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L'avancement des travaux du programme national d'éradication des bidonvilles atteint 70% en 2010

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  • L'avancement des travaux du programme national d'éradication des bidonvilles atteint 70% en 2010

    L'avancement des travaux du programme national d'éradication des bidonvilles atteint 70% en 2010 (M. Hjira)


    Rabat, 13/01/11- Le taux d'avancement des travaux du programme national d'éradication des bidonvilles, lancé en 2004, a atteint 70 pc en 2010, a annoncé le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, Ahmed Taoufik Hjira.


    Les travaux de cet ambitieux programme national se focalisent sur trois axes: les familles bénéficiaires du programme (164.700), les familles concernées par les unités réalisées et en attente de recasement (23.000) et les familles concernées par les unités en cours de construction (39.900), a expliqué le ministre.

    Les 30 pc restants concernent les familles incluses dans les programmes en cours d'élaboration (55.400) et celles concernées par les projets non-programmés jusqu'à maintenant (43.000), a expliqué le ministre lors de la présentation, jeudi à Rabat, du bilan des réalisations 2010 et du plan d'action 2011.

    M. Hjira a relevé que l'année 2010 a été marquée par la mobilisation du gouvernement afin de soutenir l'implication du système bancaire national et des secteurs public et privé dans la dynamique que connaît le programme de logement social, en application des hautes directives royales.

    Dans ce sens, il a indiqué que l'année en cours connaîtra une nouvelle impulsion en la matière grâce aux orientations royales, qui incitent à donner un coup de pouce à la dynamique du logement social et du programme "villes sans bidonvilles".

    Par la même occasion, le secrétaire d'Etat chargé du développement territorial, Abdeslam Al Mesbahi, a affirmé que le ministère vise, à travers sa signature des plans d'action sous la forme de contrats-programmes régionaux, la réalisation de quatre objectifs: considérer la région comme un cadre territorial pour établir et mettre en oeuvre les programmes, renforcer la décentralisation, adopter la contractualisation comme méthode de travail, et ancrer la transparence et le contrôle parlementaire en utilisant des moyens de communication diversifiés.

    De son côté, le secrétaire général du ministère de l'Habitat, Said Zniber, a souligné, lors de sa présentation des priorités fixées pour le plan d'action 2011, que le programme ambitionne notamment le parachèvement des grands projets gouvernementaux, la mise en place du code de l'urbanisme, et la poursuite des réformes judiciaires dans le domaine de l'habitat, l'urbanisme et l'aménagement de l'espace.

    Il s'agit également, a-t-il ajouté, de renforcer la cohésion des politiques publiques sur le plan territorial et de mettre en oeuvre et d'évaluer le guide des procédures de gestion des ressources humaines et des moyens logistiques.

    La rencontre a été marquée par la signature de contrats-programmes, au titre de l'année 2011, entre le ministère et les inspections régionales d'habitat, d'urbanisme et d'aménagement de l'espace des 16 régions du Royaume, et la signature de la charte de bonne gouvernance territoriale entre le ministère, les inspecteurs régionaux et les délégués provinciaux.

    A noter que, sous l'invitation de la commission des finances, des équipements, de la planification et du développement régional à la Chambre des conseillers, le ministre de l'Habitat et le secrétaire d'Etat chargé du développent territorial avaient fait une présentation sur le bilan du secteur au niveau des 16 régions du Royaume.


    map

  • #2
    Ça avance bien dans ce programme.. pas comme on aurait tous espérer certes. mais ca marche bien..
    le Maroc a été délivré un prix par l'ONU sur sa performance dans l'éradication des bidonvilles.

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    • #3
      la fin des bidonville est prévue pour la fin 2012 .

      très bon travailler fait par l'équipe de hjira sous le commandement de m6.

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      • #4
        il leur reste du travail c'est sur..
        mais le programme est dejà "primé" et reussi à 70%... sa fin le serait également.
        inch'allah.

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        • #5
          la fin des bidonville est prévue pour la fin 2012 .

          très bon travailler fait par l'équipe de hjira sous le commandement de m6.
          pas avant au mieux 2015, momo6 est parait il en colère

