Depuis quelques mois, le gouvernement Ouyahia collectionne les bourdes. Sa gestion de la crise du sucre et de l’huile a été marquée par plusieurs approximations. Il a d’abord confondu la matière première (sucre roux) avec le produit fini (sucre blanc) dans son communiqué de samedi annonçant la baisse des prix. Une erreur corrigée en début de semaine par les services fiscaux. Ensuite, il a reproché à Cevital d’avoir trop baissé ses prix sur le sucre et l’huile. Un reproche compris comme une tentative de voler au secours des importateurs. Car avec la hausse des prix sur les marchés mondiaux, le sucre importé ne sera pas compétitif face à celui produit en Algérie.
Mais l’application de la mesure a révélé une anomalie de taille dans la décision du gouvernement. En effet, la baisse des prix sera appliquée aussi bien pour les particuliers que pour les industriels. Comprendre : Coca Cola, Pepsi Cola, Ifri, Hamoud Boualem, Rouiba, Danone, Lu, etc. vont payer le sucre qu’ils utilisent dans la fabrication de leurs produits au même prix qu’un père de famille au chômage. Des subventions supportées grâce à la rente pétrolière.
Mais le cadeau du gouvernement à ces industriels et multinationales va au-delà du prix pratiqué. En supprimant la TVA, il soulage leur trésorerie. Ces entreprises n’auront plus à mobiliser les sommes nécessaires pour le paiement de cette taxe avant de la récupérer auprès du Trésor. Depuis l’annonce par le gouvernement des baisses des prix du sucre, ces industriels, directement concernés, font profil bas. Aucun d’eux n’a annoncé une baisse de ses prix pour répercuter celle du sucre utilisé dans la fabrication des produits.
Reste à savoir pourquoi le gouvernement n’a pas exclu les industriels de la baisse des prix du sucre. S’agit-il d’un oubli ou d’un cadeau offert volontairement à ces entreprises ? Pourtant, ces industriels utilisent le sucre liquide, facile à différencier du sucre en cristaux. Pourquoi le sucre liquide, utilisé uniquement dans l’industrie, est-il concerné par la subvention ? Enfin, pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas exigé que ces entreprises baissent les prix de leurs produits dans les mêmes proportions que celui du sucre utilisé ? Autant de questions qui restent sans réponses dans un pays où l’économie est devenue une variable d’ajustement dans les règlements de comptes au sommet de l’Etat.
TSA
Mais l’application de la mesure a révélé une anomalie de taille dans la décision du gouvernement. En effet, la baisse des prix sera appliquée aussi bien pour les particuliers que pour les industriels. Comprendre : Coca Cola, Pepsi Cola, Ifri, Hamoud Boualem, Rouiba, Danone, Lu, etc. vont payer le sucre qu’ils utilisent dans la fabrication de leurs produits au même prix qu’un père de famille au chômage. Des subventions supportées grâce à la rente pétrolière.
Mais le cadeau du gouvernement à ces industriels et multinationales va au-delà du prix pratiqué. En supprimant la TVA, il soulage leur trésorerie. Ces entreprises n’auront plus à mobiliser les sommes nécessaires pour le paiement de cette taxe avant de la récupérer auprès du Trésor. Depuis l’annonce par le gouvernement des baisses des prix du sucre, ces industriels, directement concernés, font profil bas. Aucun d’eux n’a annoncé une baisse de ses prix pour répercuter celle du sucre utilisé dans la fabrication des produits.
Reste à savoir pourquoi le gouvernement n’a pas exclu les industriels de la baisse des prix du sucre. S’agit-il d’un oubli ou d’un cadeau offert volontairement à ces entreprises ? Pourtant, ces industriels utilisent le sucre liquide, facile à différencier du sucre en cristaux. Pourquoi le sucre liquide, utilisé uniquement dans l’industrie, est-il concerné par la subvention ? Enfin, pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas exigé que ces entreprises baissent les prix de leurs produits dans les mêmes proportions que celui du sucre utilisé ? Autant de questions qui restent sans réponses dans un pays où l’économie est devenue une variable d’ajustement dans les règlements de comptes au sommet de l’Etat.
TSA
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