Profitant des émeutes survenues à Alger
Les terroristes ont tenté d’infiltrer six kamikazes
Profitant des émeutes qui ont eu lieu durant ces quatre derniers jours, Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) a tenté de faire infiltrer des femmes kamikazes à Alger, selon une source généralement bien informée.
C’est après l’arrestation d’un dangereux terroriste (un ancien maquisard) survenue il y a deux jours au niveau d’Alger que les services de sécurité ont découvert ce plan diabolique d’Al Qaïda au Maghreb Islamique.
Cela était attendu, croit savoir notre source, car généralement les terroristes d’Aqmi profitent toujours des moments très particuliers pour tenter de faire infiltrer leurs réseaux, notamment ceux qui préparent des attentats spectaculaires.
Al Qaïda au Maghreb a bien saisi les récentes émeutes qui ont éclaté un peu partout dans le pays, particulièrement à Alger, afin d’envoyer des femmes kamikazes, recrutées en 2009 et 2010, pour exécuter des attentats terroristes d’envergure. Mais avant d’envoyer ces six femmes, l’émir national d’Aqmi a dépêché un réseau pour préparer le terrain, à savoir l’arrivée de ces femmes candidates aux attentats-suicides.
Toutefois, la vigilance des services de sécurité a évité le pire. L’arrestation d’un terroriste faisant partie d’un réseau logistique a permis aux services de sécurité de connaître les détails du plan des terroristes d’Aqmi. Encore mieux, deux autres femmes candidates aux attentats kamikazes ont été arrêtées il y a trois semaines à Boufarik, au quartier appelé 18e. Elles étaient en compagnie de deux autres terroristes.
Envoyés par Droudkel afin de relancer les attentats terroristes, notamment des attentats à l’explosif, ces quatre terroristes ont été cernés dans une casemate construite en plein centre-ville de Boufarik. Des ceintures d’explosifs ainsi que des armes de type kalachnikov ont été récupérées par les services de sécurité lors de cette opération. D’autre part, les six jeunes femmes candidates aux attentats kamikazes sont âgées entre 25 et 38 ans. L’une de ces femmes terroristes est originaire de Souidania, alors qu’une autre habitait le quartier de Khraïssia, toujours à Alger.
Selon notre source, ces jeunes femmes ont quitté leur domicile en 2009 à destination des maquis, pour être recrutées par Aqmi. Bénéficiant d’un entraînement très spécial, notamment sur l’utilisation des explosifs, ces femmes sont, aujourd’hui, prêtes à commettre des attentats-suicides. Ces deux femmes citées, comme d’ailleurs les autres quatre femmes terroristes, sont actuellement recherchées par les services de sécurité. Mieux, leurs photos ainsi que leurs noms ont été placardés sur l’ensemble des commissariats et postes de la Gendarmerie nationale du pays. A Alger, les services de sécurité sont sur le qui-vive.
Munis d’un PDA (une sorte de fichier électronique contenant les noms, prénoms et photos des personnes recherchées), les policiers sont mobilisés dans chaque point de contrôle, à Alger. Cela permet aux policiers d’identifier les personnes recherchées qui peuvent transiter via les routes. Des équipements dernier cri qui peuvent détecter également les explosifs (TNT surtout) sont également mis à leur disposition à chaque barrage et même pour les patrouilles mobiles.
Le but est de resserrer l’étau sur un éventuel kamikaze qui cherche à faire exploser son engin bourré de TNT. Par ailleurs, le gangstérisme qui se développe dans les quartiers de la capitale sera également visé par ce plan. Par ailleurs, la lutte antiterroriste a donné ses fruits durant l’année 2010. En effet, plus de 200 terroristes ont été abattus en douze mois, tandis que plus de 50 autres ont été arrêtés par les services de sécurité.
Par Sofiane Abi
Le jour DZ
Les terroristes ont tenté d’infiltrer six kamikazes
Profitant des émeutes qui ont eu lieu durant ces quatre derniers jours, Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) a tenté de faire infiltrer des femmes kamikazes à Alger, selon une source généralement bien informée.
C’est après l’arrestation d’un dangereux terroriste (un ancien maquisard) survenue il y a deux jours au niveau d’Alger que les services de sécurité ont découvert ce plan diabolique d’Al Qaïda au Maghreb Islamique.
Cela était attendu, croit savoir notre source, car généralement les terroristes d’Aqmi profitent toujours des moments très particuliers pour tenter de faire infiltrer leurs réseaux, notamment ceux qui préparent des attentats spectaculaires.
Al Qaïda au Maghreb a bien saisi les récentes émeutes qui ont éclaté un peu partout dans le pays, particulièrement à Alger, afin d’envoyer des femmes kamikazes, recrutées en 2009 et 2010, pour exécuter des attentats terroristes d’envergure. Mais avant d’envoyer ces six femmes, l’émir national d’Aqmi a dépêché un réseau pour préparer le terrain, à savoir l’arrivée de ces femmes candidates aux attentats-suicides.
Toutefois, la vigilance des services de sécurité a évité le pire. L’arrestation d’un terroriste faisant partie d’un réseau logistique a permis aux services de sécurité de connaître les détails du plan des terroristes d’Aqmi. Encore mieux, deux autres femmes candidates aux attentats kamikazes ont été arrêtées il y a trois semaines à Boufarik, au quartier appelé 18e. Elles étaient en compagnie de deux autres terroristes.
Envoyés par Droudkel afin de relancer les attentats terroristes, notamment des attentats à l’explosif, ces quatre terroristes ont été cernés dans une casemate construite en plein centre-ville de Boufarik. Des ceintures d’explosifs ainsi que des armes de type kalachnikov ont été récupérées par les services de sécurité lors de cette opération. D’autre part, les six jeunes femmes candidates aux attentats kamikazes sont âgées entre 25 et 38 ans. L’une de ces femmes terroristes est originaire de Souidania, alors qu’une autre habitait le quartier de Khraïssia, toujours à Alger.
Selon notre source, ces jeunes femmes ont quitté leur domicile en 2009 à destination des maquis, pour être recrutées par Aqmi. Bénéficiant d’un entraînement très spécial, notamment sur l’utilisation des explosifs, ces femmes sont, aujourd’hui, prêtes à commettre des attentats-suicides. Ces deux femmes citées, comme d’ailleurs les autres quatre femmes terroristes, sont actuellement recherchées par les services de sécurité. Mieux, leurs photos ainsi que leurs noms ont été placardés sur l’ensemble des commissariats et postes de la Gendarmerie nationale du pays. A Alger, les services de sécurité sont sur le qui-vive.
Munis d’un PDA (une sorte de fichier électronique contenant les noms, prénoms et photos des personnes recherchées), les policiers sont mobilisés dans chaque point de contrôle, à Alger. Cela permet aux policiers d’identifier les personnes recherchées qui peuvent transiter via les routes. Des équipements dernier cri qui peuvent détecter également les explosifs (TNT surtout) sont également mis à leur disposition à chaque barrage et même pour les patrouilles mobiles.
Le but est de resserrer l’étau sur un éventuel kamikaze qui cherche à faire exploser son engin bourré de TNT. Par ailleurs, le gangstérisme qui se développe dans les quartiers de la capitale sera également visé par ce plan. Par ailleurs, la lutte antiterroriste a donné ses fruits durant l’année 2010. En effet, plus de 200 terroristes ont été abattus en douze mois, tandis que plus de 50 autres ont été arrêtés par les services de sécurité.
Par Sofiane Abi
Le jour DZ
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