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BÉJAÏA
Les étudiants marchent pacifiquement
13 Janvier 2011
Archs, élus et étudiants ont organisé diverses activités à Béjaïa et ses environs.
Pour la liberté d’expression, la libération des détenus, une vie digne et un travail pour tous, les étudiants de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa ont battu le pavé des boulevards qui relient le campus Targa Ouzemour au siège de la wilaya de Béjaïa dans une marche pacifique. Répondant à l’appel du comité de crise né dans le sillage du mouvement de protestation qui mine cette institution depuis la rentrée universitaire 2010/2011, la communauté universitaire a donc marqué sa position par rapport aux événements qui ont secoué le pays la semaine dernière. Après un court rassemblement devant la bibliothèque centrale du campus Targa Ouzemour, les étudiantes et les étudiants ont alors entrepris une marche scandant des slogans dénonçant toutes les insuffisances à l’origine de la colère citoyenne. La procession humaine a évolué dans le calme et dans une parfaite organisation. La nécessité de maîtriser la situation était de mise eu égard à ce qu’avait vécu la région ces derniers jours. Même si le calme est revenu à travers la wilaya et la vie a repris son droit de cité, la vigilance était de mise. On veillait à tout. Et c’était logique lorsqu’on sait que les dernières émeutes, supposées dénoncer la vie chère, ont tourné au pillage et vol des biens publics et privés. C’est ce que voulaient éviter les membres du comité de crise de la communauté universitaire de Béjaïa. Ils ont bien réussi leur mission, marquant leur position dans le calme et la sérénité. Près d’une heure après, ils se sont séparés au niveau du siège de la wilaya de Béjaïa après une courte prise de parole qui a permis aux nombreux intervenants d’exprimer diverses positions par rapport aux dernières événements, leurs origines et les solutions à même d’éviter le pire à l’avenir. Les étudiants n’étaient pas les seuls à réagir Le bureau de Béjaïa du Front national algérien de Moussa Touati a exprimé son inquiétude par rapport à ce qui s’est passé dans le pays et surtout la suite que prendra cette révolte. Le bureau du FNA a estimé que «cette révolte était attendue vu que nos jeunes sont confrontés à de multiples problèmes: chômage logement et pas de perspective d’avenir». Le bureau du FN demande à ce que les revendications des jeunes soient prises en charge et se dit prêt à se joindre à toute initiative pour le retour au calme». Pour sa part le président d’APW, M. Farhat Hamid s’est dit «interpellé par la situation explosive que vivent la wilaya et le pays». Le P/APW a soutenu que «depuis plus de 50 ans, le peuple est privé de son droit et sa dignité, tout en faisait remarquer que «rien n’arrêtera le peuple dans sa marche triomphale vers un changement politique radical démocratique et social». Le président de l’APW n’a pas maqué de s’en prendre aux décideurs, notamment pour leurs démarches qu’il assimile à celles du «régime colonial». Ali Gherbi et Arabe Aïssa, anciens délégués des archs de Béjaïa organisaient, pour leur part et séparément, des meetings populaires respectivement à El Kseur et la Maison de la culture de Béjaïa.
Arezki SLIMANI l'expression dz
Les étudiants marchent pacifiquement
13 Janvier 2011
Archs, élus et étudiants ont organisé diverses activités à Béjaïa et ses environs.
Pour la liberté d’expression, la libération des détenus, une vie digne et un travail pour tous, les étudiants de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa ont battu le pavé des boulevards qui relient le campus Targa Ouzemour au siège de la wilaya de Béjaïa dans une marche pacifique. Répondant à l’appel du comité de crise né dans le sillage du mouvement de protestation qui mine cette institution depuis la rentrée universitaire 2010/2011, la communauté universitaire a donc marqué sa position par rapport aux événements qui ont secoué le pays la semaine dernière. Après un court rassemblement devant la bibliothèque centrale du campus Targa Ouzemour, les étudiantes et les étudiants ont alors entrepris une marche scandant des slogans dénonçant toutes les insuffisances à l’origine de la colère citoyenne. La procession humaine a évolué dans le calme et dans une parfaite organisation. La nécessité de maîtriser la situation était de mise eu égard à ce qu’avait vécu la région ces derniers jours. Même si le calme est revenu à travers la wilaya et la vie a repris son droit de cité, la vigilance était de mise. On veillait à tout. Et c’était logique lorsqu’on sait que les dernières émeutes, supposées dénoncer la vie chère, ont tourné au pillage et vol des biens publics et privés. C’est ce que voulaient éviter les membres du comité de crise de la communauté universitaire de Béjaïa. Ils ont bien réussi leur mission, marquant leur position dans le calme et la sérénité. Près d’une heure après, ils se sont séparés au niveau du siège de la wilaya de Béjaïa après une courte prise de parole qui a permis aux nombreux intervenants d’exprimer diverses positions par rapport aux dernières événements, leurs origines et les solutions à même d’éviter le pire à l’avenir. Les étudiants n’étaient pas les seuls à réagir Le bureau de Béjaïa du Front national algérien de Moussa Touati a exprimé son inquiétude par rapport à ce qui s’est passé dans le pays et surtout la suite que prendra cette révolte. Le bureau du FNA a estimé que «cette révolte était attendue vu que nos jeunes sont confrontés à de multiples problèmes: chômage logement et pas de perspective d’avenir». Le bureau du FN demande à ce que les revendications des jeunes soient prises en charge et se dit prêt à se joindre à toute initiative pour le retour au calme». Pour sa part le président d’APW, M. Farhat Hamid s’est dit «interpellé par la situation explosive que vivent la wilaya et le pays». Le P/APW a soutenu que «depuis plus de 50 ans, le peuple est privé de son droit et sa dignité, tout en faisait remarquer que «rien n’arrêtera le peuple dans sa marche triomphale vers un changement politique radical démocratique et social». Le président de l’APW n’a pas maqué de s’en prendre aux décideurs, notamment pour leurs démarches qu’il assimile à celles du «régime colonial». Ali Gherbi et Arabe Aïssa, anciens délégués des archs de Béjaïa organisaient, pour leur part et séparément, des meetings populaires respectivement à El Kseur et la Maison de la culture de Béjaïa.
Arezki SLIMANI l'expression dz
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