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Ben Ali indésirable en France qui prend acte de son départ

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  • Ben Ali indésirable en France qui prend acte de son départ

    Reuters il y a 1 heure 8 min

    Le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, indésirable en France, se dirigeait vendredi soir vers le Golfe après avoir dû quitter Tunis sous la pression de la rue, selon des chaînes de télévision arabe.

    La France n'a reçu aucune demande d'accueil du président tunisien, a déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
    "Au cas où cette demande se présenterait, la France apporterait sa réponse en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes", a-t-il ajouté.
    Une façon toute diplomatique de dire que les autorités françaises ne souhaitent pas l'accueillir sur leur territoire, où une forte communauté tunisienne est en majorité constituée d'opposants au président déchu.
    "La France ne souhaite pas la venue de Ben Ali", a confirmé une source officielle.

    La présidence française a publié dans la soirée un communiqué laconique dans laquelle elle prend acte de la "transition constitutionnelle" annoncée par le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi.
    Celui-ci avait annoncé auparavant que Zine el Abidine Ben Ali était temporairement dans l'incapacité d'exercer ses fonctions et que lui-même assurait l'intérim.
    "La France souhaite l'apaisement et la fin des violences" en Tunisie, a déclaré l'Elysée dans un bref communiqué mis au point lors d'une réunion d'une heure et quart du président Nicolas Sarkozy et du Premier ministre François Fillon entourés de leurs principaux collaborateurs.
    "Seul le dialogue peut apporter une solution démocratique et durable à la crise actuelle", a ajouté la présidence française. "La France se tient aux côtés du peuple tunisien dans cette période décisive."
    PRUDENCE DE L'ÉLYSÉE L'Elysée s'était montré jusque-là d'une extrême prudence et avait laissé le soin au ministère des Affaires étrangères de commenter la situation dans l'ancien protectorat français.

    Cette situation est d'une "extrême complexité" et "plus on est discret, plus on est efficace", faisait-on valoir de même source. La présidence française s'interroge sur les conséquences de cette crise et le successeur du président tunisien déchu.
    C'est en Tunisie que Nicolas Sarkozy avait effectué un de ses premiers voyages à l'étranger après son élection en 2007.
    Le ministère des Affaires étrangères a "vivement conseillé" aux ressortissants français de ne pas se rendre en Tunisie, où l'état d'urgence et un couvre-feu ont été décrétés.

    Selon le site internet du quotidien Le Monde, un avion en provenance de la Tunisie transportant une fille et une petite fille de Ben Ali s'est posé vendredi sur l'aéroport du Bourget, près de Paris, vers 19h30.
    Air France a annoncé en fin d'après-midi l'annulation de tous ses vols vers la Tunisie, où l'armée a pris position autour de l'aéroport de Tunis.
    La compagnie nationale française a fait faire demi-tour à l'un de ses vols à destination de la capitale tunisienne.
    SCÈNES DE LIESSE Devant l'ambassade de Tunisie à Paris, des scènes de liesse ont accueilli l'annonce du départ de Ben Ali.
    "Je suis fier d'être Tunisien, c'est la première révolution numérique, c'est la première révolution pacifiste", a dit sur i>Télé l'un des jeunes manifestants. "On est un peuple uni et il faut maintenant restaurer une vraie démocratie."
    Le premier secrétaire du Parti socialiste français, Martine Aubry, a estimé que le départ de Ben Ali devait permettre la transition démocratique.

    "La diplomatie française doit s'engager sans ambiguïté en faveur de la démocratie en Tunisie, à laquelle le peuple tunisien a montré qu'il aspirait avec force", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
    La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, a jugé pour sa part "inacceptable que la France devienne un refuge pour celui qui, par son obstination et sa gestion policière, risque de précipiter la Tunisie dans une situation périlleuse".

    Reuters Service France, édité par Patrick Vignal

  • #2
    un avion civil venant de Tunisie fait escale en Sardaigne, ben ali n'etait pas a bord.

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