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Émeutes en Algérie et Tunisie, quelles ressemblances et différences, pourquoi ça épargne le Maroc ?

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  • Émeutes en Algérie et Tunisie, quelles ressemblances et différences, pourquoi ça épargne le Maroc ?

    Les cartes pour comprendre les ressemblances et les différences entre les trois principaux pays du Maghreb. La monarchie marocaine, pourtant très puissante sur le plan politique, a davantage de prestige national que les régimes voisins, dont les présidents sont vieillissants et dépourvus de vision claire.

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    == MODERATION ==

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  • #2
    je ne vois pas l'utiliter du topic si ce n'est pour za3ma bomber le torse !!
    soyons solidaire nous tous maghrébins aulieu de chercher à dire à l'autre "moi je suis meilleur que toi"

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    • #3
      la Tunisie est plus prospère que le Maroc (Pib par habitant, IDH … ) son peuple est plus éduqué et on parle de problèmes moins graves au Maroc.

      Les mauritaniens ou les maliens aussi ne bougent pas, peut-on dire que leurs problèmes sont moins graves ?

      C'est juste qu'il y a des peuples ambitieux et des peuples satisfaits quelque soit leur situation.

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      • #4
        la Tunisie est plus prospère que le Maroc (Pib par habitant, IDH … ) son peuple est plus éduqué et on parle de problèmes moins graves au Maroc.
        avec le chômage , il n'y a plus de prospérité...
        l'idh compte pour du beur dans ce cas...
        le peuple jeune veut travailler.. il ne veut pas avoir un bon idh pour le coller en grande poster à la maison.

        et pour note, le plus grand idh au maghreb est celui de la libye.. alors toz et retoz cet idh en carton tant vénéré.
        il ne rend pas la vie plus belle et encore moins prospère.

        je ne vois pas l'utiliter du topic si ce n'est pour za3ma bomber le torse !!
        soyons solidaire nous tous maghrébins aulieu de chercher à dire à l'autre "moi je suis meilleur que toi"
        tu n'as sans doute rien à dire là dessus... c'est ton droit de faire ce choix.
        Dernière modification par centripete, 13 janvier 2011, 20h43.

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        • #5
          C'est juste qu'il y a des peuples ambitieux et des peuples satisfaits quelque soit leur situation.
          c'est bien d'apprendre maintenant c'est koi un soulèvement aprés 50 ans d'indépendance
          le Marocain l'a fait juste après l'indépendance et les marocains ont payé un lourd tribu de mort d'assassinat de torturés de disparus pendant les soulèvements écrasés dans le sang de 1965,1973,1981,1984,1990,1991 et ce n'étaitent pas des algériens qui croupissait à Tazmamart, Kelaat Magouna Derb moulay, cherif, la prison centrale de kénitra, les PFK, et j'en passe.

          pendant cette période les algériens écoutaient chikha Rimiti chantait "bate 3andi ounssa serwalou3" et la majorité des FAIstes n'étaient pas encore né

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          • #6
            les algériens ont commencé a se révolter en 1963 conte Ben Bella.

            Pendant les années Boumedienne, le pays a connu un énorme développement économique, social, culturel ... c'était le rêve socialiste, a l'époque, les algériens étaient vraiment fiers de leur pays...

            Avec Chadli, c'était la fin du rêve et le retour aux révoltes dés 81

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            • #7
              ( Livre )
              Karthala
              Collection Hommes et sociétés
              1999, 384 p., 24.39 euros

              co-éditeur : L'Institut Maghreb-Europe - ISBN : 2865379981

              Un ouvrage collectif analysant les événements de 1965 au Maroc, de 1978 en Tunisie, ou d'Octobre 1988 en Algérie en les comparant à des événements du même ordre en Iran, en France, en Grande-Bretagne et au Pays basque.

