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Ce qui différencie l'Algérie de la Tunisie

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  • Ce qui différencie l'Algérie de la Tunisie

    Alors que les deux pays du Maghreb sont confrontés à une vague de contestation, quelques points de repères pour comprendre les différences entre ces deux voisins.

    La contestation, récurrente en Algérie, plus rare en Tunisie
    En Algérie, la contestation est récurrente où régulièrement, les jeunes s'insurgent, brûlent des pneus, barrent des routes ou s'en prennent aux bâtiments publics en dénonçant la vie chère, la "malvie" ou la "hogra" ("mépris", terme utilisé pour désigner l'attitude des autorités vis-à-vis du peuple) sont nombreuses et virent souvent à l'émeutes.
    Les mouvements de protestation de rue en Tunisie étaient, jusqu'à ces derniers jours, beaucoup plus rares (à l'exception toutefois du mouvement de Gafsa en 2008), et en général moins violents.

    Des manifestations plus localisées en Tunisie
    Alors que les manifestations se sont multipliées dans la plupart des régions d'Algérie, les foyers de protestation en Tunisie, "demeurent les régions déshéritées du Centre (Sidi Bouzid) et de l'Ouest (Kasrine, Gafsa, etc.), délaissées par le régime de Zine El Abidine Ben Ali" qui privilégie les régions côtières, explique Yassin Temlali sur le site Maghreb émergent.

    L'opposition politique, étouffée en Tunisie, divisée en Algérie
    En Tunisie, l'opposition est presque inexistante. Le régime de Zine el-Abidine Ben Ali est un régime de parti unique, qui contrôle presque tous les rouages de la société et de l'Etat. Les syndicats sont sous le contrôle du pouvoir, les islamistes en prison et les opposants souvent en exil. "La famille Ben Ali a écarté toutes les relèves potentielles. Il n'y a plus de relais du pouvoir, il y a la peur qui règne", souligne Antoine Basbous, de l'Observatoire des pays arabes.
    En Algérie en revanche, si le pluralisme politique est très relatif, "le FLN au pouvoir a gardé une légitimité du parti de libération nationale" et "dans l'espace public, les partis d'opposition peuvent s'exprimer", précise Karim Pakzad, de l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), à Paris.
    Néanmoins, si les militants des droits de l'Homme en Tunisie sont sévèrement traqués, ils font preuve d'une solidarité qui fait défaut en Algérie, relève Yassin Temlali sur le site Maghreb émergent. A Alger, "les 'démocrates' restent profondément divisés par leurs anciennes divergences sur l'attitude à prendre envers l'islamisme armé et le régime qui le combattait au nom de la sauvegarde de la République", souligne le journaliste algérien.
    La violence islamique et l'état de quasi guerre civile qui a déchiré l'Algérie ont longtemps servi de repoussoir à Tunis, ce qui a permis de justifier l'autoritarisme du régime. Raison pour laquelle il a d'ailleurs été longtemps été soutenu dans les chancelleries et une partie des médias occidentaux.

    La sclérose politique dans les deux pays
    Au pouvoir depuis 1987, Ben Ali (74 ans) qui a entamé son sixième mandat en novembre règne presque sans partage sur le pays (Lire "le système Ben Ali). La famille du chef de l'Etat - celle de son épouse, Leïla Trabelsi surtout - gère de larges pans de l'économie, grâce aux privatisations en particulier.
    En Algérie, la réalité du pouvoir appartient à l'armée depuis l'indépendance. Le tout puissant patron des services de renseignement militaires, le général Mohamed est le véritable homme fort du pays. En cinquante ans ou presque, tous les présidents algériens ont été adoubés par les militaires, l'actuel chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika (73 ans) ne fait pas excpetion à la règle.
    Il est un domaine où les deux pays en revanche ont beaucoup en commun: la corruption endémique. La différence tient au fait qu'en Algérie, elle "gangrène toute l'administration", tandis qu'en Tunisie, "elle es circonscrite à la famille du président", estime Lahouari Addi, professeur de sociologie à l'université de Lyon, interrogé par Le Monde.

    La solidité des régimes, peu menacée à ce jour
    Bouteflika est solidement installé estiment les experts. "Il a un parti politique, des organisations de masses, l'armée, la police, la gendarmerie qui le supportent. Surtout, une partie de la population continue à lui apporter son soutien, car il a réussi à faire en sorte que la fin de la guerre civile lui soit attribuée explique Selma Belaala, chercheuse au CERI interrogée par Rue89. Et tant qu'il permet de garantir la pérennité du système, l'armée qui l'a adoubé ne lui mettra pas de bâtons dans les roues.
    En Tunisie, si le régime apparaît en difficulté ces derniers jours, "il en faudra beaucoup plus pour le faire tomber: Ben Ali est soutenu par des classes sociales qui profitent du système clientéliste qu'il a instauré, et il peut utiliser la force pour pousser les manifestants à s'essouffler nuance Selma Belaala.

