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Crise au Liban: consultations lundi

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  • Crise au Liban: consultations lundi

    Le président de la République libanaise, Michel Sleimane, entamera lundi à midi les consultations avec les groupes parlementaires pour nommer un nouveau Premier ministre, après la chute du gouvernement de Saad Hariri, a rapporté aujourd'hui l'agence officielle ANI.

    A l'issue d'une rencontre avec le chef d'Etat, "le président du Parlement Nabih Berri a annoncé que 'les consultations parlementaires débuteront lundi prochain à midi'", a indiqué l'Agence nationale d'information.

    En vertu de la Constitution, Michel Sleimane doit procéder à des consultations contraignantes avec les groupes parlementaires en vue de nommer un nouveau Premier ministre qui, au Liban, est par tradition un musulman sunnite.

    Aujourd'hui, le chef de l'Etat a chargé le gouvernement de M. Hariri - qui se trouve actuellement hors du pays - de la gestion des affaires courantes, au lendemain de la démission des ministres du Hezbollah et de ses alliés, qui a provoqué l'effondrement du gouvernement.


    le figaro
    *Nobody is perfect..I'm Nobody*

  • #2
    Assassinat d'Hariri: le Tribunal accuse, mais qui?

    Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait annoncé vouloir "couper la main" de ceux qui tenterait d'arrêter des membres du parti chiite pour les remettre à la justice internationale.

    L'acte d'accusation tant attendu du TSL est enfin tombé ce lundi. Si l'identité des accusés reste confidentielle, le Hezbollah se sent pourtant visé. Le décryptage de LEXPRESS.fr.


    C'est officiel, le procureur canadien Daniel Bellemare a rendu ses conclusions concernant l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. "Il a présenté au juge de la mise en état, un acte d'accusation accompagné de pièces justificatives", a annoncé le greffier du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), Herman von Hebel ce lundi en fin de journée.
    Les rumeurs qui entourent cet acte d'accusation du TSL depuis plusieurs mois ont provoqué la chute du gouvernement libanais le 12 janvier dernier. Sous l'influence du Hezbollah, 11 ministres avaient démissionné, faisant pression pour que l'actuel Premier ministre et fils de la victime, Saad Hariri, prenne ses distances avec les futures conclusions du tribunal.
    Au cours des dernières années, le Hezbollah s'est souvent trouvé au centre du viseur. Le secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, qui attribue cet attentat à Israël, a lui-même affirmé que le procureur Bellemare ciblait, à tort, des membres de son parti.
    Un crime d'Etat jugé par un tribunal international
    La veille de l'annonce officielle, Hassan Nasrallah se montrait menaçant lors d'un discours retransmis par la télévision de son parti, Al-Manar: "Nous ne permettrons pas que notre réputation ou notre dignité soit salie, qu'on fasse l'objet d'un complot et qu'on nous fasse endosser injustement le sang de [l'ancien] Premier ministre martyr Rafic Hariri".
    Pour autant, l'acharnement du parti de Dieu à dénoncer le TSL n'est pas nécessairement un aveu de culpabilité. Le Hezbollah s'indigne avant tout de la constitution de ce tribunal. Selon lui, il est impensable que l'assassin d'un chef d'Etat soit jugé par un tribunal international alors que l'enquête devrait être confiée au pays concerné.
    Cette situation est effectivement exceptionnelle. Dans aucune autre démocratie moderne, la souveraineté d'un Etat n'a été à ce point remise en question par une autorité internationale. C'est pourtant l'ancien président français, Jacques Chirac, très proche de la famille Hariri, qui a plaidé avec acharnement en faveur d'un tribunal spécial chargé de juger les commanditaires de l'attentat.
    Une procédure contestée
    Juridiquement, le procès qui devrait faire suite à l'acte d'accusation du procureur Bellemare pose d'autres problèmes. Pierre-Olivier Sur, ancien membre du conseil de l'Ordre, fait partie des avocats désignés pour assurer la défense des accusés. Il s'interroge sur une procédure "in abstentia" - en l'absence de l'accusé au procès -.

    "On me demande de représenter quelqu'un que je ne verrai probablement jamais. Cela va à l'encontre du serment que j'ai prêté devant l'Ordre des avocats", s'indigne Pierre-Oliveir Sur. "Si je ne rencontre pas mon client, comment le défendre? Va-t-il reconnaître les faits ou les contester? Va-t-il plaider les circonstances atténuantes ou au contraire la révolution? On me demande d'être un 'officier du tribunal' (selon l'expression anglo-saxonne) plutôt qu'un défenseur au service de mon client". Sur son blog, l'avocat interpelle le barreau de Paris sur ces questions.
    Outre cette procédure contestée qui régie le TSL, des manipulations l'entachent également. En six ans d'enquête, plusieurs procureurs se sont succédés. Et depuis 2008, les enquêteurs du procureur Bellemare ont dû "reprendre des éléments bâclés lors des premières années", affirme-t-on au sein du parquet.
    Le climat de défiance n'est d'ailleurs toujours pas retombé. Lundi, le ministre libanais des Affaires étrangères, Ali Al-Chami, a convoqué l'ambassadrice des Etats-Unis, lui reprochant d'avoir rencontré un député. Ce geste constitue selon lui "une ingérence" dans la politique intérieure de ce pays en pleine crise.

    lexpress
    *Nobody is perfect..I'm Nobody*

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    • #3
      Objectif 1: assassiner Le président El hariri.
      Assassiner celui qui a réussi à ramener la paix au Liban, et unifier les libanais.

      Après avoir accusé la syrien avec des faux témoins.
      Objectif 2: Contraindre la Syrie de sortir du Liban.
      Maintenant, tous s'excusent de cette fausse accusation.
      Les faux témoins ? on évite d'en parler...
      Évidemment, le premier objectif a été atteint (La Syrie sortie du Liban du jour au lendemain + blocus sur les armes au Liban).

      Maintenant, viens le tour du Hezbollah !
      L'accuser avec d'autres vrais faux témoins.
      Objectif 3: L'affaiblir et affaiblir la résistance libanaise et diviser encore plus les libanais.
      C'est toujours en cours ...

      Qui en ai le gagnant de tout çà ?
      Dernière modification par absent, 17 janvier 2011, 19h59.

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      • #4
        Assassiner celui qui a réussi à ramener la paix au Liban, et unifier les libanais.
        Rien que ca? Ce n'est pas Hariri qui a ramene le paix au Liban mais la Syrie qui a desarme de force les milicesavec l'accord de la "communaute internationale" (Etats-Unis, Europe, Arabie Saoudite, Egypte et accord tacite d'Israel), le seul a s'y etre oppose a l'epoque etait Saddam. Maintenant que la Syrie est partie, les problemes latents du pays refont surface.
        blocus sur les armes au Liban
        Quel blocus.

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