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Al-Qaïda reconnaît avoir exécuté l'un des deux otages français

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  • Al-Qaïda reconnaît avoir exécuté l'un des deux otages français

    Selon leurs ravisseurs, l'un des deux otages aurait été tué par un tir des forces françaises, l'autre exécuté par Aqmi.


    Les portraits de Vincent Delory et Antoine de Leocour, affichés dans la mairie de Linselles, le 10 janvier.
    AFP/Archives/Denis Charlet

    Al-Qaïda au Maghreb islamique prétend que l'un des deux otages français enlevés au Niger aurait été tué au Mali par les frappes aériennes françaises. Le mouvement islamiste confirme par ailleurs que l'autre otage a été exécuté par Aqmi.

    Des forces spéciales françaises ont mené l'assaut, le 8 janvier dernier, en territoire malien, contre les ravisseurs de Vincent Delory et Antoine De Léocour, enlevés la veille au Niger et retrouvés morts après l'assaut. Les corps des deux jeunes hommes sont arrivés à Linselle (Nord), leur ville d'origine, dont les habitants pourront leur rendre hommage toute la journée.
    "En dépit des avertissements" adressés à la France sur la poursuite du raid aérien, "les avions français ont bombardé les véhicules des moujahidine, alors les moujahidine ont emmené l'un des otages loin du véhicule visé mais n'ont pu prendre l'autre qui a été tué par les Français plus tard dans le bombardement et non par des balles des moujahidine", revendique un communiqué d'Aqmi, destiné à "dire la vérité".
    "Avec les frappes aériennes constantes des troupes françaises, les moujahidine ont pensé qu'ils n'allaient pas s'en tirer, alors ils ont exécuté le second otage", indique également Aqmi.

    Selon le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, l'autopsie a révélé des impacts de balles sur les corps des deux hommes choisis au "hasard" par leurs ravisseurs.

    Antoine de Léocour a été tué d'une balle dans la tête, tirée avec une arme automatique "à bout touchant". "Les causes de la mort sont plus difficiles à établir pour Vincent Delory", dont tout le bas du corps a été carbonisé et qui présente "cinq plaies par armes à feu".


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