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Yennayer au musée du Caire .

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  • Yennayer au musée du Caire .

    Sur les traces des pharaons amazighs


    Yennayer au Musée du Caire



    le 13.01.11 | 03h00
    zoom



    L’histoire des rois amazighs, devenus pharaons d’Egypte, est exposée au Musée du Caire



    .Tout Algérien en visite au Musée du Caire ne peut s’empêcher de s’intéresser plus particulièrement à la «suite royale» réservée à la XXIIe dynastie de l’Egypte ancienne, où sont exposés de véritables trésors des rois amazighs, ces ancêtres des Algériens devenus pharaons d’Egypte pendant près de deux siècles. La date du 12 janvier, marquant le début de l’année berbère (Yennayer), n’est autre que le jour de l’intronisation du roi amazigh Chachnak I comme pharaon d’Egypte en 950 avant J.-C, selon une version très ancrée chez les historiens. Ce jour-là, Chachnak, dont le nom est parfois transcrit Chechonk, marque sa victoire sur le pharaon Psousennès II, ce qui lui permit de conquérir l’Egypte où il fonda sa capitale à Tanis, ville du Delta du Nil, portant actuellement le nom de San El Hadjar.

    Dans une grande salle, au premier étage du musée, non loin du lieu où sont exposées les momies des célèbres pharaons comme Toutankhamon ou Néfertiti, le visiteur découvre, émerveillé, les trésors de cette dynastie, découverts en 1939 dans la nécropole des rois de Tanis par une mission d’égyptologues français. De grands sarcophages en granit, en bois et même en argent, gravés de hiéroglyphes (caractères et dessins pour guider les morts dans l’au-delà, et contenant les momies de ces rois, sont posés à même le sol. D’autres objets de valeur (des amulettes et des bijoux en or massif toujours aussi éclatants) sont bien protégés par de solides vitrines.
    Le clou de l’exposition est un masque en or similaire à celui de Toutankhamon, dont la renommée mondiale le rend incontournable pour tout visiteur dans ce musée qui possède le plus grand nombre d’antiquités dans le monde.
    Au centre de la salle, on peut admirer une large ceinture ornant le buste du pharaon qui la portait lors des cérémonies officielles, un collier en or d’au moins deux kilos ainsi que plusieurs bijoux d’apparat. Les objets exposés renseignent sur la véritable richesse de cette dynastie, à tel point que certains ont accusé le roi Chachnak de s’être accaparé les trésors du roi Salomon, puisque le règne de Chachnak – nom porté par au moins cinq rois de cette famille – s’est étendu à d’autres régions du Moyen-Orient. Certaines antiquités et trésors de la XXIIe dynastie se trouvent actuellement dans des musées européens, tel Le Louvre en France, où est exposé un buste en or du roi Aserkoun ou encore à Budapest où est conservée une statuette de l’un des héritiers du trône de Chachnak.
    L’absence des momies de ces rois s’explique, selon un égyptologue, par la décomposition des corps en raison du taux d’humidité très élevé à Tanis, toute proche de la mer, contrairement aux autres momies découvertes souvent intactes dans le sud de l’Egypte du fait de l’absence d’humidité. Rencontrée sur place, une jeune Algérienne, étudiante en histoire dans une université égyptienne, n’a pas hésité à qualifier le règne de cette dynastie en Egypte à celle des Fatimides, fondateurs de l’actuelle capitale, Le Caire. Avant de souhaiter voir ces trésors exposés un jour à Alger, pourquoi pas lors d’un Yennayer, afin de restituer à cette dynastie sa véritable
    envergure.

    El Watan

    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Les égytiens veulent nous faire croire que nous sommes leur descendants ou quoi?

    Commentaire


    • #3
      "Les égytiens veulent nous faire croire que nous sommes leur descendants ou quoi? "

      Ce sont eux qui sont les notres, puisqu'un pharaon était amazigh!!
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

      Commentaire


      • #4



        Déni de la réalité



        le 13.01.11 | 03h00


        Yennayer, le jour de l’an amazigh, est fêté à travers l’Algérie et même au-delà, dans les pays d’Afrique du Nord. Loin de tomber dans l’oubli, cette journée est fêtée chaque année avec plus de ferveur et de convivialité dans les familles, et sa célébration gagne les espaces publics. Le mot d’ordre de «journée chômée et payée» est déjà adopté, comme en Kabylie, dans certaines entreprises et administrations relevant des collectivités locales. Le mouvement associatif est régulièrement au rendez-vous pour présenter des programmes de festivités à l’occasion du passage au nouvel an berbère. Reste la reconnaissance officielle qui n’arrive pas en dépit des luttes menées depuis des décennies pour l’institutionnalisation de tous les éléments formant l’identité amazigh. L’Etat algérien est aujourd’hui dans cette situation contradictoire, où il reconnaît la langue amazigh tout en se détournant de son substrat culturel. L’Etat est dans le déni de la réalité. Pourtant, il ne lui est pas demandé d’inventer, mais de reconnaître des faits, des traditions profondément ancrées au sein de la société. Les décideurs préfèrent se laisser déborder, y compris dans la violence, plutôt que d’accompagner, de traduire dans les lois, les aspirations de la population.

        Le cours des événements montre pourtant que l’histoire donne toujours raison aux luttes portées par toute la société. En septembre 1999, le président de la République affirmait, dans un meeting à Tizi Ouzou, que tamazight ne sera jamais langue officielle et que si elle devait devenir nationale, elle le serait par voie référendaire. Trois années plus tard, et plus d’une centaine de morts dans les événements de 2001 en Kabylie, tamazight est devenue langue nationale après un simple vote des députés et des sénateurs réunis en congrès. Nul souvenir de l’affirmation présidentielle à propos du référendum. En 1980, la revendication identitaire pouvait mener devant la Cour de sûreté de l’Etat et dans des geôles de sinistre mémoire. Quinze ans plus tard, le Haut-Commissariat à l’amazighité était créé et rattaché à la présidence de la République. Un acquis qui avait coûté une année scolaire à des dizaines de milliers d’élèves.
        L’entêtement officiel se manifeste uniquement lorsqu’il s’agit de la revendication identitaire amazigh. Les décideurs ne cèdent qu’à la suite d’hécatombes, comme celle du printemps noir, ou après des luttes qui s’étendent sur des décennies, comme la mobilisation du Mouvement culturel berbère. Le courant islamiste, qui a pourtant pour projet de dissoudre la République, accumule les reconnaissances et les acquis, jusqu’à l’amnistie des terroristes.


        Djaffar Tamani


        El Watan

        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5
          Mais il n'y'a aucune preuve que ces pharaons sont amazigh.

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          • #6
            Les pharaons sont d'origine grecque!

            D'ailleurs le fondateur du pays d'Egypte s'appelle Egyptos, fils de titans (d'ou la croyance que les pharaons etaient des dieux), avant qu'il ne regne lui et ses fils en pharaons sur l'egypte, il n'y avait que des tribus sans gouvernement ni souverain commun.

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