              « Expression d'une critique à l'encontre des représentants de l'ordre social et politique, les émeutes tirent leur particularité de la brièveté et de la soudaineté de l'irruption dans la rue de la violence, celle des manifestants à laquelle répond celle des forces de "l'ordre", légitimée par l'État. Comme le montrent les événements de 1965 au Maroc, le Jeudi noir de 1978 en Tunisie, ou Octobre 1988 en Algérie, les émeutes au Maghreb sont marquées d'une symbolique qui imprègne la vie nationale sur la longue durée.
              c'était 23 ans avant 1988 emeutes ecrasé par Oufkir lui meme

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              • #8
                @ ténebre

                @par ténebre
                « je ne vois pas l'utiliter du topic si ce n'est pour za3ma bomber le torse !! »
                @centripede
                PS : Aucun pays arabe ne peut se targuer d être épargné ..
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Dès le début de l'année 1973 le Maroc, après les deux coups d'État militaires de 1971 et 1972, traverse une période marquée par des actions armées dirigées contre des établissements gouvernementaux dans certaines villes et campagnes.
                  Au début du mois de mars 1973, des militants de l'UNFP traversent la frontière algéro-marocaine et rejoignent l'Atlas pour mener une action armée d'envergure contre le régime marocain. Ils seront encerclés le 3 mars 1973 par les forces de police. Plusieurs d'entre eux dont Mahmoud Bennouna, Assekour Mohamed, Brahim Tizniti vont périr. D'autres militants risqueront leur vie en tentant de rejoindre l'Algérie.
                  Suite à ces évènements un grand nombre de militants seront arrêtés et huit d'entre eux, condamnés à mort, furent exécutés le 1er novembre 1973, jour de la fête du sacrifice du mouton. Il s'agit de : Omar Dahkoun, Abdellah Ben Mohamed, Aît Lahcen, Barou M'Barek, Bouchakouk Mohamed, Hassan Idrissi, Moha Nait Berri, Taghjite Lahcen.
                  De mai 1973 à septembre 1974, Abdelghani Bousta vit dans la clandestinité. Pendant cette période, il comprend l'erreur commise dans l'organisation des évènements de mars 1973. En 1975, il contribuera ensuite, avec ses camarades du Mouvement Option Révolutionnaire, à l'analyse critique de l'UNFP, condamnant sans équivoque ces évènements et leurs responsables : « [...] L'expérience de mars 1973 a contribué à éclaircir les contradictions internes du Parti et à faire apparaître toute sa direction sous son vrai visage : une direction putschiste et aventuriste qui n'hésite pas à sacrifier des dizaines de militants dans une bataille incertaine. »
                  et c'était 15 ans avant 1988

                  Commentaire


                  • #10
                    Tentative de coup d'état, il appelle ca une révolte.

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                    • #11
                      1981, les émeutes de pain

                      Publié le mercredi 6 octobre 2010 (mise a jour le lundi 8 novembre 2010) | A savoir

                      POLITIQUE. Sous le régime du Roi Hassan II, les années de plomb, (fin des années 60 jusqu'en 1980) ont été marquées par une grande violence contre les opposants politiques et les activistes démocrates.

                      Le Maroc a connu une grève générale dans toutes les villes marocaines surtout à Casablanca, suite à l’augmentation brutale du prix de plusieurs produits de première nécessité: blé, l’huile, beurre, farine... Une manière pour la population de manifester sa colère contre cette augmentation qui a atteint 77%.
                      Les grévistes éclatent dans une majorité de quartiers de Casablanca, Derb Sultane, Aïn Chock, Sbata, Ben Msik, Sidi Othman, Bournazel... Et pour contrôler la situation, la police anti-émeutes investit la ville, et ouvrent le feu sur les manifestants. A partir de là, la grève s’est transformée en émeute ! Le nombre des victimes s’élève d’après les investigations faites par l'Instance Equité et Réconciliation (IER), à 114 morts reconnus, alors que l'Union Socialiste des Forces Populaires (l’USFP, le premier parti politique au maroc) a affirmé qu’il n’y avait eu que 637 morts. Le parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a dénoncé 800 morts. Quelques journaux étrangers ont évalué les victimes entre 600 et 1000 victimes.
                      Aujourd’hui et lors de la découverte des cadavres dans des communes lointaines, plusieurs associations de droits de l'homme ont proclamé leur colère et leur insatisfaction envers le travail de L’IER (la commission nationale pour la vérité) dans sa recherche de la vérité.
                      Plusieurs personnalités politiques ont été accusées d’avoir commis ce crime barbare. On note notamment, Driss Basri , ancien ministre de l’Intérieur, Houssin Jamil, directeur général de la DST lors des évènements de 1981, Slimane Alaoui, directeur général de la Sûreté nationale de l’époque, Ahmed Fizazi, gouverneur de Casablanca en 1981 et plusieurs autres personnalités. Ils étaient grévistes et devinrent émeutiers...
                      Un grand crime avec peu d’indices, laisse l’affaire ambiguë. Mais la certitude, c’est que cela restera gravé à jamais dans la mémoire riche de Casablanca et du Maroc en général.
                      et c'était 9 ans avant 1988