          ___________________________

          Villes sans bidonvilles: La panne est générale

          Les blocages s’accumulent partout dans les régions

          Il faut compter aussi avec les résistances et les incuries locales



          Marrakech manque de foncier et… d’argent
          D’abord, les chiffres d’aujourd’hui: ils sont près d’une vingtaine de milliers de ménages à vivre dans l’insalubrité à Marrakech dans les bidonvilles ou douars. Soit environs 135 douars. Ensuite, un peu d’histoire: Marrakech a déclaré son programme de ville sans bidonville (VSB) en 2004. Lequel devait s’achever 4 années plus tard. Sur le terrain, paradoxalement, c’est durant cette période que le fléau a grossi avec 6.000 nouvelles familles qui ont rejoint les bidonvilles.
          Les raisons de cet échec sont connues de tous. Les composantes du programme lui-même ont ouvert la porte aux spéculateurs. Les indemnisations proposées pour les recasements ont aiguisé les appétits des bénéficiaires et des spéculateurs. Il y a eu ensuite une démobilisation de tous les partenaires, et enfin des périodes électorales durant lesquelles les élus eux-mêmes étaient derrière la naissance de ces bidonvilles qui poussaient comme des champignons. Aujourd’hui, les nouvelles équipes du conseil des élus et les autorités locales souhaitent éradiquer le fléau et se fixent un nouveau challenge.
          Mais sur le terrain apparaissent des lourdeurs et contraintes. Les premières sont d’ordre budgétaire, estime Abdelghani Ouchen, chef de la division environnement et mise à niveau de l’habitat insalubre à la mairie. Le ministère de l’Urbanisme n’a pas encore fixé le budget alloué à l’éradication du fléau et surtout la ventilation de ce budget à travers les autres partenaires, à savoir Al Omrane, les bénéficiaires et le conseil de la ville. La deuxième contrainte est liée au foncier. Pour recaser les bidonvillois, il faut une assiette foncière. Laquelle appartient souvent aux Habous. Et il faudra un sérieux coup de pouce pour débloquer cette situation. Enfin, le troisième souci pour mener à bien ce projet dépend des populations concernées. Il y a encore de la résistance. Les ménages refusent de s’éloigner de leur lieu de travail et de s’exiler» dans des sites comme Tamansourt ou Azzouzia.

          . Enorme retard à Rabat
          Dans la région de Rabat, beaucoup de travail reste à faire dans le cadre du programme «Villes sans bidonvilles». Selon les conventions signées avec le gouvernement en 2004, on devrait mettre un terme aux quartiers-bidonvilles en 2008. Selon les dernières statistiques de l’inspection régionale de l’habitat, le taux d’avancement ne dépasse pas 40%. Ce taux peut être revu à la baisse si on actualise le nombre de la population ciblée initialement, soit 57.775 familles. Parmi les problèmes rencontrés pour la réalisation du programme, on avance la rareté du foncier notamment au niveau de Rabat. Les besoins sont estimés à 428 ha. Au menu également: l’offre ne répond pas aux besoins sociaux des populations dont une partie refuse d’habiter des appartements composés de 2 chambres. A Salé, près de 900 logements sont encore non occupés.

          . Casablanca, très loin du compte
          Début 2011, le Grand Casablanca détient toujours le record national des bidonvilles. Six ans et demi après son lancement, le programme «villes sans bidonvilles» affiche, il faut bien le reconnaître, un bilan négatif. Certes, une bonne partie de bidonvilles, notamment les douars Skouila, Lakrimate, Thomas et Bachkou, est déjà éradiquée. Mais le constat reste alarmant. L’échéance de 2012 approche et seules 45.000 baraques sur 98.000 ont été détruites, soit un taux d’avancement ne dépassant guère les 50%.
          La mise en œuvre du plan d’action s’avère plus difficile que prévu. La ville est confrontée à plusieurs problèmes qui bloquent l’exécution du programme. Un blocage dû essentiellement au manque de foncier urbanisable, mais aussi à l’augmentation incontrôlée du nombre des ménages habitant les baraques. Phénomène entretenu par le clientélisme et la corruption au niveau local. Pour l’heure, 19.582 unités de logements sociaux sont en cours de réalisation dans le Grand Casablanca.

          . Cinq ans de flottement à Fès
          Difficile, complexe, politique… Le programme villes sans bidonvilles (VSB) se heurte à plusieurs problèmes. Pourtant, c’est d’ici que la lutte contre l’habitat insalubre avait commencé (en 2004) pour toucher plus tard l’ensemble du territoire national. Au total, 7.420 ménages conventionnés ont été recensés. Fès devait être déclarée ville sans bidonvilles depuis… 2007. En septembre dernier, et après 4 ans de retard, un haut responsable de l’Habitat confie à L’Economiste «qu’il faut soustraire Douar El Asker de l’opération si l’on veut déclarer le succès de ce programme avant décembre 2010». Rien n’y fait et l’annonce sera encore reportée à 2012. Du côté de l’administration, on continue de rassurer: «Le remplacement de l’habitat insalubre par le logement salubre se poursuit malgré des difficultés inhérentes au montage de certains projets». Le contrat ville sans bidonvilles est à mi-chemin: 92% de recasement à Aïn Smen (soit 2.133 ménages sur 2.319) et 37% de recasement et relogement à Dhar El Mehraz (soit 962 sur 2.615 ménages) où une nouvelle offre vient d’être proposée aux habitants.

