Il y a eu une hausse des délits et des crimes de 78,7% par rapport au premier trimestre de l’année écoulée et de 44,4% par rapport aux 3 derniers mois de 2005. Toutefois ce n'est pas forcèment dire que la criminalité explose mais c'est aussi parce que de plus en plus de criminels sont arrêtés. Pour autant, il y a encore fort à faire car l'insécurité , les actes de violences sont encore présent.
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Une hausse sensible de la criminalité est enregistrée, durant le premier trimestre de l’année en cours, selon un dernier bilan de la gendarmerie nationale. Même si le communiqué de la gendarmerie nationale précise «qu’il ne s’agit pas d’une montée en puissance de la criminalité mais de chiffres qui traduisent le nombre d’arrestations ayant nécessité l’établissement de procédures judiciaires», il n’empêche que l’escalade de la violence pour la majorité des Algériens est devenue un fait.
Le climat d’insécurité se propage dans les villes où il ne passe pas un jour sans qu’on n’entende parler d’un meurtre ou d’une agression à l’arme blanche.
Les chiffres fournis par la gendarmerie nationale parlent d’eux-mêmes. Ainsi pour ce premier trimestre, la hausse de la criminalité de droit commun est de 78,7% par rapport au premier trimestre de l’année écoulée et de 44,4% par rapport aux 3 derniers mois de 2005. Les crimes contre les personnes arrivent en tête avec 4.253 affaires traitées et une augmentation de 114,6% par rapport à la même période de l’année écoulée. Les délits contre les biens (vols par effraction, dégradation de biens) viennent en deuxième position avec 3.103 affaires traitées soit une augmentation de 61,3%. Les affaires liées aux faux et usage de faux et celles de moeurs ont également augmenté enregistrant respectivement des taux de 65,5% et 15,7% Seules les affaires concernant les atteintes à l’économie nationale ont connu une baisse de 58,5% soit seulement 22 affaires traitées par la gendarmerie nationale en 3 mois. Pour certaines infractions courantes le constat est alarmant. C’est ainsi que les coups et blessures volontaires ont dépassé la barre des 100% pour atteindre une hausse de 139,9% soit 3.286 cas, suivis des vols sous la menace d’arme blanche avec 1.937 cas soit 75,8%. On constate aussi qu’il ne passe pas un jour sans qu’un viol ou un attentat à la pudeur ne soit perpétré. Ainsi 87 cas de viol et 129 attentats à la pudeur ont été recensés durant cette période soit une hausse de 42,6% et 25,2% respectivement.
Les homicides volontaires ont également connu une augmentation de 15% soit 69 meurtres. Les chiffres révèlent aussi une montée en puissance du crime organisé, notamment le trafic de stupéfiants qui enregistre un taux de 31,1% soit 683 affaires traitées et 1.030 personnes arrêtées. Cependant la montée du nombre d’affaires traitées n’a pas été suivie d’une hausse des saisies qui connaissent une baisse sensible de 60,8% pour le cannabis avec la saisie de seulement 274 kilos. On reste ainsi loin des grandes saisies de l’année écoulée.
Les affaires liées à la contrebande connaissent également une diminution de 13% (1.028 affaires traitées et 1.051 personnes arrêtées). Concernant les produits de contrebande saisis, les boissons alcoolisées arrivent en tête avec un bond de 757,5% soit 4.802 bouteilles saisies en 3 mois suivies des produits alimentaires (près de 347 tonnes saisies) et du carburant avec 166.945 litres saisis soit une hausse de 47,2% .
Concernant le volet de l’immigration clandestine, la gendarmerie nationale a traité 428 affaires ayant été soldées par l’arrestation de 1.922 personnes, dont 491 ont été écrouées. La majorité des clandestins arrêtés sont des ressortissants de pays sub-sahariens mais il y aussi des ressortissants de pays asiatiques et même arabes. Le nombre des ressortissants nigériens arrêtés reste le plus important avec 853 personnes, suivis des Maliens: 380 puis des Marocains: 238. La gendarmerie nationale a également traité 87 affaires de falsification de billets de banque qui ont permis l’arrestation de 132 faussaires et la saisie de près de 2 millions de dinars en fausses monnaies. Le bilan révèle également, une progression du nombre des délinquants qui avoisine les 16.000 personnes, dont 15.594 sont de sexe masculin. On enregistre également une croissance des taux de délinquance parmi les jeunes âgés de 18 à 29 ans. Abordant le volet des poursuites judiciaires, le bilan précise que 7.695 personnes arrêtées ont été écrouées alors que 8.306 ont été libérées.