    La liberté d'expression, plus favorable en Algérie
    Il n'existe aucune liberté d'expression en Tunisie, ou tous les sites, articles et blogs dérangeants sont systématiquement censurés - y compris les articles de la presse étrangère comme L'Express en a fait les frais. Si la contestation s'est emparée des réseaux sociaux, les rumeurs circulent de façon incontrôlée en raison de la censure.
    La presse algérienne jouit d'une plus grande liberté de ton. Même si elle est aussi victime de harcèlement, elle a le mérite d'exister. Ainsi, El Watan, comme plusieurs autres journaux, ont pu rendre compte chaque jours, depuis le début des émeutes, de la colère de la jeunesse: "Nous ne voulons plus de cette vie de chien. Nous réclamons notre part aux richesses de ce pays."

    L'éducation, point fort de la Tunisie, mais...
    L'éducation a été une des priorités et une des fiertés de Habib Bourguiba, le père de l'indépendance tunisienne. Le résultat est là. Avec un taux d'alphabétisation de 78%, la Tunisie devance l'Algérie (72,6%), elle-même loin devant l'Egypte (66,4) et le Maroc (56,4%). L'écart est plus important encore dans l'enseignement supérieur où le taux d'inscription est de 31,6% en Tunisie contre 23,9% en Algérie (et seulement 12,3% au Maroc), selon les données du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

    Le chômage, un fléau partout
    Le régime tunisien offrait à la population le bien-être économique en échange de l'absence de libertés; c'est le modèle chinois explique à Libération Pierre Vermeren qui enseigne l'histoire du Maghreb à l'université Paris-I. Mais, "basé sur le tourisme et la sous-traitance, les emplois créés sont très peu qualifiés. Au point que le salaire minimum dans le secteur du textile en Tunisie est inférieur à ceux du Maroc et de l'Algérie, comme le relève Business news.
    L'Etat tunisien "ne peut plus acheter la paix sociale". Le chômage des jeunes, qui atteint 30% [ 72% chez les jeunes], prive ces derniers d'avenir, alors même que leur niveau de diplôme est relativement élevé précise Kader Adberrahim, professeur à la California University et chercheur-associé à l'IRIS, interrogé par L'Expansion.com.
    En Algérie, l'Etat est riche grâce à la rente pétrolière -il dispose de plus de 155 milliards de dollars de réserves de change- mais la population est de plus en plus pauvre souligne l'économiste Abderrahmane Mebtoul; et le chômage touche 20% de la population [et atteint 76% chez les jeunes]. Le pays n'est pas parvenu "à passer d'une économie de rente à une économie de marché productive comme celle qui existe dans les pays émergents", précise-t-il.
    Autre différence, le chômage en Algérie "est en grande partie absorbé par le secteur informel. Les jeunes diplômés aussi se tournent vers ces emplois précaires plutôt que de rester sans travail. C'est finalement, sauf dans le cas de la Tunisie, un secteur refuge pour eux", explique l'économiste Lahcen Achy, économiste à l'institut Carnegie du Moyen-Orient.

    Source : L'express
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

  • #2
    L'Etat tunisien "ne peut plus acheter la paix sociale". Le chômage des jeunes, qui atteint 30% [ 72% chez les jeunes], prive ces derniers d'avenir, alors même que leur niveau de diplôme est relativement élevé précise Kader Adberrahim, professeur à la California University et chercheur-associé à l'IRIS, interrogé par L'Expansion.com.

    En Algérie, l'Etat est riche grâce à la rente pétrolière -il dispose de plus de 155 milliards de dollars de réserves de change- mais la population est de plus en plus pauvre souligne l'économiste Abderrahmane Mebtoul; et le chômage touche 20% de la population [et atteint 76% chez les jeunes]. Le pays n'est pas parvenu "à passer d'une économie de rente à une économie de marché productive comme celle qui existe dans les pays émergents", précise-t-il.
    C'est la principale différence de mon point de vu.
    C'est ce qui fera que la révolte tunisienne sera plus difficilement contenue
    Rebbi yerrahmek ya djamel.
    "Tu es, donc je suis"
    Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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    • #3
      @gandhi

      pour un non-violent il faut noter la principale difference :

      plus de 50 tués
      et cela pour une ville seulement, pour le le pays entier, compter au moins le double

