
      je pense que même les néocons réfléchiraient à 2 fois s'ils sentaient un vent de solidarité dans les pays musulmans.les opinions de ces pays sont scandalisées par ce comportement de l'oncle tom.mais cette révolte ne se manifeste ni dans les médias ni dans les déclarations gouvernementales.c'est à qui se fait le plus petit pour ne pas fâcher bush.

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