Après Hassi Messaoud, Hassi R’mel et le pôle de Hassi Berkine, trois nouvelles zones industrielles viennent d’être décrétées zones à risques majeurs par le conseil de gouvernement lors de sa réunion hebdomadaire tenue hier.
Trois décrets exécutifs portant déclaration du pôle d’In Amenas et des zones industrielles d’hydrocarbures d’Arzew et de Skikda, zones à risques majeurs, au regard de la loi, ont été adoptés.
Ces mesures sont destinées «à mettre fin à une situation d’anarchie et, essentiellement, à assurer la sécurité des citoyens, de leurs biens et de l’économie nationale ainsi qu’à imposer le respect des règles d’urbanisme, d’occupation des sols et d’environnement».
La première décision de déclarer une zone à risques majeurs a été prise durant l’année 2004, après les sinistres qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes. L’explosion du 20 janvier 2004 ayant détruit, rappelons-le, la moitié du site gazier de Skikda, a fait 27 morts et plus de 74 blessés.
Une année après, le 9 janvier 2005, la zone industrielle d’Arzew, plus précisément le complexe d’ammoniac, a connu une forte explosion au niveau du bac de stockage d’huile qui, heureusement et contrairement à l’incident survenu en 2003 au niveau de cette même zone –qui avait coûté la vie à deux personnes- n’a pas entraîné de pertes humaines. La semaine dernière, encore, l’explosion d’un poste transformateur d’électricité, servant à alimenter la nouvelle usine d’enfûtage de gaz butane d’Arzew, a créé une panique sans précédent.
Après ces sinistres, de nombreuses personnes ont attiré l’attention des hauts responsables sur les risques majeurs des zones industrielles qui entourent des villes d’habitation entières à l’exemple de Hassi Messaoud.De ce fait, le gouvernement a décidé que les zones de l’industrie des hydrocarbures feront l’objet d’une régulation et de dispositions particulières et ce, dans le cadre des dispositions de la loi relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes.
De son côté, Sonatrach, toujours dans le cadre de la prévention, a décidé de l’installation d’un hôpital mobile au niveau de la zone industrielle d’Arzew, destiné à répondre à la prise en charge d’une éventuelle catastrophe. Cet hôpital, dont la création intervient dans un souci de gestion des risques industriels de façon moderne et performante, est le deuxième à être installé sur le territoire national après celui d’Alger. Des unités d’urgence identiques seront également créées au niveau de la zone industrielle de Skikda et de la région de Hassi Messaoud.
Sur un autre volet, le conseil de gouvernement a examiné et adopté un décret exécutif fixant les conditions et modalités de réalisation des ventes en solde, des ventes promotionnelles, des ventes en liquidation de stocks, des ventes en magasins d’usines et des ventes au déballage. Un texte qui permettra donc la mise en œuvre des dispositions législatives aux pratiques commerciales. Il vise, notamment, à combler un vide juridique constaté en la matière mais surtout à protéger les consommateurs à travers des règles de transparence imposée.
Enfin, le conseil de gouvernement a adopté un décret exécutif modifiant et complétant celui du 22 juillet 2003 fixant la liste des équipements spécifiques exemptés de la TVA et/ou des droits, taxes et redevances de douane.
Par la Tribune
Trois décrets exécutifs portant déclaration du pôle d’In Amenas et des zones industrielles d’hydrocarbures d’Arzew et de Skikda, zones à risques majeurs, au regard de la loi, ont été adoptés.
Ces mesures sont destinées «à mettre fin à une situation d’anarchie et, essentiellement, à assurer la sécurité des citoyens, de leurs biens et de l’économie nationale ainsi qu’à imposer le respect des règles d’urbanisme, d’occupation des sols et d’environnement».
La première décision de déclarer une zone à risques majeurs a été prise durant l’année 2004, après les sinistres qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes. L’explosion du 20 janvier 2004 ayant détruit, rappelons-le, la moitié du site gazier de Skikda, a fait 27 morts et plus de 74 blessés.
Une année après, le 9 janvier 2005, la zone industrielle d’Arzew, plus précisément le complexe d’ammoniac, a connu une forte explosion au niveau du bac de stockage d’huile qui, heureusement et contrairement à l’incident survenu en 2003 au niveau de cette même zone –qui avait coûté la vie à deux personnes- n’a pas entraîné de pertes humaines. La semaine dernière, encore, l’explosion d’un poste transformateur d’électricité, servant à alimenter la nouvelle usine d’enfûtage de gaz butane d’Arzew, a créé une panique sans précédent.
Après ces sinistres, de nombreuses personnes ont attiré l’attention des hauts responsables sur les risques majeurs des zones industrielles qui entourent des villes d’habitation entières à l’exemple de Hassi Messaoud.De ce fait, le gouvernement a décidé que les zones de l’industrie des hydrocarbures feront l’objet d’une régulation et de dispositions particulières et ce, dans le cadre des dispositions de la loi relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes.
De son côté, Sonatrach, toujours dans le cadre de la prévention, a décidé de l’installation d’un hôpital mobile au niveau de la zone industrielle d’Arzew, destiné à répondre à la prise en charge d’une éventuelle catastrophe. Cet hôpital, dont la création intervient dans un souci de gestion des risques industriels de façon moderne et performante, est le deuxième à être installé sur le territoire national après celui d’Alger. Des unités d’urgence identiques seront également créées au niveau de la zone industrielle de Skikda et de la région de Hassi Messaoud.
Sur un autre volet, le conseil de gouvernement a examiné et adopté un décret exécutif fixant les conditions et modalités de réalisation des ventes en solde, des ventes promotionnelles, des ventes en liquidation de stocks, des ventes en magasins d’usines et des ventes au déballage. Un texte qui permettra donc la mise en œuvre des dispositions législatives aux pratiques commerciales. Il vise, notamment, à combler un vide juridique constaté en la matière mais surtout à protéger les consommateurs à travers des règles de transparence imposée.
Enfin, le conseil de gouvernement a adopté un décret exécutif modifiant et complétant celui du 22 juillet 2003 fixant la liste des équipements spécifiques exemptés de la TVA et/ou des droits, taxes et redevances de douane.
Par la Tribune
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