Et pourtant il y’en a deux bel et bien différents.... et a chacun son merveilleux style.
Djaffar entamera une mini tournée aujourd’hui à partir de Tizi-ouzou.
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Le petit oiseau a donc décidé de voler de ses propres ailes : Djaffar Aït Menguellet entreprend une mini tournée en solo qui le conduira à travers les trois grandes villes du centre du pays. Le gala de départ aura lieu cet après-midi, à 14 heures, à la maison de la culture de Tizi-Ouzou. Il le dit clairement : Djaffar veut se jauger, et apporter des réponses à un tas de questions qui lui taraudent l’esprit. En attendant, il répond sans détours aux nôtres. Entretien.
La Dépêche de Kabylie : Parlez-nous, pour commencer, de cette tournée que vous avez décidée ?
Djaffar Aït Menguellet : Je ne sais pas si on peut appeler ça une tournée, car ce sont juste trois galas qui sont prévus.
Pour moi, ce sont trois galas d’essai pour voir ce que je vaux. Si vous voulez, j’ai décidé de voir s’il y a un public qui s’intéresse à ce que je fais personnellement, j’ai envie d’être édifié, et à partir de là, je serai fixé, voilà, c’est un peu cela.
Peut-on que dire vous avez décidé d’oser une entrée dans la cour des grands ?
C’est vrai que c’est la première fois que je tente une telle expérience, puisque jamais auparavant je n’ai donné de concert en solo. Mais je pense que je peux dire que je ne saute pas dans le néant car j’ai ma petite idée sur la scène. J’ai quand même fait plusieurs participations.
Et maintenant vous avez décidé de faire le grand pas…
C’est osé, je l’avoue, mais j’ai envie de me faire une idée…Je crois qu’il est temps pour moi de subir ce test.
Vous comptez combien de produits à votre actif ?
J’ai deux albums sur le marché : Anargou (On rêve) sorti en 2000, et A Salhin (Les Saints) sorti en 2004.
Mais, vos débuts remontent quand même à bien avant 2000 ?
J’ai commencé en tant que musicien. Mon premier passage sur scène avec une flûte remonte à 1989. C’était avec mon père, que j’ai accompagné à Michelet. Et puis tout s’est enchaîné de lui-même.
Justement, votre père a souvent déclaré qu’il vous faisait confiance sur ce plan, et paraît-il, il vous aurait même confié les arrangements de ses derniers albums…
Parler ainsi, je pense que c’est trop amplifier les choses. Disons que j’interviens avec des instruments, et quelques idées. Mais un arrangement, c’est à mon sens un grand plat auquel il faut réunir tous les ingrédients. Il m’arrive d’être inspiré sur un morceau particulier que je n’arrive pas à exécuter avec la perfection voulue alors je n’hésite pas à faire appel à un professionnel. Ce sont, en gros, certes mes idées, mais je ne peux pas m’attribuer tout ce qui se fait. Sans les musiciens exécutants, mes idées n’auraient jamais dépassé ce stade.
Peut-on dire que vous avez aidé votre père à harmoniser sa musique aux airs du moment ?
En quelque sorte oui car la musique, les arrangements ce n’est pas forcément le truc favori de Lounis. Cela dit, c’est tout le monde qui lui reconnaît ses très belles mélodies. Il a aussi toujours de beaux textes, alors pourquoi s’en priver d’un meilleur support !
Revenons à cette tournée que vous envisagez. Comment l’idée vous a traversé l’esprit, vous qui, il n’y a pas de cela long temps, avez failli presque tout laisser tomber ?
Franchement, je n’ai aucune idée sur ce qui s’est passé dans ma tête. Quand j’ai pensé à arrêter ce n’est pas que ça ne m’intéressait plus de continuer le chemin, car avant tout, j’ai toujours fait ça pour mon plaisir. Je n’ai jamais pensé à devenir un grand chanteur ou un grand musicien, je l’ai toujours fait par ce que ça me plaisait de le faire. Des chanteurs qui m’ont sollicité pour leur faire des arrangements, il y en a eu, mais ça ne m’a jamais intéressé car il faut beaucoup de temps pour le faire et à ce moment-là, je serais passé pour un professionnel dans le métier. Et puis, il y a eu ce coup de tête où j’ai pensé à tout laisser tomber… Bon, ça n’a pas duré, et maintenant c’est comme si je voulais au fond de moi me remettre en cause et tenter le défi dans l’autre sens.
Ne vous êtes-vous pas dit que vous n’avez pas le droit d’arrêter par correction à ce public qui attend peut-être encore beaucoup de choses de vous ?
A vrais dire, je ne me suis jamais posé cette question car je ne réalise pas si vraiment j’ai un public à moi. Ces trois galas sont justement un test qui me permettra de voir plus clair.
