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Le ministère de l’Intérieur dit NON à la marche que devait organiser le RCD à Alger le 18 janvier

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  • Le ministère de l’Intérieur dit NON à la marche que devait organiser le RCD à Alger le 18 janvier

    Le ministère de l’Intérieur dit niet à la marche du RCD. Le ministère de l’Intérieur a opposé jeudi 13 janvier un refus sec à la demandé formulée par le RCD (Rassemblement pour la Culture et la démocratie) pour l’organisation d’une marche populaire à Alger mardi 18. Le parti de Said Sadi s'indigne de ce refus qui met les autorités devant leurs contradictions. Les marches populaires sont interdites dans la capitale algérienne depuis juin 2001. Dans un courrier adressé jeudi 13 janvier à la direction du parti, le ministère de l’Intérieur s’oppose à la demande formulée la veille par le RCD pour la tenue d’une marche populaire dans la capitale de 14h à 18h. Sans aucune explication ni la moindre justification. Dans un communiqué parvenu à DNA, le RCD s’élève contre ce refus qu’il qualifie d’ « expression d’un pouvoir aux abois » et pointe du doigt les contradictions des autorités algériennes qui d’un côté accusent l’opposition de « démission ou d’abandon », mais de l’autre continuent de lui fermer le champ d’expression politique et médiatique.
    « Après 24 heures de tergiversations, le ministère de l’Intérieur vient d’opposer, sans la moindre explication, un refus catégorique à la demande d’autorisation de marche du RCD. Déplorer les violences de manifestants après avoir infiltré des délinquants dans leurs rangs ; refuser les manifestations pacifiques à l’opposition et la faire accuser par ses relais de démission ou d’abandon ; fermer la scène politique et médiatique et espérer la stabilité participent à la fois de la peur et de l’irresponsabilité », peut-on lire dans le communiqué (Lire ci-dessous)
    Pour le parti de Said Sadi, cette interdiction d’une marche pacifique relève de l’ « l’expression d’un pouvoir aux abois, miné par ses déchirements et plus que jamais obsédé par ses seuls intérêts. »
    Le conseil national du parti qui doit se réunir samedi 15 janvier étudiera les suites à donner à ce refus. « Le RCD prend acte de cette fuite en avant et évaluera la situation lors de son Conseil National du 15 janvier 2011, explique encore le communiqué. Le Rassemblement y étudiera les réponses à adopter face à une dérive politique qui précipite l’Algérie dans le désespoir et la colère et la singularise un peu plus dans le monde en tant que pays squatté par des clans qui n’ont que la souveraineté politique et économique nationale à offrir à leurs partenaires. »
    Le refus du ministère de l’Intérieur était quelque peu attendu. Les autorités algériennes ont interdit les manifestations populaires dans la capitale depuis juin 2001. Toutes les tentatives de rassemblement ou de marches initiées par des syndicats ou des partis politiques d’opposition ont été dès lors réprimées.
    Dans une intervention récente à la presse, le ministre de l’Intérieur, Dahou Ould kablia, avait pourtant reproché aux partis d’opposition de ne pas solliciter d’autorisation pour des manifestations pacifiques.
    L’Algérie qui vit sous état d’urgence depuis 1992 a connu la semaine dernière une vague d’émeutes sans précédent depuis la révolte d’octobre 1988. Cinq personnes ont été tuées au cours de ces manifestants alors que plus de 1000 personnes ont été arrêtées et des dizaines placés sous mandat de dépôt en attendant leur comparution.

    Le Communiqué du RCD :
    Après 24 heures de tergiversations, le ministère de l’intérieur vient d’opposer, sans la moindre explication, un refus catégorique à la demande d’autorisation de marche du RCD.
    Déplorer les violences de manifestants après avoir infiltré des délinquants dans leurs rangs ; refuser les manifestations pacifiques à l’opposition et la faire accuser par ses relais de démission ou d’abandon ; fermer la scène politique et médiatique et espérer la stabilité participent à la fois de la peur et de l’irresponsabilité.
    Ce refus est un aveu. Il est l’expression d’un pouvoir aux abois, miné par ses déchirements et plus que jamais obsédé par ses seuls intérêts.
    Le RCD prend acte de cette fuite en avant et évaluera la situation lors de son Conseil National du 15 janvier 2011. Le Rassemblement y étudiera les réponses à adopter face à une dérive politique qui précipite l’Algérie dans le désespoir et la colère et la singularise un peu plus dans le monde en tant que pays squatté par des clans qui n’ont que la souveraineté politique et économique nationale à offrir à leurs partenaires pour survivre.

    La réponse du ministère de l'Intérieur :


    [IMG]http://dna-************/images/stories/marche001.jpg[/IMG]
    *Nobody is perfect..I'm Nobody*
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