Suite à la hausse vertigineuse du cours de sucre sur le marché mondial, le prix de base de la tonne de cette denrée risque de progresser sur le marché marocain.
Le renoncement des agriculteurs marocains à cultiver la betterave, notamment dans la région du Tadla (au centre du Maroc), a eu comme conséquence la diminution des surfaces consacrées à cette culture, en raison de la stagnation des prix depuis 1989. Un Marocain consomme environ 35 kg de sucre par an, contre seulement 7 kg dans d’autres pays.
Pour rassurer les consommateurs, le ministère marocain chargé des Affaires économiques et générales, a recémment démenti les informations relayées par certains médias, en annonçant que les prix du sucre et du reste des produits subventionnés par l’Etat (carburant, gaz de butane et farine de blé dure) n’ont subi aucune hausse en dépit de la flambée des prix sur les marchés internationaux.
Le maintien à leur niveau des prix desdits produits s’inscrit dans le cadre de la politique menée par le gouvernement marocain pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, précise un communiqué du ministère marocain.
La Caisse marocaine de compensation, qui se charge de maîtriser le prix des produits de base au Maroc, aurait déjà absorbé quelques 30 milliards de dirhams. Ce chiffre, qui équivaut à 5% du PIB marocain, a été dévoilé par le Centre marocain de conjoncture (CMC) dans sa dernière lettre mensuelle. Le CMC estime que la Caisse a atteint ses limites en pénalisant le budget de l’Etat sans pour autant atteindre sa cible : les plus démunis. Pourtant, le projet de loi des finances 2011 prévoit de maintenir les subventions à hauteur de 3% du PIB national.
Il faut noter que depuis la nomination, en octobre 2007, du gouvernement d’Abbas EL Fassi, en sa qualité de chef de l’Exécutif, celui-ci a choisi d’augmenter le budget consacré à la Caisse de compensation. Ainsi, une enveloppe de 14 milliards de dirhams lui avait été affectée au titre du projet de loi de Finances 2010, pour subventionner les produits de base et pétroliers.
Compte tenu de ces dernières subventions, le déficit de la Caisse de compensation aurait atteint entre 5 et 7 milliards de DH au terme de l’année dernière. A signaler que la facture énergétique du Royaume s’élevait fin novembre 2010 à 55,7 milliards de dirhams contre 42,5 milliards à la même période en 2009. A part le charbon, dont le prix a reculé de 17% pour 3,7 milliards de dirhams, tous les produits énergétiques ont observé une hausse en 2010.
Les importations de pétrole brut ont marqué une hausse de 51,1%, pour atteindre 22,1 milliards de dirhams contre seulement 14,6 milliards de dirhams en 2009. Quant aux importations de gasoil et de fuel, elles ont atteint 19,7 milliards de dirhams, soit 24,3% de plus qu’en 2009 alors que le gaz et les hydrocarbures s’élèvent à 11,8 milliards de dirhams contre 8,9 milliards en 2009.
Actuellement, la Caisse marocaine de compensation prend en charge, en plus du compte de réajustement des prix des carburants, le transport du pétrole brut entre les deux raffineries marocaines de Mohammedia (70 km au sud de Rabat) et Sidi-Kacem (100 km au nord de Rabat). Pour le gaz butane, dont le pays importe 80% de ses besoins, la Caisse subventionne l’écart entre le prix à l’importation et le prix de reprise appliqué par les raffineries local.
(Xinhua)
Le renoncement des agriculteurs marocains à cultiver la betterave, notamment dans la région du Tadla (au centre du Maroc), a eu comme conséquence la diminution des surfaces consacrées à cette culture, en raison de la stagnation des prix depuis 1989. Un Marocain consomme environ 35 kg de sucre par an, contre seulement 7 kg dans d’autres pays.
Pour rassurer les consommateurs, le ministère marocain chargé des Affaires économiques et générales, a recémment démenti les informations relayées par certains médias, en annonçant que les prix du sucre et du reste des produits subventionnés par l’Etat (carburant, gaz de butane et farine de blé dure) n’ont subi aucune hausse en dépit de la flambée des prix sur les marchés internationaux.
Le maintien à leur niveau des prix desdits produits s’inscrit dans le cadre de la politique menée par le gouvernement marocain pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, précise un communiqué du ministère marocain.
La Caisse marocaine de compensation, qui se charge de maîtriser le prix des produits de base au Maroc, aurait déjà absorbé quelques 30 milliards de dirhams. Ce chiffre, qui équivaut à 5% du PIB marocain, a été dévoilé par le Centre marocain de conjoncture (CMC) dans sa dernière lettre mensuelle. Le CMC estime que la Caisse a atteint ses limites en pénalisant le budget de l’Etat sans pour autant atteindre sa cible : les plus démunis. Pourtant, le projet de loi des finances 2011 prévoit de maintenir les subventions à hauteur de 3% du PIB national.
Il faut noter que depuis la nomination, en octobre 2007, du gouvernement d’Abbas EL Fassi, en sa qualité de chef de l’Exécutif, celui-ci a choisi d’augmenter le budget consacré à la Caisse de compensation. Ainsi, une enveloppe de 14 milliards de dirhams lui avait été affectée au titre du projet de loi de Finances 2010, pour subventionner les produits de base et pétroliers.
Compte tenu de ces dernières subventions, le déficit de la Caisse de compensation aurait atteint entre 5 et 7 milliards de DH au terme de l’année dernière. A signaler que la facture énergétique du Royaume s’élevait fin novembre 2010 à 55,7 milliards de dirhams contre 42,5 milliards à la même période en 2009. A part le charbon, dont le prix a reculé de 17% pour 3,7 milliards de dirhams, tous les produits énergétiques ont observé une hausse en 2010.
Les importations de pétrole brut ont marqué une hausse de 51,1%, pour atteindre 22,1 milliards de dirhams contre seulement 14,6 milliards de dirhams en 2009. Quant aux importations de gasoil et de fuel, elles ont atteint 19,7 milliards de dirhams, soit 24,3% de plus qu’en 2009 alors que le gaz et les hydrocarbures s’élèvent à 11,8 milliards de dirhams contre 8,9 milliards en 2009.
Actuellement, la Caisse marocaine de compensation prend en charge, en plus du compte de réajustement des prix des carburants, le transport du pétrole brut entre les deux raffineries marocaines de Mohammedia (70 km au sud de Rabat) et Sidi-Kacem (100 km au nord de Rabat). Pour le gaz butane, dont le pays importe 80% de ses besoins, la Caisse subventionne l’écart entre le prix à l’importation et le prix de reprise appliqué par les raffineries local.
(Xinhua)
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