Juba, vitrine d’une nation naissante
Alors que le Sud-Soudan vote depuis dimanche pour son indépendance, la ville veut se donner des airs de future capitale. Mais beaucoup reste à faire pour répondre aux attentes de tout un peuple.
A Juba, future capitale du Sud-Soudan, il n’y a pas de feu de signalisation, mais un panneau donne aux automobilistes deux directions : «l’aéroport» et «les ministères». Cette dernière dénomination désigne un ensemble d’édifices, en dur ou en préfabriqués, qui accueillent presque toutes les institutions du gouvernement du Sud-Soudan. Le nombre de véhicules a nettement augmenté. «Il y a cinq ans, on pouvait compter les voitures qui roulaient à Juba sur les doigts de la main !» s’exclame un jeune Sud-Soudanais, revenu d’Ouganda après la signature de l’accord de paix en 2005. Depuis, beaucoup de véhicules ont été importés, du Kenya notamment où l’on roule à gauche. Conséquence, au Sud-Soudan, on roule à droite mais avec le volant à droite. Plus pratique et moins onéreux que le taxi, le «boda boda», ou taxi moto, connaît un large succès. C’est le principal emploi de milliers de jeunes qui transportent leurs clients sans casque et, la plupart du temps, sans permis.
Alors que le Sud-Soudan vote depuis dimanche pour son indépendance, la ville veut se donner des airs de future capitale. Mais beaucoup reste à faire pour répondre aux attentes de tout un peuple.
A Juba, future capitale du Sud-Soudan, il n’y a pas de feu de signalisation, mais un panneau donne aux automobilistes deux directions : «l’aéroport» et «les ministères». Cette dernière dénomination désigne un ensemble d’édifices, en dur ou en préfabriqués, qui accueillent presque toutes les institutions du gouvernement du Sud-Soudan. Le nombre de véhicules a nettement augmenté. «Il y a cinq ans, on pouvait compter les voitures qui roulaient à Juba sur les doigts de la main !» s’exclame un jeune Sud-Soudanais, revenu d’Ouganda après la signature de l’accord de paix en 2005. Depuis, beaucoup de véhicules ont été importés, du Kenya notamment où l’on roule à gauche. Conséquence, au Sud-Soudan, on roule à droite mais avec le volant à droite. Plus pratique et moins onéreux que le taxi, le «boda boda», ou taxi moto, connaît un large succès. C’est le principal emploi de milliers de jeunes qui transportent leurs clients sans casque et, la plupart du temps, sans permis.
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