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      • #4
        plus de 50 tués
        C'est grave, c'est certains !! Comme l'Algérie, ils sont gouvernés par des irresponsables sans foi ni loi

        C'est un élément qui va certainement accentuer la violence des manifestations et la détermination des tunisiens.
        Rebbi yerrahmek ya djamel.
        "Tu es, donc je suis"
        Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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        • #5
          non pas comme les algeriens

          on tue en ce moment en tunisie, en ce moment precis

          un peu de dignité svp dans les comparaisons (bancales et insinceres)

          pour un non violent, la determination doit etre chevillee au corps


          algerie : 3 victimes

          tunisie : bien plus de 50, et ca continue

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          • #6
            Algérie 2001 ==> 126 morts sous l'ère Bouteflika
            Octobre 1988 ==> 500 morts sous l'ère chadli
            Rebbi yerrahmek ya djamel.
            "Tu es, donc je suis"
            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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            • #7
              Ben a vie est en train de rattrapper cela a vitesse grand v


              la non-violence trouve donc justifiés les massacres en tunisie

              au moins tout cela devient plus clair


              martin luther king est a present ressuscité, il vit a tunis !

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              • #8
                chapichapo,

                Envoyé par Gandhi
                C'est grave, c'est certains !! Comme l'Algérie, ils sont gouvernés par des irresponsables sans foi ni loi
                Envoyé par chapichapo
                non pas comme les algeriens
                Envoyé par Gandhi
                Algérie 2001 ==> 126 morts sous l'ère Bouteflika
                Octobre 1988 ==> 500 morts sous l'ère chadli
                Rebbi yerrahmek ya djamel.
                "Tu es, donc je suis"
                Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                • #9
                  Par Marc Epstein, publié le 11/01/2011

                  Les troubles, qui ont déjà fait 14 à 50 morts selon les sources, ébranlent-ils le régime Ben Ali? LEXPRESS.fr a posé la question à Pierre Vermeren, professeur d'histoire du Maghreb à l'université Paris-I.

                  Etes-vous surpris par les troubles qui touchent l'Algérie et la Tunisie?

                  Pas vraiment. En Algérie, les problèmes politiques se règlent souvent par une confrontation ouverte. Les autorités et les policiers anti-émeute sont habitués. Ce n'est pas le cas dans la Tunisie voisine, qui n'a pas connu de manifestations de grande ampleur depuis 1991 car la population avait peur et était astreinte au silence. Elle bénéficiait aussi d'une petite croissance économique régulière. Dans l'un et l'autre pays, les conditions socio-économiques se sont durcies avec la crise mondiale apparue il y a deux ans. La difficulté d'émigrer, l'augmentation du chômage, la baisse des investissements contribuent à une situation intenable. Avec le résultat que l'on voit.

                  Le mouvement en Tunisie est né du chômage des jeunes. Est-il désormais politique?

                  La question des chômeurs diplômés est, dans ce pays comme dans d'autres, une question ancienne et massive. Au Maroc, par exemple, les manifestations sur ce sujet sont anciennes. En Tunisie, en revanche, la contestation n'est pas possible. De ce point de vue, le voile s'est déchiré sur la réalité socio-économique, en particulier à l'intérieur des terres, à l'écart des régions côtières qui concentrent l'essentiel de l'activité. Le "miracle économique tunisien" était une image de communicant. Et les morts, victimes de la répression, portent atteinte à cette image. La légitimité des dirigeants tunisiens est mise à mal, d'autant que les émeutes ont été beaucoup plus violentes en Algérie, où le sang a pourtant moins coulé.

                  Le régime est-il menacé?

                  Il est solide, car il n'y a pas d'alternative crédible. Le système est hyper-centralisé, avec un président qui tient les choses depuis très longtemps. Mais le chef de l'Etat est âgé, et au pouvoir depuis 23 ans. Dans les trois ans qui viennent, avant l'expiration de son mandat, il faudra trouver des solutions.

                  Quelle forme pourrait prendre l'issue politique?

                  C'est la grande inconnue. L'opposition démocratique, extrêmement réprimée depuis deux décennies, est très affaiblie. Dans l'entourage du président, qui pourrait assurer une éventuelle relève? Le Premier ministre a 69 ans et il est chef du gouvernement depuis douze ans. Le système semble usé.

                  Les islamistes peuvent-ils profiter de la situation?

                  Au sein de la population, il existe une sensibilité islamiste très forte: le discours religieux, moral ou moralisateur, se nourrit de la dénonciation de la corruption et des comportements économiques mafieux. Le terreau est très favorable. A la charnière entre le Proche-Orient et l'Algérie, la Tunisie est aussi soumise, comme tous les pays de la région, à l'idéologie véhiculée par les grands médias du Golfe. Pour autant, le mouvement islamiste semble désorganisé. Et personne, au Maghreb, ne souhaite vivre une tragédie comme celle qu'a connu l'Algérie pendant les années 1990.

