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Comment lutter contre l'économie parallèle en Algérie

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  • Comment lutter contre l'économie parallèle en Algérie

    Je propose l'idée suivante:

    Nous savons tous que les evènements que El Djazaïr a connus ces dernières semaines trouvent leur origine dans le refus des barons de l'economie parallèle (trabendistes, et grossistes) de payer par chèque leurs transactions.

    l'absence de "traces" des transaction fait perdre au trésor public national des milliers de milliards chaque année. la masse monétaire qui circule en noir est colossale et n'apporte aucun centime à l'état tout en favorisant la spéculation et ne crée pas de richesse.

    Un marché finacier régulé et transparent est la base même d'une économie saine, l'état algerien qui injecte des milliards dans son economie chaque année ne peut pas se permettre de voir ces milliards passer dans l'economie parallèle qui échappe à tout contrôle fiscal et bénéficier seulement aux barons.

    Question:

    Que doit faire l'état pour contraindre les barons récalcitrants à déclarer leurs masses monétaires???

    Réponse:

    Comme en matière de monnaie l'atat est souverain et a tout les droits il faut:

    1- Créer une nouvelle monnaie fiduciaire avec de nouvelles coupures.
    Cela obligera les algeriens, qui dorment sur des milliards non déclarés, à courir vers les banques pour les échanger.

    2- Obliger les citoyens d'avoir un compte bancaire au delà d'une certaine somme d'argent: un citoyen qui vient avec plus de 100.000 DA doit ouvir un compte bancaire.

    3- Exiger des personnes qui se ramènent à la banque avec des milliards (en valises ou en sachets noirs!!) l'origine de leurs fonds.

    4- Obliger les commerçants et trabendistes d'ouvrir des comptes commerçiaux sinon pas d'échanges possibles

    5- Exiger la généralisation des transactions par chèque.

    Un fois ces conditions remplies, l'état pourra récuperer les taxes qui lui échappent et surtout réguler le marché financier intérieur.
    Dernière modification par Vollens, 14 janvier 2011, 14h23.

  • #2
    1- Créer une nouvelle ...

    2- Obliger les citoyens ...

    3- Exiger des personnes ...

    4- Obliger les commerçants ...

    5- Exiger la généralisation ...
    Ce ne sont pas les solutions qui manquent, c'est la volonté politique qui fait défaut.
    Tout simplement la décision est prisonnière entre les mains de ceux que tu veux combattre.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      très interessant vollens.

      passe le message au directeur de la banque d'algerie.

      mais on dirait que personne ne veut régler ce probleme.

      on a besoin d'une nouvelle monnaie, comme tu dis ca obligera tout le monde a déclarer son fric.

      le dinar est mort, source de tous nos problèmes.

      pourquoi ne pas choisir l'euro sinon ? est ce possible ?

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      • #4
        Tout simplement la décision est prisonnière entre les mains de ceux que tu veux combattre.

        Moi je ne combats personne sauf les gens porteurs de bêtise.
        dans les années 80, je ne me rappelle pas de la date exacte, l'etat avait lancé de nouveaux billets, tous les gens sont allés aux banques pour changer leurs anciens billets....on dit même que des gens habitants les monatgnes se sont présentés à la banque avec des sachets de semoules transportés à dos d'âne bourrés de billets à changer!!

        que des gens habitant des gourbis avaient changé des centaines de millions...ce qui etait énorme pour les années 80!!
        Dernière modification par Vollens, 14 janvier 2011, 14h51.

