Un Franco-Tunisien, enseignant à l'université de Compiègne (Oise), a été tué par balles mercredi dans les violences qui secouent la Tunisie, a confirmé jeudi le ministre de l'Education, Luc Chatel.
"Je veux exprimer toute mon émotion par rapport au décès du professeur qui a été tué hier. Nous avons appris ça hier soir. Je veux dire tout le soutien que j'apporte à sa famille", a-t-il dit sur I-télé. Hatem Bettahar, 38 ans, marié et père d'un enfant, maître de conférences en génie informatique, était en vacances à Douz, ville du sud de la Tunisie, et il a été tué par balles par la police ou l'armée dans des circonstances indéterminées, dit le quotidien le Parisien de jeudi.
Des témoins avaient fait état de cinq personnes tuées au total mercredi dans de nouveaux affrontements en Tunisie, rapportent des témoins. Des heurts ont opposé forces de l'ordre et manifestants qui bravaient le couvre-feu décrété à Tunis. Le président Zine el Abidine Ben Ali, qui fait face à une vague de contestation sans précédent depuis son arrivée au pouvoir, il a y 23 ans, a limogé son ministre de l'Intérieur.
Thierry Lévêque, édité par Pierre Sérisier
Allah yerhmou lui et tous les autres tunisiens tués avant lui.
"Je veux exprimer toute mon émotion par rapport au décès du professeur qui a été tué hier. Nous avons appris ça hier soir. Je veux dire tout le soutien que j'apporte à sa famille", a-t-il dit sur I-télé. Hatem Bettahar, 38 ans, marié et père d'un enfant, maître de conférences en génie informatique, était en vacances à Douz, ville du sud de la Tunisie, et il a été tué par balles par la police ou l'armée dans des circonstances indéterminées, dit le quotidien le Parisien de jeudi.
Des témoins avaient fait état de cinq personnes tuées au total mercredi dans de nouveaux affrontements en Tunisie, rapportent des témoins. Des heurts ont opposé forces de l'ordre et manifestants qui bravaient le couvre-feu décrété à Tunis. Le président Zine el Abidine Ben Ali, qui fait face à une vague de contestation sans précédent depuis son arrivée au pouvoir, il a y 23 ans, a limogé son ministre de l'Intérieur.
Thierry Lévêque, édité par Pierre Sérisier
Allah yerhmou lui et tous les autres tunisiens tués avant lui.
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