Avec un niveau de vie moyen nettement supérieur à celui des algériens (les libertés en moins) les tunisiens sont entrain de nous donner une belle leçon de révolte. Nous qui croyons que nous avions une tradition de révolte bien ancrée au sein de la population on vient de se rendre compte que hélas, il n'en est rien !
Sinon comment expliquer qu'en Tunisie, qui peut vraiment se targuer d'avoir une classe moyenne, le mouvement de révolte ait suscité une telle sympathie que des avocats, des étudiants et les partis d'oppositions même non reconnus ont réussi à insuffler aux émeutes une dimension politique, à un tel point que le régime tunisien acculé dans ses derniers retranchements a été obligé de fermer écoles et universités, point oh combien révélateur de la peur qui s'est emparé de Ben Ali.
Comparativement, chez nous en algérie, on a pas tardé à voir un fossé se creuser même au sein de la couche "populaire", certes les actes de vandalisme sont condamnables parce qu'ils nuisent à la collectivité plus qu'au pouvoir politique mais on a pas vu une tentative des classes instruites d'y mettre fin. Il ne suffit pas de dire que les jeunes sont violents et incontrôlables donc on ne fait rien pour les arrêter. Quel que soit le degré de rebellion d'un adolescent ou d'un jeune adulte, il peut être canalisé par quelqu'un de sa famille ou un enfant du quartier.
Les étudiants qui sont censés être la force vive d'une nation et qui sont l'une des catégories les plus souffrantes de la population n'ont pas su saisir l'occasion qui s'est présenté à eux. Les quelques organisations satellites que sont l'UGEL, UNEA ne sont activés que par leurs "maisons mères" pour des élections ou pour Palestine et le reste des étudiant coulent des jours malheureux entre le campus et chez eux !
Les évènements actuels en Tunisie sont historiques, tous les verrouillages imposé par le système Ben Ali ont été torpillé par cette jeunesse en soif de justice et de liberté. Ils sont, peut être à leur insu, entrain d'écrire l'une des plus belles histoires du monde, certainement, et d'afrique, surement !
Les Tunisiens d irgazen !
Sinon comment expliquer qu'en Tunisie, qui peut vraiment se targuer d'avoir une classe moyenne, le mouvement de révolte ait suscité une telle sympathie que des avocats, des étudiants et les partis d'oppositions même non reconnus ont réussi à insuffler aux émeutes une dimension politique, à un tel point que le régime tunisien acculé dans ses derniers retranchements a été obligé de fermer écoles et universités, point oh combien révélateur de la peur qui s'est emparé de Ben Ali.
Comparativement, chez nous en algérie, on a pas tardé à voir un fossé se creuser même au sein de la couche "populaire", certes les actes de vandalisme sont condamnables parce qu'ils nuisent à la collectivité plus qu'au pouvoir politique mais on a pas vu une tentative des classes instruites d'y mettre fin. Il ne suffit pas de dire que les jeunes sont violents et incontrôlables donc on ne fait rien pour les arrêter. Quel que soit le degré de rebellion d'un adolescent ou d'un jeune adulte, il peut être canalisé par quelqu'un de sa famille ou un enfant du quartier.
Les étudiants qui sont censés être la force vive d'une nation et qui sont l'une des catégories les plus souffrantes de la population n'ont pas su saisir l'occasion qui s'est présenté à eux. Les quelques organisations satellites que sont l'UGEL, UNEA ne sont activés que par leurs "maisons mères" pour des élections ou pour Palestine et le reste des étudiant coulent des jours malheureux entre le campus et chez eux !
Les évènements actuels en Tunisie sont historiques, tous les verrouillages imposé par le système Ben Ali ont été torpillé par cette jeunesse en soif de justice et de liberté. Ils sont, peut être à leur insu, entrain d'écrire l'une des plus belles histoires du monde, certainement, et d'afrique, surement !
Les Tunisiens d irgazen !
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