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                      • #12
                        eris
                        (a part le fait qu'il soit bien connu) c'est dit dans la video meme..
                        sur la facilité de manifester au Maroc... par rapport à l'Algerie ou la Tunisie.

                        .
                        Dernière modification par centripete, 13 janvier 2011, 21h18.

                        Commentaire


                        • #13
                          B -Les émeutes de 1990.
                          Nouvelle décennie nouvelle crise sociale et politique. En 1990 le Maroc vit au rythme de la guerre du golf contre le régime du Saddam Houssin, malgrés les trésors d’habilité politique et diplomatique déployés par Hassan II pour tenir opposition équilibrée à l’égard du conflit , l’opposition marocain demeuraient hostile à toute intervention contre l’iraq.
                          Véritablement la question offrait à l’opposition et aux syndicats une occasion de se repositionner sur le créneau de la constitution sociale à la nouvelle face montante : les Islamistes
                          Dans cette optique l’UMT et UGTM observaient une grève générale le 14 décembre 1990 avec l’appui de l’USFP et le parti Istiqlal dont Fès était l’épicentre. Parmi les manifestants il y avaient des militants des manifestants, des jeunes des étudiants qui avaient incendiée des édifices publiques demandant : une revalorisation de 100 % du salaire minimum qui était si bas , la résolution du problème de l’emploi outre la sauvetage de l’économie marocaine
                          Le bilan de ces émeutes atteint 49 selon les sources de syndicats alors que les autorités ne parlaient que de 5 morts. dans le même sens le 27 décembre 450 personne ont été déjà comparue devant le tribunal dont la peines de prison oscillaient entre 1 mois et 10 ans .
                          Les conséquences de ces émeutes étaient tellement importantes. D’abord, c’est suite à ces émeutes que le Maroc adoptait une approche plus libérale avec la promulgation de la constitution de 1992, ensuite Azzadine El Iraqui, première ministre du Maroc à l’époque. annonce la création d’une commission d’enquête pluraliste et permet une augmentation des salaires .
                          et ça continue aprés 1998

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                          • #14
                            Histoire.
                            1984. La révolte des "awbach"


                            Dans son discours au
                            lendemain des événements,
                            Hassan II qualifiera les
                            émeutiers de “awbach”,
                            littéralement “déchets
                            de la société”.
                            (AFP)

                            Il y a 23 ans, dans la ville de Nador, de simples protestations estudiantines se terminaient dans un bain de sang. Retour sur ce fameux 19 janvier 1984 qui, jusqu’à aujourd’hui, n'a pas livré tous ses secrets.


                            Pour les habitants de Nador, janvier n'est pas un mois comme les autres. Et pour cause, il évoque pour beaucoup d'entre eux de bien tristes souvenirs. “La douleur est chaque année au rendez-vous. Ces évènements tragiques nous ont marqués à vie”, souligne, ému, ce chauffeur de taxi, qui a perdu un membre de sa famille dans les manifestations du 19 janvier 1984.

                            Trois ans après les fameuses émeutes de Casablanca, provoquées par la hausse des prix de produits de première nécessité, ce fut au tour de la ville rifaine de connaître ses propres manifestations populaires, mais aussi la violente répression et les arrestations massives qui vont avec.
                            et c'etait 4 ans avant 1988

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                            • #15
                              Maprés 1999 les gens ont constaté un réél changement un nouveau ère de liberté même minime et ont constaté une réelle volonté politique du Roi M6 pour changer la situation, et malgré ça ils ont continué à manifester pacifiquement devant le parlement les wilaya et les mairies
                              Beaucoup ont obtenu des emplois malheureusement que des emplois de fonctionnaires locaux ou dans les ministères dans le secteur sans réelle valeurs ajoutées pour le Pays

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