Par Le Quotidien d'Oran
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Une hausse sensible de la criminalité est enregistrée, durant le premier trimestre de l’année en cours, selon un dernier bilan de la gendarmerie nationale. Même si le communiqué de la gendarmerie nationale précise «qu’il ne s’agit pas d’une montée en puissance de la criminalité mais de chiffres qui traduisent le nombre d’arrestations ayant nécessité l’établissement de procédures judiciaires», il n’empêche que l’escalade de la violence pour la majorité des Algériens est devenue un fait.
Le climat d’insécurité se propage dans les villes où il ne passe pas un jour sans qu’on n’entende parler d’un meurtre ou d’une agression à l’arme blanche.
Les chiffres fournis par la gendarmerie nationale parlent d’eux-mêmes. Ainsi pour ce premier trimestre, la hausse de la criminalité de droit commun est de 78,7% par rapport au premier trimestre de l’année écoulée et de 44,4% par rapport aux 3 derniers mois de 2005. Les crimes contre les personnes arrivent en tête avec 4.253 affaires traitées et une augmentation de 114,6% par rapport à la même période de l’année écoulée. Les délits contre les biens (vols par effraction, dégradation de biens) viennent en deuxième position avec 3.103 affaires traitées soit une augmentation de 61,3%. Les affaires liées aux faux et usage de faux et celles de moeurs ont également augmenté enregistrant respectivement des taux de 65,5% et 15,7% Seules les affaires concernant les atteintes à l’économie nationale ont connu une baisse de 58,5% soit seulement 22 affaires traitées par la gendarmerie nationale en 3 mois. Pour certaines infractions courantes le constat est alarmant. C’est ainsi que les coups et blessures volontaires ont dépassé la barre des 100% pour atteindre une hausse de 139,9% soit 3.286 cas, suivis des vols sous la menace d’arme blanche avec 1.937 cas soit 75,8%. On constate aussi qu’il ne passe pas un jour sans qu’un viol ou un attentat à la pudeur ne soit perpétré. Ainsi 87 cas de viol et 129 attentats à la pudeur ont été recensés durant cette période soit une hausse de 42,6% et 25,2% respectivement.
Les homicides volontaires ont également connu une augmentation de 15% soit 69 meurtres. Les chiffres révèlent aussi une montée en puissance du crime organisé, notamment le trafic de stupéfiants qui enregistre un taux de 31,1% soit 683 affaires traitées et 1.030 personnes arrêtées. Cependant la montée du nombre d’affaires traitées n’a pas été suivie d’une hausse des saisies qui connaissent une baisse sensible de 60,8% pour le cannabis avec la saisie de seulement 274 kilos. On reste ainsi loin des grandes saisies de l’année écoulée.
Les affaires liées à la contrebande connaissent également une diminution de 13% (1.028 affaires traitées et 1.051 personnes arrêtées). Concernant les produits de contrebande saisis, les boissons alcoolisées arrivent en tête avec un bond de 757,5% soit 4.802 bouteilles saisies en 3 mois suivies des produits alimentaires (près de 347 tonnes saisies) et du carburant avec 166.945 litres saisis soit une hausse de 47,2% .
Concernant le volet de l’immigration clandestine, la gendarmerie nationale a traité 428 affaires ayant été soldées par l’arrestation de 1.922 personnes, dont 491 ont été écrouées. La majorité des clandestins arrêtés sont des ressortissants de pays sub-sahariens mais il y aussi des ressortissants de pays asiatiques et même arabes. Le nombre des ressortissants nigériens arrêtés reste le plus important avec 853 personnes, suivis des Maliens: 380 puis des Marocains: 238. La gendarmerie nationale a également traité 87 affaires de falsification de billets de banque qui ont permis l’arrestation de 132 faussaires et la saisie de près de 2 millions de dinars en fausses monnaies. Le bilan révèle également, une progression du nombre des délinquants qui avoisine les 16.000 personnes, dont 15.594 sont de sexe masculin. On enregistre également une croissance des taux de délinquance parmi les jeunes âgés de 18 à 29 ans. Abordant le volet des poursuites judiciaires, le bilan précise que 7.695 personnes arrêtées ont été écrouées alors que 8.306 ont été libérées.
Par Le Quotidien d'Oran
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