TUNIS - Deux dirigeants de l'opposition tunisienne ont déclaré vendredi soir à l'AFP être prêts à collaborer avec le président par intérim Mohammed Ghannouchi qui a annoncé le début dès samedi de consultations avec les familles politiques du pays.
Ces deux leaders ont affirmé ne pas croire à un retour au pouvoir de Zine El Abidine Ben Ali qui a fui le pays sous la pression de la rue à l'issue d'un mois de contestation qui a été réprimé dans le sang.
"Ben Ali ne reviendra pas, je suis sûr qu'il est parti définitivement, ce qui compte c'est l'intêret du pays, que le sang cesse de couler, et que la demande du peuple ait été exaucée", a déclaré Mustapha Ben Jaafar, chef du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal).
"Je suis soulagé mais j'attends de Ghannouchi qu'il engage au plus vite les changements annoncés. Nous avons proposé une comité national de sortie de crise qui peut déboucher sur un gouvernement d'Union nationale", a-t-il dit.
Il a estimé qu'il ne fallait pas s'attarder sur les formes du changement à la tête de l'Etat, l'article de la Constitution utilisé laissant entendre que M. Ben Ali n'a pas renoncé définitivement au pouvoir.
"Je ne pinaillerais pas sur des questions juridiques, ce qui m'intéresse c'est d'aller vers une vraie démocratie", a souligné M. Ben Jaffar.
"Ce qui s'est produit est un habillage qui, à la limite, me convient", a-t-il dit, ajoutant avoir proposé "un comité national de sortie de crise qui peut déboucher sur un gouvernement d'union nationale".
Même ton chez Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP, légal), qui évoqué "un habillage constitutionnel pour un changement politique qui n'est pas parfait".
"Ghannouchi doit faire en sorte que le gouvernement doit être représentatif de toutes les composantes et préparer des élections présidentielle et législatives libres et démocratiques, supervisées par des observateurs internationaux", a-t-il ajouté.
"Il faut un exécutif de transition pluriel dans sa composition", a-t-il estimé révélant avoir rencontré jeudi M. Ghannouchi et "trouvé un homme ouvert et courtois".
"On prend acte de ce changement et on attend de voir la dynamique qui va s'engager à partir de là", a-t-il ajouté, estimant que "Ben Ali Ali est parti pour éviter un bain de sang".
(©AFP / 14 janvier 2011 23h41)
Ces deux leaders ont affirmé ne pas croire à un retour au pouvoir de Zine El Abidine Ben Ali qui a fui le pays sous la pression de la rue à l'issue d'un mois de contestation qui a été réprimé dans le sang.
"Ben Ali ne reviendra pas, je suis sûr qu'il est parti définitivement, ce qui compte c'est l'intêret du pays, que le sang cesse de couler, et que la demande du peuple ait été exaucée", a déclaré Mustapha Ben Jaafar, chef du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal).
"Je suis soulagé mais j'attends de Ghannouchi qu'il engage au plus vite les changements annoncés. Nous avons proposé une comité national de sortie de crise qui peut déboucher sur un gouvernement d'Union nationale", a-t-il dit.
Il a estimé qu'il ne fallait pas s'attarder sur les formes du changement à la tête de l'Etat, l'article de la Constitution utilisé laissant entendre que M. Ben Ali n'a pas renoncé définitivement au pouvoir.
"Je ne pinaillerais pas sur des questions juridiques, ce qui m'intéresse c'est d'aller vers une vraie démocratie", a souligné M. Ben Jaffar.
"Ce qui s'est produit est un habillage qui, à la limite, me convient", a-t-il dit, ajoutant avoir proposé "un comité national de sortie de crise qui peut déboucher sur un gouvernement d'union nationale".
Même ton chez Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP, légal), qui évoqué "un habillage constitutionnel pour un changement politique qui n'est pas parfait".
"Ghannouchi doit faire en sorte que le gouvernement doit être représentatif de toutes les composantes et préparer des élections présidentielle et législatives libres et démocratiques, supervisées par des observateurs internationaux", a-t-il ajouté.
"Il faut un exécutif de transition pluriel dans sa composition", a-t-il estimé révélant avoir rencontré jeudi M. Ghannouchi et "trouvé un homme ouvert et courtois".
"On prend acte de ce changement et on attend de voir la dynamique qui va s'engager à partir de là", a-t-il ajouté, estimant que "Ben Ali Ali est parti pour éviter un bain de sang".
(©AFP / 14 janvier 2011 23h41)
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