          . Larache, dernière de la classe
          Au Nord, Larache remporte la dernière place en matière de lutte contre les bidonvilles. Cette ville a vu le nombre de familles à reloger augmenter depuis la signature du contrat-programme pour leur éradication en 2004 passant de 5.434 familles à 7.811, soit un peu plus de 40% de plus que ce qui avait été planifié au lancement du programme. Alors qu’il était prévu que les bidonvilles soient éradiqués de la région en 2007, Larache devra attendre jusqu’en mai 2012 avant de pouvoir s’en défaire. Une autre parmi les derniers de la classe dans la région est la ville d’Asilah. Cette dernière a elle aussi été incapable de juguler ses bidonvilles historiques. Pour cette ville, ce sont 1.860 familles qui restent à reloger et le montant final pour financer l’opération est de 40 millions de DH. L’échéance prévue: décembre 2011. Tétouan devait être déclarée ville sans bidonville en 2010. En effet, un groupe de 70 familles serait en cours d’installation. A Tanger, la déclaration devra attendre la fin de l’année. En effet, il resterait à caser 319 familles. L’opération a intéressé près de 6.000 ménages, répartis entre la commune de Tanger et celle d’Asilah.

          . Agadir: Ce maudit foncier
          Les programmes de logements sociaux sont nombreux à Agadir. Les besoins sont estimés à 4.000 logements par an, pendant les dix prochaines années. La réponse est cependant difficile à apporter car le foncier disponible reste insuffisant dans la ville. Et ce, en dépit de nombreux terrains non valorisés dans la zone. Alors qu’il est nécessaire de trouver 30 ha/an, soit 300 ha pour les dix ans, estimés nécessaires pour résorber le déficit. Selon la même source, dans trois ans, le foncier disponible sera épuisé. ‘‘Il ne restera que des terrains forestiers et privés dans la ville’’, souligne-t-elle. Outre la rareté du foncier, il semblerait que la lourdeur bureaucratique engendrerait des retards dans la réalisation des projets.

          De nos correspondants régionaux

          l'economiste
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            houari, s'il y a un retard dans un grand projet comme celui la c'est pas un probleme.

            2005 2015 c'est pas mal, 10 ans pour eradiquer les bidonvilles qui date de 1910 je ne peus dire que bravo a ces jeunes ministre pour le travaille qu'ils font.

            de toute facon le projet c'est 2005 2012, alors on peut pas juger les retard des maintenant.

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            • #7
              map
              Toujours cette stupide MAP

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              • #8
                Ça dépend ce que vous appellez un bidonville vous les Marocains, je croyais la même chose de la Tunisie qu'il n'existe pas de bidonvilles, mais tout simplement ce que vous écoutez aux infos. La réalité est tout à fait autre chose. On joue avec les mots c'est tout, la misère du Marocain n'est pas à présenter et les risques pris par les Marocains pour s'exiler à l'aide de barques n'est pas le symbole d'une belle vie chez vous. J'ai vu dans quel état sont les habitations marocaines et c'est loin d'être des situations décentes à part si vous les comparer aux cabanes des bidonvilles africains.
                Pas à la tique ..

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                • #9
                  belcourt
                  un bidonville ressmeble à un bidonville...
                  on ne parle de pauvreté ici.. celle ci est largement plus deployée en Algerie
                  voir carte internationale : http://www.indexmundi.com/map/?v=69


                  sinon, auscasa tu reponds a bledar qui parle de "2015"..
                  d'où il le sort, il en a révé ? je ne vois ce 2015 nulle part c'est la seule option qui reste, et ca ne me surprenderait pas.


                  Et si le Roi intervient pour l'elaboration d'un plan d'action d'urgence c'est pour rectifier le tir et corriger la situation afin de respecter les delais initiaux.

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                  • #10
                    Envoyé par bel-court
                    Ça dépend ce que vous appellez un bidonville vous les Marocains, je croyais la même chose de la Tunisie qu'il n'existe pas de bidonvilles, mais tout simplement ce que vous écoutez aux infos. La réalité est tout à fait autre chose. On joue avec les mots c'est tout, la misère du Marocain n'est pas à présenter et les risques pris par les Marocains pour s'exiler à l'aide de barques n'est pas le symbole d'une belle vie chez vous. J'ai vu dans quel état sont les habitations marocaines et c'est loin d'être des situations décentes à part si vous les comparer aux cabanes des bidonvilles africains.
                    encore un beau parleur qui nous regarde za3ma de haut !! mais puré d'où vous sortez ???

                    un bidonville est un bidonville !! à moins que le faite qu'une habitation n'a pas de jacouzzi tu va la concidérer comme une cabane africaine !!

                    jette un ptit coup d'oeil ! il y en a aussi chez toi !!

                    Commentaire


                    • #11
                      Ça dépend ce que vous appellez un bidonville vous les Marocains, je croyais la même chose de la Tunisie qu'il n'existe pas de bidonvilles, mais tout simplement ce que vous écoutez aux infos. La réalité est tout à fait autre chose. On joue avec les mots c'est tout, la misère du Marocain n'est pas à présenter et les risques pris par les Marocains pour s'exiler à l'aide de barques n'est pas le symbole d'une belle vie chez vous. J'ai vu dans quel état sont les habitations marocaines et c'est loin d'être des situations décentes à part si vous les comparer aux cabanes des bidonvilles africains.
                      tu me fais rire, je vois que sa fait min 24 ans que tu n'as pas visite le maroc .

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