                  Le régime marocain est-il inquiet par un éventuel effet de contagion?

                  Le système Ben Ali semble usé...
                  Les manifestations sont liées au chômage des diplômés mais ce sont aussi, plus simplement, des émeutes de la faim. Au Maroc, le gouvernement est très vigilant: il a subventionné l'an dernier, à hauteur de 2 milliards de dollars, les prix de l'alimentation alors que le budget était pourtant serré. Et il fera tout pour assurer encore la paix sociale.

                  Quelle est la responsabilité de la France et, au-delà, de la communauté internationale?

                  Au début des années 1990, lors du début des événements dramatiques en Algérie, le pouvoir tunisien a obtenu carte blanche pour maintenir l'ordre et éviter à tout prix un risque de contagion islamiste. Depuis lors, nous n'exigeons aucune contrepartie d'ordre politique. Chirac lui-même estimait que le premier des droits de l'homme, c'est de pouvoir manger. Mais que dire, alors, quand le pain n'est plus assuré?...
                  A écouter un discours très complaisant, surtout en France, la Tunisie serait un petit paradis, voire une sorte de Singapour en devenir: grâce à la forte croissance, tout irait bien. La réalité est que le niveau de vie est plus faible qu'en Algérie et guère plus élevé qu'au Maroc. A ce niveau de développement, la croissance devrait atteindre 10%, comme en Asie. Mais elle est inférieure à la moyenne africaine depuis dix ans. Les plus riches, localement, n'ont pas intérêt à investir, compte tenu des risques liés à l'absence de l'état de droit. L'argent qui circule vient de l'Union européenne et des milieux proches du pouvoir. Or, cela ne suffit pas. Notre responsabilité est là. En Europe, nous semblons dire que nous sommes indifférents au sort de la population tunisienne, pourvu que le calme règne. Justement, il ne règne plus.

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                  • #10
                    on justifie les massacres aujourdhui a tunis....par celle d il y a 20 ans a alger


                    bonjour le combat non-violent !


                    ben ali a donc des supporters, aussi inimaginable que cela puisse paraitre !

                    Commentaire


                    • #11
                      ben ali a donc des supporters, aussi inimaginable que cela puisse paraitre !
                      C'est confirmé, tu ne sais pas lire, qui supporte Ben Ali ici yerham babak ?

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                      • #12
                        on justifie les massacres aujourdhui a tunis....par celle d il y a 20 ans a alger


                        bonjour le combat non-violent !


                        ben ali a donc des supporters, aussi inimaginable que cela puisse paraitre !
                        Je ne comprends pas tes interventions. S'agit-il d'humour?

                        Parce que dans le cas contraire faudrait t'acheter un cerveau mon gars
                        « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

                        Commentaire


                        • #13
                          il faut dire que c est un miracle que les tunisiens arrivent á faire trembler la terre sous les pieds de leurs dictateurs, je ne le dis pas par mepris au Tunisien haschahom, je le dis pour un petite pays comme la tunisie avec un nombre d habitants qui en dépasse les 10 millions, trop trop facile á contrôler et étouffer pour une centaine d années!

                          Tous les respects et ma sympathie pour le peuple Tunisien!

                          Commentaire


                          • #14
                            A écouter un discours très complaisant, surtout en France, la Tunisie serait un petit paradis, voire une sorte de Singapour en devenir: grâce à la forte croissance, tout irait bien. La réalité est que le niveau de vie est plus faible qu'en Algérie et guère plus élevé qu'au Maroc.

                            voila une verite qui a du mal a etre acceptee

                            le modele tunisien a fait pshitt, tout le monde peut le constaer a present, tout le monde...ou presque

                            Commentaire


                            • #15
                              Gandhi ,Algérie 2001 ==> 126 morts sous l'ère Bouteflika
                              Octobre 1988 ==> 500 morts sous l'ère chadli.


                              On connais t'es préjugé sur l'Algerie ,mais sur ce coup tu pourrai reconnaître que les services du maintien de l'ordre Algériens ont eus la main légère .
                              S'est la preuve que la gestion des manifestations en Algérie a évolué depuis que l'armée a laissé la securité des ville au civile .
                              Pour l'Algérie et les algeriens s'est nouveaux ,la gestion des manifestation par les CRS est récente .
                              Il y a pas si longtemps que sa on envoyai l'armée et s'était un carnage ,sa mérite un minimum de respect ,surtout quand on se nome GANDHI .

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