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        • #5
          C'était le billet de 500 DA

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          • #6
            vollens

            Je me rappelle aussi de cet épisode, Pas sûre de la date et comme dit kho ça touchait seulement une sorte de billet.
            Là l'Algérie est en face d'un problème complexe, il y a des groupes d'intérêt qui se sont formés au centre nerveux de l'état où beaucoup d'argent est régi par des bandits et/ou des incapables. Essayer d'apaiser les symptômes ne règlera pas le problème du cancer généralisé qui sévit dans le corps ''Algérie''.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              Effectivement, c'est ce qu'il faut faire en gros mais on peut pas espérer ca de ces gens qui encouragent même l'informel

              Le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada a appelé jeudi producteurs et importateurs d'huile et de sucre à annuler toutes les conditions imposées aux grossistes et qui sont à l'origine de la hausse, ces derniers jours, des prix de ces deux produits, indique un communiqué du ministère.

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              • #8
                Essayer d'apaiser les symptômes ne règlera pas le problème du cancer généralisé qui sévit dans le corps ''Algérie''.

                Effectivement, c'est ce qu'il faut faire en gros mais on peut pas espérer ca de ces gens qui encouragent même l'informel
                Être defaitiste ne règle rien, en plus penser des choses pareilles c'est faire insulte aux milliers d'algeriens intègres qui travaillent pour le bien du pays.

                IL N Y'A AUCUNE FATALITE

                le seul cancer généralisé en Algerie est celui des esprits defaitistes et pessimistes qui voient tout en noir.

                l'etat ne favorsie pas l'informel, l'informel est une conséquence au laxisme d'un état qui avait "d'autres chats à foueter"

                il ne faut pas oublier que l'ouverture economique du pays s'est opérée pendant les sombres années du terrorisme, l'energie de l'etat etait dans la lutte et non dans la rigueur.

                Maintenant que la lutte est finie (ou presque) il faut rectifier le tir, et apporter les corrections qui s'imposent sans faire de concessions aux barons de l'informel, comme nous n'avons fait aucune concession aux terroristes.

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                • #9
                  J'adhère entierement aux 5 propositions et surtout pour la premiere, celle de chan9er de monnaie. ca permettra d'évaluer une monnaie nationale par rapport au dollar et á l'euro, réduire la masse de billet et obli9er les corrompus, les trafiquants et les "basardistes inté9ristes " á déclarer au fisc leurs fortunes, pourvu que la justice leur demande " Min ayna laka hadha?

                  Le nouveau Dinar est impératif pour une relance écpnomique saine.

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                  • #10
                    La solution est d'inviter tout le peuple a proposer des solutions complètes avec modalites d'application pour résoudre le problème de l'informel en Algérie.

                    Avoir une commission intègre et compétente pour évaluer les propositions selon des critères bien définis.

                    Celui qui gagne devient Ministre du Commerce.

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                    • #11
                      C'est bien, il ne reste qu'à présenter des doléances au loup introduit dans la bergerie pour accommoder les agneaux et les protéger.
                      Bon dodo !
                      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                      • #12
                        Code HTML:
                        Comment lutter contre l'économie parallèle en Algérie
                        donner du travail stable aux jeunes

                        Nommé des gens responsables et compétents pour chaque ministère.

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                        • #13
                          le vendredi tout est permis

                          on peu changer d'un seul coup un systéme qui s'est installé lors de la mise en qurantaine du pays...vous avez oublier le blocus sous chadli? justement c'est le circuit parallele qui a pu sauver le pays....nous étions en guerre...
                          maintenant il faut allez mélo mélo commencer par le retour au marché hebdomadaire...c'est a dire le vendredi tout est permis .....

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                          • #14
                            Très très bonne idée Vollens !

                            J'ajouterai qu'il faut pour cela que :
                            - la décision soit prise discrètement (comme dans la passé), et les opérations de change devront se faire en une très courte période (une semaine au maximum), pour éviter de dévaluer la monnaie encore plus (par des évasions fiscales en changeant les dinars vers d'autres monnaies étrangères).
                            - Que le système informatique bancaire soit complètement opérationnel pour supporter le flux important des transactions par Chèque et par Virement bancaire. Et éviter ainsi les blocages et les lenteurs actuelles pour ces types d'opération.

                            Sinon ce type de décision sera voué à l'échec.

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