Djaffar entamera une mini tournée aujourd’hui à partir de Tizi-ouzou.
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Le petit oiseau a donc décidé de voler de ses propres ailes : Djaffar Aït Menguellet entreprend une mini tournée en solo qui le conduira à travers les trois grandes villes du centre du pays. Le gala de départ aura lieu cet après-midi, à 14 heures, à la maison de la culture de Tizi-Ouzou. Il le dit clairement : Djaffar veut se jauger, et apporter des réponses à un tas de questions qui lui taraudent l’esprit. En attendant, il répond sans détours aux nôtres. Entretien.
La Dépêche de Kabylie : Parlez-nous, pour commencer, de cette tournée que vous avez décidée ?
Djaffar Aït Menguellet : Je ne sais pas si on peut appeler ça une tournée, car ce sont juste trois galas qui sont prévus.
Pour moi, ce sont trois galas d’essai pour voir ce que je vaux. Si vous voulez, j’ai décidé de voir s’il y a un public qui s’intéresse à ce que je fais personnellement, j’ai envie d’être édifié, et à partir de là, je serai fixé, voilà, c’est un peu cela.
Peut-on que dire vous avez décidé d’oser une entrée dans la cour des grands ?
C’est vrai que c’est la première fois que je tente une telle expérience, puisque jamais auparavant je n’ai donné de concert en solo. Mais je pense que je peux dire que je ne saute pas dans le néant car j’ai ma petite idée sur la scène. J’ai quand même fait plusieurs participations.
Et maintenant vous avez décidé de faire le grand pas…
C’est osé, je l’avoue, mais j’ai envie de me faire une idée…Je crois qu’il est temps pour moi de subir ce test.
Vous comptez combien de produits à votre actif ?
J’ai deux albums sur le marché : Anargou (On rêve) sorti en 2000, et A Salhin (Les Saints) sorti en 2004.
Mais, vos débuts remontent quand même à bien avant 2000 ?
J’ai commencé en tant que musicien. Mon premier passage sur scène avec une flûte remonte à 1989. C’était avec mon père, que j’ai accompagné à Michelet. Et puis tout s’est enchaîné de lui-même.
Justement, votre père a souvent déclaré qu’il vous faisait confiance sur ce plan, et paraît-il, il vous aurait même confié les arrangements de ses derniers albums…
Parler ainsi, je pense que c’est trop amplifier les choses. Disons que j’interviens avec des instruments, et quelques idées. Mais un arrangement, c’est à mon sens un grand plat auquel il faut réunir tous les ingrédients. Il m’arrive d’être inspiré sur un morceau particulier que je n’arrive pas à exécuter avec la perfection voulue alors je n’hésite pas à faire appel à un professionnel. Ce sont, en gros, certes mes idées, mais je ne peux pas m’attribuer tout ce qui se fait. Sans les musiciens exécutants, mes idées n’auraient jamais dépassé ce stade.
Peut-on dire que vous avez aidé votre père à harmoniser sa musique aux airs du moment ?
En quelque sorte oui car la musique, les arrangements ce n’est pas forcément le truc favori de Lounis. Cela dit, c’est tout le monde qui lui reconnaît ses très belles mélodies. Il a aussi toujours de beaux textes, alors pourquoi s’en priver d’un meilleur support !
Revenons à cette tournée que vous envisagez. Comment l’idée vous a traversé l’esprit, vous qui, il n’y a pas de cela long temps, avez failli presque tout laisser tomber ?
Franchement, je n’ai aucune idée sur ce qui s’est passé dans ma tête. Quand j’ai pensé à arrêter ce n’est pas que ça ne m’intéressait plus de continuer le chemin, car avant tout, j’ai toujours fait ça pour mon plaisir. Je n’ai jamais pensé à devenir un grand chanteur ou un grand musicien, je l’ai toujours fait par ce que ça me plaisait de le faire. Des chanteurs qui m’ont sollicité pour leur faire des arrangements, il y en a eu, mais ça ne m’a jamais intéressé car il faut beaucoup de temps pour le faire et à ce moment-là, je serais passé pour un professionnel dans le métier. Et puis, il y a eu ce coup de tête où j’ai pensé à tout laisser tomber… Bon, ça n’a pas duré, et maintenant c’est comme si je voulais au fond de moi me remettre en cause et tenter le défi dans l’autre sens.
Ne vous êtes-vous pas dit que vous n’avez pas le droit d’arrêter par correction à ce public qui attend peut-être encore beaucoup de choses de vous ?
A vrais dire, je ne me suis jamais posé cette question car je ne réalise pas si vraiment j’ai un public à moi. Ces trois galas sont justement un test qui me permettra de voir plus clair.
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