Le management de Wana Corporate se prépare à un coup de théâtre. Selon des sources non autorisées auprès de la société filiale de la SNI (le nouveau groupement né de l'absorption de l'ONA), l'opérateur télécoms a enregistré une progression spectaculaire des résultats. Selon les mêmes sources, l'opérateur aurait atteint les 3,8 milliards de DH à fin 2010.
Une performance réalisée sur la base d'un parc client de près de 3,6 millions d'abonnés. Le contraste avec les performances de Méditel est parlant. Ainsi, pour plus de dix millions d'usagers, Méditel réalise à peine un peu plus de 5 milliards de DH, un niveau de performances qui sera maintenu ou légèrement dépassé en 2010. « Le marché ne s'attendait pas à un tel scénario où Inwi se rapproche rapidement des fondamentaux du deuxième opérateur, pourtant en exploitation depuis 1999 », s'étonne un fin connaisseur du secteur.
Auprès des distributeurs télécoms qui sont au fait des performances de Inwi, l'explication est toute simple : le troisième opérateur a mis le paquet sur la politique des recharges. En effet, les acteurs du marché attribuent à la filiale de la SNI le même niveau de recharge que Méditel. Une politique que les trois opérateurs utilisent à outrance. Et contrairement à ce qu'avance Inwi, ce n'est ni l'innovation, ni la facturation à la seconde qui ont drainé autant de chiffre, mais plutôt le forcing sur la recharge et le marketing.
Reste la grande faiblesse de l'opérateur : Inwi souffre de la contreperformance du service clientèle. Frédéric Debord, directeur général de Wana Corporate, semble en prendre conscience. Sa dernière trouvaille : créer une direction « expérience client » rattachée directement à lui.
info maroc
Une performance réalisée sur la base d'un parc client de près de 3,6 millions d'abonnés. Le contraste avec les performances de Méditel est parlant. Ainsi, pour plus de dix millions d'usagers, Méditel réalise à peine un peu plus de 5 milliards de DH, un niveau de performances qui sera maintenu ou légèrement dépassé en 2010. « Le marché ne s'attendait pas à un tel scénario où Inwi se rapproche rapidement des fondamentaux du deuxième opérateur, pourtant en exploitation depuis 1999 », s'étonne un fin connaisseur du secteur.
Auprès des distributeurs télécoms qui sont au fait des performances de Inwi, l'explication est toute simple : le troisième opérateur a mis le paquet sur la politique des recharges. En effet, les acteurs du marché attribuent à la filiale de la SNI le même niveau de recharge que Méditel. Une politique que les trois opérateurs utilisent à outrance. Et contrairement à ce qu'avance Inwi, ce n'est ni l'innovation, ni la facturation à la seconde qui ont drainé autant de chiffre, mais plutôt le forcing sur la recharge et le marketing.
Reste la grande faiblesse de l'opérateur : Inwi souffre de la contreperformance du service clientèle. Frédéric Debord, directeur général de Wana Corporate, semble en prendre conscience. Sa dernière trouvaille : créer une direction « expérience client » rattachée directement à lui.
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